Une sorte de socialisme souriant et communautariste, où tout va bien tant que l’on se contente de l’offre de l’Etat.
Article très complet du Temps Le paradis suédois, mythes et vérités.
La Suède sociale, c'est beau, c'est blond, ça fonctionne, mais c'est aussi:
La retraite à 67 ans, 1er et 2e piliers à 50% du dernier salaire, très peu de 3e piliers et, par conséquent, un troisième âge en difficulté économique croissante.
57% d'impôts sur le revenu.
Un congé parental commun de 480 jours mais plafonné à la moitié du salaire moyen, et les crèches restent payantes.
Un chômage à 8%, dont 24% des chômeurs âgés de moins de 25 ans. Pas de filière professionnelle. Une durée des allocations en diminution et des rentes elles aussi plafonnées à la moitié du salaire moyen.
Un paradis un peu sec, mais qui reste nourrissant, un peu comme une biscotte.
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Justement, je ne sais que penser. Les critiques formulées dans l’article me semblent superficielles eut égard à…. À ma récente lecture du livre de Roland Huntford. “Le nouveau totalitarisme” (le paradis suédois, Fayard 1975). Lecture difficile à cause des deux faces du meilleur des mondes. Encore une fois, des gens plus talentueux que moi tireront meilleur profit d’une telle leçture. Quoi qu’il en soit, ce monde ne m’est pas étranger. Me lecture fut ponctuée de souvenirs d’expériences. Alors, me suis-interrogé, qu’en est-il de la Suède d’aujourd’hui? La retraite à 67 ans ne témoigne pas d’une société totalitaire. Mais, visitant un site de l’Etat suédois, qu’elle ne fut pas ma surprise d’y trouver écho dans des documents soviétiques d’époque (1960). Une tonalité propagandiste.
Par contre des passages de l’article concernant la Norvège étaient plus explicites. “Tout passe par le parti…” “L’individu n’existe pas face au groupe” (signalé aussi par Huntford). “Il ne faut pas apparaître comme trop brillant, trop différent, il ne faut pas trop se différencier…”!
Boukovsky pensait à moins que cela en s’étonnant de notre passivité!