Scientifique, diplomate, créateur de start-up et de Think Tanks, Xavier Comtesse estime que la technologie, les algorithmes et le Big Data vont accoucher d’une médecine de précision où chaque patient sera traité de manière continue comme un cas unique."
[...] « Les pouvoirs publics accompagnent-ils déjà ce mouvement?
Nous avons dix ans de retard. Il n’y a par exemple aucun Data Scientist, c’est-à-dire une personne qui travaille sur les données, dans les hôpitaux suisses. Parmi les conseillers fédéraux, aucun ne comprend le numérique. Ils croient qu’il s’agit d’une forme d’informatique. Or, ça n’a rien à voir, les données ne sont plus du même type, ce sont des données non structurées qui viennent du dialogue des gens, qui viennent du téléphone mobile, de la géolocalisation par exemple, qui viennent de l’internet des objets. Des masses hallucinantes de données. C’est un changement de société. Il ne s’agit pas juste de s’adapter. Mais la Suisse officielle fait comme si tout allait bien. Récemment, lors d’un Digital Day à Bienne, un ancien ministre estonien est venu dire: «Vous, les Suisses, vous me faites penser à Nokia (leader de la téléphonie mobile de la fin des années 1990 à environ 2010, ndlr.), vous répétez sans arrêt que vous êtes numéro un. Nokia disait la même chose, or, ils ont disparu.»
Comment expliquer cette attitude?
Nos pouvoirs publics ne comprennent pas du tout ce qui se passe, parce qu’ils sont tous issus de l’ancien monde. Il y a un déficit de formation, de compréhension, d’études. Alors que ce sont les modèles économiques qui vont changer. Oscar par exemple, aux États-Unis c’est une assurance sans guichet, avec très peu de personnel. On pourrait comme ça chez nous diminuer la moitié des frais d’assurances. Ça bouge très vite si on comprend que le numérique, ce n’est pas le e-commerce, mais que c’est beaucoup plus large.
La Suisse compte pourtant de grandes écoles réputées…
Nous avons eu à la tête de l’EPFL un Patrick Aebischer qui croyait aux molécules et c’est seulement maintenant que l’on s’aperçoit que la vraie révolution est numérique et non pas biologique. Aebischer nous a fait perdre en quelque sorte dix ans. Son Human Brain Project est une absurdité: on ne va pas faire un ordinateur qui copie le cerveau, on n’a jamais fait un avion qui copie les oiseaux. Il faut arrêter de vouloir imiter le cerveau.
« L’intelligence artificielle n’a rien d’intelligent et rien d’artificiel. C’est autre chose, les mots sont mal choisis, il faut plutôt parler de «machine learning», d’algorithmes auto-apprenants. »
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Extraits de : Migros Magazine, 28 décembre 2017
A l’époque du Titanic entre fin du 19me et début du 20me siècle, “on” lisait les mèmes bétises sur le progrès sans limite, que la science et la technique allaient résoudre les problèmes humains ! Vous connaissez la suite 14-18-39-45 ETC.A chaque époque ses rèves.
Les ustensiles “technologiques” sont des productions humaines. Certes, ils amplifient dynamiquement nos capacités physiques. Certes, nous leur déléguons souvent nos décisions -avec les conséquences funestes que l’on constate ici et là. Mais cette technique, en soi, n’est pas condamnable : c’est l’usage qui politiquement en est fait en dehors de l’éthique qui est la vraie menace. Qu’on le veuille ou non, derrière le robot, il y a l’homme qui l’a conçu et programmé, et qui l’utilise à ses propres fins. C’est-à-dire aux fins des monopoles. Le robot peut indifféremment, lui, servir à nous créer du loisir ou à nous assujettir. Quand il est aux mains de margoulins, il devient un outil d’esclavage. Mais en aucune façon il ne peut modifier nos facultés anthropologiques.
Quand la médecine big data aura fait une belle hécatombe on se dira que la technologie ne rend pas plus humain mais plus con. Soumettez votre santé aux algorithmes et quelques années plus tard vous serez mourant parce que vous aurez bloqué le miracle permanent de la vie en la réduisant au calcul.
Il est sûr que faire la bise à un robot ou serrer la main d’un androïde, c’est très humain et chaleureux!
On est en train de nous préparer à la vitesse grand V un monde à mi-chemin entre 1984 d’Orwell et l’univers tribal de la charia islamiste: un cocktail de rêve!
DEMAIN ON RASE GRATIS ! … De grandes écoles réputées qui profitent plutôt à leur enseignants politisés qu’à leurs étudiants. Attendrissant miroir aux alouettes. Loin de rendre plus humain, la technologie actuelle sert prioritairement les manipulateurs de l’humain, les trafiquants de bouffe, les espions qui préparent les traquenards aux consommateurs, les baillons, la fin de l’internet libre, et les futurs esclaves au service d’une secte de pourris par l’argent volé à tous qui n’a pour toute ressource pour se maintenir que de NOUS IMPOSER LE FASCISME exactement de la même manière qu’il s’est imposé en Afrique du Nord pour finir par engendrer des guerres à n’en plus finir et des révolutions squattées !
LE GRAND PROGRÈS C’EST LES GRANDES FACTURES POUR TOUS, DU CHÔMAGE POUR TOUS ET DU TRAVAIL NON RÉMUNÉRÉ POUR TOUS. Admirez la réalité et évitez les fadaises ! Chaque entreprise renvoie des salariés pour économiser quoi sinon ce qui nous coûterait quelques francs ou quelques centimes sur un produit pourtant mondialisé. Ici les téléphonistes remplacées par l’automate. Tapez 1 puis 2 puis 3 puis 4 puis 5 etc. Au guichets, moins de personnel, plus de ticket d’attente. Là c’est l’hôpital qui liquide les facturistes, et qui vous envoie les factures dans l’anarchie la plus complète. Il n’y a plus de factures périodiques avec les récapitulatifs des frais. Les escrocs ont les coudées franches et les services aux faux-réfugiés et escrocs de passage peuvent être soignés sur votre dos. Et nos bobets des Conseils d’Etat et de la politique, de geindre qu’ils ne peuvent pas contrôler les caisses maladie, pas plus que nous d’ailleurs.
Et puis pendant que des millionnaires installés par la politicaille écolo-pastèque imposent la dictature des déchets, vous passez votre temps à trier manuellement, ce que devraient faire ces entreprises bidouillées sur le dos de tous par des gens qui n’ont jamais travaillé. Et les heures s’accumulent, sans rémunération, ni assurance accidents, pour tout ce que vous faites désormais. Encore la taxe aux sacs pour parfaire ce mécanisme totalitaire. Alors qu’en Suisse des tas d’ingénieurs sont capables de faire des machines pour trier automatiquement les ordures. Idem avec les produits dépendants des programmations informatiques systématiquement bâclées par manque de lignes de code et des produits bugués jamais terminés, dont les échecs vous rendent esclaves de l’informatique. Et après 2 ou 3 ans, c’est soi-disant dépassé, ils ont foutu dehors les programmeurs qui tricotaient leur bon temps et on doit tout perdre et tout recommencer sur na nouvelle version X d’une lignée d’échecs soigneusement organisés pour nous pomper le maximum de fric. .
LA GRANDE SAGESSE DES SUISSES C’ÉTAIT DE NE PAS ÊTRE PRESSES, d’attendre que les autres se cassent la gueule et de voir après combien on avait économisé. Aujourd’hui personne ne réfléchit, on jette le fric par les fenêtres et on demande toujours plus d’impôts et de taxes, parce que ceux qui sont au pouvoir pratiquent la corruption et la compromission à haute dose et trafiquent avec les commissions, les miles etc, les “retours d’ascenseur” avec les demandes d’offres et les enveloppes décachetées en douce pour aviser les copains comme avec les élections votations. https://lesobservateurs.ch/2017/12/09/fraudes-electorales-consequentes-suisse-canton-de-vaud-particulierement-a-lausanne/ . Et ce en dehors des cas des fournisseurs qui pipent leurs offres et se partagent le marché à tour de rôle. Exemple lointain, l’affaire Savro en Valais. https://www.letemps.ch/suisse/2005/08/31/affaire-savro-trente-ans-apres-verite-coupable
Un mélange subtil de progressisme scienteux totalitaire et de charia millénaire, voilà l’avenir radieux de l’occident. Et comme le progressisme ne tient qu’à quelques misérables fibres optiques, un ou deux transformateurs et quelques lignes à haute tension…
“Nos pouvoirs publics ne comprennent pas du tout ce qui se passe, parce qu’ils sont tous issus de l’ancien monde.” tellement vrai!!
Regardons encore l’architecture de l’EPFL: Aebischer a fait le Learning center, “la vague rolex” ce bâtiment est le pire non-sens du point de vue thermique et densification et il est censé permettre de former les ingénieurs en charge des contraintes de l’habitat du futur!!!
L’autre grande réalisation d’Aebischer est le totalement démesuré puisque jamais rentabilisé “Convention center” à l’image de la seule mégalomanie…Jamais rentabilisé pour la partie publique du partenariat puisque la partie privée fait du bénéfice…C’est une honte de plus à mettre au compte de ce mégalomane de l’ancien monde, propulsé à ce poste par des appuis politiques tout aussi anachroniques…
QUELS GÂCHIS!! avec nos impôts!!!
“Avec la technologie, on devient plus humain” je pense que c’est exactement l’inverse!!!
Les ordinateurs devaient soi-disant nous faire gagner du temps…Que fait l’humain de tout ce temps gagné?? C’est exactement l’inverse qui s’est produit: l’humain est déshumanisé, forcé à suivre le rythme des machines qui elles n’ont aucun besoin d’entretenir des liens chronophages, non directement rentables économiquement mais fondamentaux! (famille, société, Nature et vie sauvage)
Voir l’excellent documentaire: “Tout s’accélère” de Gilles Vernet, commenté ici: https://youtu.be/TIvXy024FS0
Par contre je suis entièrement d’accord avec ça:
“Aebischer nous a fait perdre en quelque sorte dix ans. Son Human Brain Project est une absurdité: on ne va pas faire un ordinateur qui copie le cerveau, on n’a jamais fait un avion qui copie les oiseaux. Il faut arrêter de vouloir imiter le cerveau.”
« L’intelligence artificielle n’a rien d’intelligent et rien d’artificiel. C’est autre chose, les mots sont mal choisis, il faut plutôt parler de «machine learning», d’algorithmes auto-apprenants. »