Au sommaire de ce journal du vendredi 31 mars 2017 : 1) Politique / Le gouvernement à genou en Guyane ; 2) Société / Les Français toujours accusés de racisme ; 3) Économie / L’économie américaine stimulée par Trump ? 4) Sciences / Mars, le rêve terrien ; 5) L’actualité en bref.
En marche vers le clientélisme. Jeudi, Emmanuel Macron était à Saint-Denis. Comme expliqué dans son communiqué, l’ancien banquier allait à la rencontre d’une centaine de JE CITE “personnes au parcours remarquable issues de quartier populaire”. L’occasion de s’assurer un électorat avec des éléments de langage recyclé…
“J’ai un ennemi, c’est l’assignation à résidence”. Une phrase qui en rappelle une autre… prononcée également dans le contexte présidentiel… il y a 5 ans… ça vous dit quelque chose ?
He oui, décidément, le banquier Rothschild endosse bien Emmanuel Hollande, son nouveau nom prononcé par François Fillon jeudi. En effet, après le rapprochement de Manuels Valls vers le mouvement en Marche, il est bien difficile de ne pas voir le gendre idéal en marche comme le digne successeur de François Hollande. D’ailleurs, à ce titre, le déplacement d’Emmanuel Macron a saint-Denis en banlieue parisienne n’a pas démérité… Les efforts pour employer les vieilles méthodes clientélistes de la gauche dans les quartiers défavorisés étaient à l’honneur. S’affichant comme opposant premier au Front National en voulant lutter contre la pauvreté, Macron a joué de la mandoline égalitariste devant un public conquis… mais trié sur le volet.
Macron n’en était pas à son coup d’essai. Le banquier s’était déjà astreint à rencontrer des “jeunes talents” aux Mureaux mi mars lors d’une réunion organisée par Yassine Belattar, un humoriste.
Le paquet sur les banlieues et les jeunes issus de l’immigration. Voilà l’intention d’Emmanuel Macron… au moins sur le papier… Car sur la facture, mieux vaut éviter les chiffres, sinon, on aura le tourni. Un peu comme avec le quinquennat Hollande… D’ailleurs, face au rapprochement entre Hollande et Macron fait par François Fillon, le banquier n’a pas manqué de réagir avec une bonne dose de drague pour la diversité…
Un commentaire qui plaira sans doute aux banlieues, mais aussi à Delphine Ernotte, la patronne de France Télévision…
Et il faudra bien cela pour qu’Emmanuel Macron se rabiboche avec la patronne de France Télévision… En effet, emboîtant le pas à Jean-Luc Mélenchon, le banquier a refusé de participer au débat du 20 avril prochain… Les deux candidats considèrent en effet que la date est trop tardive, à 24h de la clôture de la campagne officielle. Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel s’est d’ailleurs saisi de l’affaire, pour autant, malgré une longue discussion jeudi soir, aucune autre solution n’a été trouvée… La présence de Marine Le Pen et François Fillon n’est donc pas encore certaine. En effet, les deux candidats estiment que si les principaux candidats ne sont pas présents, le débat perd de son intérêt… Ils ont ajouté avoir suffisamment de choses à faire pendant cette campagne pour ne pas avoir à courir en plus les plateaux télés.
Et en attendant les débats, François Fillon poursuit sa visite en Bretagne. Terre historiquement de gauche, le candidat reçoit pourtant un accueil chaleureux depuis plusieurs jours… De quoi lui remonter le moral.
Et si la gauche ne faisait plus recette en Bretagne ? C’est en tout cas la bas que François Fillon oublie les affaires ressassées dans les salles de rédactions parisiennes. En meeting à Quimper dans le Finistère, le candidat des Républicains a reçu un accueil chaleureux et semble enfin remonter la pente. Bien que les sondages – maintes fois battus en brèches – placent toujours Fillon en dessous des 20 %, sa popularité semble reprendre du poil de la bête. Sa prestation au Medef en début de semaine était appréciée et il en était de même devant les agriculteurs de la FNSEA, même si Macron a également tiré son épingle du jeu à grands coups de pipotron… Le début de semaine du candidat de la droite parlementaire commençait à Nantes avec un meeting très réussi. 5000 personnes étaient au rendez-vous… 5000 personnes devant lesquelles François Fillon n’a pas molli dans ses attaques contre le pouvoir politico-médiatique qui s’est abattu sur lui.
A Brest et à Quimper, au bon accueil du public s’est ajouté François Baroin, sur le devant de la scène. Figure sarkozyste capable d’incarner le rassemblement, la présence de l’ancien ministre de François Fillon rassure la famille politique et le destine probablement à Matignon en cas de victoire. A à peine plus de 3 semaines du 1er tour de l’élection présidentielle, le candidat de la droite est donc dans une bonne passe. Les enquêtes de tendances sur le net de Filteris, (ILLU https://twitter.com/filteris/status/847663496409960448 ), place François Fillon en 2e position avec plus de 22 % derrière Marine Le Pen à 23,5 %. La sortie de ces nouveaux chiffres a d’ailleurs provoqué un petit séisme sur les réseaux sociaux… critiquant l’objectivité des résultats obtenus. Le patron de Filteris a d’ailleurs réagi avec humour à ce sujet (ILLU https://twitter.com/filteris/status/847495970623557632 ). Quoi qu’il en soit, après de longs moments d’incertitudes et de flottements, le candidat Fillon sort bel et bien la tête du trou. Galvanisé par des petits succès successifs, il se risque à affirmer à qui veut l’entendre qu’il va gagner l’élection… Un pied de nez à l’Elysée, qui ne mange pas de pain.
Les animaux dans la campagne. Ils n’ont pas le droit de vote, ne donnent pas leur avis dans les sondages… pourtant, ils jouent gros avec la présidentielle. Alors qu’Emmanuel Macron a ouvertement critiqué les associations de protections animales devant la FNSEA jeudi, la condition des bêtes à plumes et à poil est souvent absente des débats. Entre l’ultra libéralisme promoteur d’usines concentrationnaires, l’abattage rituel et le lobbying des laboratoires pharmaceutiques et le l’agroalimentaire… le sujet est plus complexe qu’on ne le croît. Tour d’horizon.
La protection animale priorité nationale, c’est la promesse numéro 137 du programme de Marine Le Pen. Pour ce faire, la candidate du FN souhaite notamment interdire purement et simplement l’abattage sans étourdissement. La mesure mettrait ainsi un terme à la mise à mort halal ou casher telle qu’elle est pratiquée en France, grâce à une dérogation à la loi qui oblige à un étourdissement ante mortem. Le thème a d’ailleurs fait l’objet de travaux du collectif Bellaud Argos du FN, présidé par l’eurodéputé Sophie Montel. Un thème auquel s’intéresse également Debout La France puisque Nicolas Dupont-Aignan souhaite interdire la viande issue de ces circuits dans les services de restauration des municipalités mais également négocier avec les cultes. Le débat autour du sujet n’est ni nouveau ni propre à la France. Certains imams, peu nombreux, estiment que la polémique n’a pas lieu d’être. En effet, pour eux, l’exigence islamique porte sur le fait que l’animal soit vivant au moment de l’égorgement… et non pas qu’il soit nécessairement conscient. Une piste consensuelle qui est déjà appliquée en Suisse, en Suède ou en Norvège par exemple… toutefois, les pratiquants les plus rigoristes parmi les musulmans et les juifs considèrent que la technique n’est pas halal ou casher.
De manière plus générale, plusieurs candidats à la présidentielle s’intéressent aux conditions dans les abattoirs. Benoît Hamon préconise dans ce cadre de suivre les recommandations de la commission d’enquête parlementaire présidée par Olivier Falorni, le rival de Ségolène Royal dans la Charente-Maritime. Une incantation qui peut sembler prometteuse. En réalité, la commission n’a recommandé que des mesures d’ores et déjà exigée par la loi, mais qui ne sont pas appliquées par les abattoirs. C’est dans cette perspective que Nicolas Dupont-Aignan souhaite multiplier les inspections, sans pour autant préciser si elles seront intempestives ou sur rendez-vous… ce qui change tout. Le président de Debout La France est également pour la mesure récemment votée en faveur de l’installation de vidéosurveillance… et appelle de ses voeux l’interdiction de la consommation de la viande de cheval.
Certains candidats prouvent dans leur programme qu’ils déplorent l’industrialisation à outrance de l’agriculture. Dans ce cadre, Marine Le Pen souhaite refuser les ferme-usines du type “ferme des 1000 vaches”. Emmanuel Macron prend quant à lui d’énormes précautions rhétoriques. S’il souhaite en finir avec la commercialisation d’oeuf de poules en batterie à l’horizon 2022, il souhaite moderniser les exploitations ayant JE CITE “ un impact positif sur l’environnement et le bien-être animal”… On ignore si cela signifie que de nouvelles normes verront le jour, quitte à achever les petits agriculteurs déjà en difficulté, ou s’il faudra favoriser les grandes exploitations types usines où les autorités considèrent que le bien-être animal est respecté tant que le taux de mortalité n’excède pas la moyenne.
Certains candidats n’ont pas oublié de séduire l’électorat des chasseurs français, lesquels sont plus d’un million en France. Votant majoritairement à droite, ils n’ont plus de candidat attitré comme ce fut le cas en 2002 avec Jean Saint-Josse ou en 2007 avec Frédéric Nihous du parti Chasse pêche nature et tradition, CPNT.
Si Emmanuel Macron annonce timidement dans ses pages programmatiques qu’il souhaite encourager la chasse, à l’instar de François Fillon, ce dernier ajoute également la simplification des contraintes administratives pour ceux qui la pratiquent.
Plusieurs candidats souhaitent favoriser la création de fermes pédagogiques. C’est le cas de Jean-Luc Mélenchon, qui souhaite inscrire le droit des animaux dans la Constitution, et de Nicolas Dupont-Aignan… mais aucun ne précise si les vaches à hublots font partie des réjouissances. Le candidat de Debout la France ajoute à son programme la fermeture des élevages d’animaux pour leur fourrure.
Moins complexe et plus populaire, les mesures concernant les animaux de compagnie sont plus nombreuses dans les programmes présidentiels. Là encore, Nicolas Dupont-Aignan est en pointe. Pour ce thème, il recueille d’ailleurs 19,6/20, (ILLU https://www.politique-animaux.fr/nicolas-dupont-aignan?theme=animaux-de-compagnie )la meilleure note attribuée par l’association de protection animale d’extrême-gauche L214 sur le site de notation des candidats et élus en fonction de leur position sur la protection animale. Le candidat affiche notamment une volonté d’interdire les euthanasies non justifiées médicalement et la vente d’animaux par les particuliers sur internet. Autre thème traité par les candidats, l’expérimentation animale pour la recherche. Benoît Hamon, qui a fait alliance avec le candidat écologiste, envisage de développer les alternatives à l’expérimentation animale, une orientation également souhaitée par Jean-Luc Mélenchon, Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen. La mesure est évidemment plus difficile à plébisciter dans les rangs où les lobbys pharmaceutiques ont pignon sur rue…
1) Politique / Le gouvernement à genou en Guyane
Des excuses pour pouvoir redémarrer les négociations en Guyane ! Les ministres en déplacement dans ce territoire d’Outre-mer se sont mis à genou devant les manifestants, commettant au passage une grave faute de cohérence politique en parlant de “peuple guyanais”.
Une chose est sûre, l’utilisation des excuses comme outil politique n’est pas une nouveauté…
Il suffisait de faire une bonne colère pour être exaucé ! C’est un peu ce que doivent ressentir les guyanais après que les ministres venus de Métropole leur ont présenté leurs excuses…
Après une mobilisation inédite dans le département d’Outre-mer qui a vu 15 000 personnes battre le pavé sur un territoire d’environ 250 000 habitants, et après le vote de la grève générale illimitée par la quai unanimité des 37 syndicats membres de l’Union des Travailleurs Guyanais. Les manifestants ont déjà obtenu beaucoup à commencer par… des excuses du ministre des Outre-mer Ericka Bareigts.
Des excuses donc mais aussi des excuses au dit “peuple guyanais”. Un terme loin d’être anodin et même riche de sens. En 1991, le Conseil d’Etat avait jugé anticonstitutionnel la notion de “peuple Corse” introduite par l’article 1 de la loi Joxe sur le statut de l’Île de Beauté.
En effet la République qui se veut une et indivisible ne peut reconnaître qu’un peuple… En admettant l’existence d’un peuple guyanais, le ministre socialiste ouvre la voie à la reconnaissance de peuples distincts basés sur de critères territoriaux voir raciaux…
Une erreur de vocabulaire lourde de sens quand on connaît le vrai visage de l’Union des Travailleurs Guyanais… D’inspiration marxiste et proche de la CGT, l’UGT défend des thèses proches de l’indépendantisme…
Mais l’heure n’est pas à l’indépendance mais aux cadeaux ! L’intérimaire de la place Beauvau Matthias Fekl a d’ores et déjà annoncé la création d’un Tribunal de Grande Instance, d’un centre pénitentiaire et la suspension de la cession d’un centre médical.
Et des cadeaux il devrait y en avoir d’autres, Mickaël Mansé porte parole du mouvement des “500 frères contre la violence”, annonce la couleur pour le prochain président… Pour lui, quel que soit le gouvernement” qui sera élu, les infrastructures réclamées sont dues à la Guyane…
Erreur de communication et excuses ne devraient pas favoriser les rapports futurs avec ce territoire. Plus généralement, c’est l’attitude de repentir permanent des politiques français qui s’excusent sans cesse depuis la mort de François Mitterrand et l’arrivée de Jacques Chirac aux affaires qui fragilise les politiques intérieurs comme extérieurs du pays…
On en viendrait presque à regretter tonton…
2) Société / Les Français toujours accusés de racisme
“Une France plus ouverte mais encore pétrie de préjugés racistes” !
C’est la conclusion du rapport de la Commission nationale et consultative des droits de l’Homme publié jeudi sur le “racisme”, “l’antisémitisme” et la “xénophobie”. L’organisme qui observe une baisse des actes racistes rappelle que cette tendance doit toutefois être “mise en perspective avec la hausse exceptionnelle observée en 2015”, à la suite des attentats. La lutte contre le racisme et l’antisémitisme comme grande cause nationale ! C’était le voeu de feu le 1er ministre Manuel Vall… Un voeu qui s’est réalisé ! Mieux encore !
Le racisme l’antisémitisme et la xénophobie auraient reculé. C’est le constat de la CNCDH, la Commission nationale et consultative des droits de l’Homme, une autorité administrative indépendant dirigée par la socialiste Christine Lazerges.
Cette officine indique une baisse des actes jugés racistes mais déplore les attitudes dites hostiles, qui elles, n’auraient pas disparu. Malgré le contexte terroriste, l’organisme rattaché à Matignon constaterait que “les Français jugent de plus en plus que l’intégration fonctionne bien et perçoivent une diminution du phénomène communautariste”. Des conclusions pour le moins étrange tant le phénomène de communautarisation de la société est criant… La mobilisation de la diaspora chinoise à la suite de la mort d’un de ses ressortissants lors d’une opération de police en est la plus récente illustration. Pour sa part, Jean-Luc Mélenchon n’avait pas hésité à qualifier l’ancien président du CRIF, Roger Cukierman, de “tout puissant” l’accusant même de donner des ordres à Manuel Valls et François Hollande accréditant un peu plus le sentiment de fragmentation communautaire du pays.
En matière de tolérance, la CNCDH voyant son indice passer de 54 en 2013 à 65 aujourd’hui, estime que les Français refusent ce que l’organisme appelle “les amalgames”.
Concernant le racisme, si le phénomène est jugé en recul, il semblerait que ce soit “au bénéfice d’un racisme culturel, plus insidieux”. La présidente socialiste de la CNCDH, Christine Lazerges, évoque à ce propos “ceux qui ne supportent pas la musique africaine du voisin ou une femme voilée dans la rue”. La condamnation d’une Femen après la profanation d’une église ou la décapitation du père Hamel en juillet ne sont en revanche pas évoqués dans le rapport.
Autre aspect du brûlot, les Français seraient 39 % à penser que l’arrivée d’étrangers est la principale cause d’insécurité et 57 % estiment que les immigrés viennent en France pour profiter de la Sécurité Sociale. Enfin, en matière religieuse, près d’un citoyen sur 2 penserait que l’Islam est une menace pour l’identité de la France. La boucle est bouclée, avec un sondage IFOP qui affirme qu’à peine un tiers de Français se dit rattaché à un “destin commun”.
3) Économie / L’économie américaine stimulée par Trump ?
La quasi unanimité des médias américains et européens avaient affirmé que l’arrivé de Donald Trump au pouvoir serait une catastrophe pour l’économie du pays.
Ces prévisions semblent ne pas survivre à l’exercice de la réalité…
C’est le président de la Réserve fédérale de l’Etat de New York qui a le premier, du bout des lèvres admis que la politique économique du président Trump allait stimuler l’économie américaine… “Il semble probable que l’économie américaine s’oriente vers un environnement plus stimulant” a déclaré jeudi 30 mars William Dudley, qui siège à la Fed, la banque centrale américaine. Une de ses collègues, qui dirige une autre réserve fédérale d’un état américain, et qui siege aussi à la Fed, a plaidé le même jour pour une hausse des taux d’intérêts américains…
“Je ne pense pas qu’on en soit à retirer le bol de punch pour l’instant,” a encore ajouté William Dudley, “mais on va ajouter un peu plus de jus de fruit”. Traduction : plus besoin de griser artificiellement les marchés et les investisseur avec de l’argent gratuit, on va pouvoir leur redemander de payer pour emprunter.
Pendant la campagne présidentielle américaine, certains membres de la Fed, la banque centrale américaine, étaient pourtant sortis de leur devoir de réserve, affirmant que l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche serait néfaste à l’économie du pays.. force est de constater, que 3 mois plus tard, le cataclysme annoncé n’est pas au rendez-vous, bien au contraire… Jamais la Bourse de New York n’a atteint de tels niveaux, franchissant le cap des 19 000 points deux semaines après l’élection de Donald Trump, et dépassant ensuite le cap historique et jamais atteint des 20 000 points deux mois plus tard, le 25 janvier. Depuis l’arrivée de Donald Trump et de son équipe aux affaires, ou plutôt, à la faveur de ses nombreuses annonces, y compris controversées, le chômage s’affiche en baisse …. tout comme le déficit budgétaire américain, dans des proportions inédites.
Les indices de confiance des investisseurs comme des entrepreneurs grimpent de leur côté en flèche. Pour ceux qui ne l’auraient pas remarqué, en France, une autre catastrophe est annoncée à grand renfort d’articles dans les journaux et de reportages ou d’interviews radio-télévisées… Si la France devait sortir de l’Euro, ou variante, revenir au franc ce qui est à peu près la même chose, c’est systématiquement la faillite de l’économie et la ruine des épargnants qui est envisagée. Mais à voir ce qui se passe aux Etats-Unis, ou encore à constater la vigueur de l’économie du Royaume-Uni après l’annonce du Brexit, il faut se méfier des prévisions économiques qui sont manifestement beaucoup moins objectives et sincères qu’elles n’en ont l’air…
4) Sciences / Mars, le rêve terrien
La conquête de mars, véritable bataille spatiale ! Après la Lune, les ingénieurs et les astronautes Russes et Américains ont un nouvel objectif : explorer la planète rouge. Un rêve qui devient peu à peu réalité.
Mars, le rêve rouge ! Après avoir conquis la Lune, l’appétit spatial des scientifiques n’en finit plus de grossir. Ainsi, depuis plusieurs décennies la Russie et les Etats-Unis se livrent une véritable bataille pour étudier une planète qui se trouve à 75 millions de kilomètres de la Terre. Retour en images de synthèses sur cette véritable bataille spatiale.
Et les avancées se poursuivent. En effet, la société américaine Space X a lancé jeudi sa fusée Falcon 9 dont le premier étage a déjà volé et a été recyclé. Une première qui pourrait révolutionner la conquête spatiale et réduire les coûts considérablement.
Et la France a également son mot à dire. Thomas Pesquet se trouve actuellement à bord de la station spatiale internationale. Le spationaute Français y mène des missions de maintenance et effectue plusieurs sorties dans l’espace. Thomas Pesquet a décollé le 17 novembre dernier à bord de Soyouz MS-03. Sa mission prendra fin en mai. Il est le 10ème Français à partir dans l’espace.
5) L’actualité en bref
La CGT a la gueule de bois ! Comme nous vous l’annoncions déjà le 3 janvier dernier, la CFDT devient la première organisation syndicale du pays. Le Haut conseil du dialogue social a rendu son rapport sur la mesure de la représentativité syndicale ce vendredi et c’est à la faveur des élections de décembre dans les Très Petites Entreprises que ce syndicat prend les devants sur son voisin marxiste de la CGT pour la première fois de son histoire. Nous reviendrons plus longuement sur ce bouleversement du syndicalisme français lundi.
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Pro et anti Erdogan se déchirent à Bruxelles ! Des violences ont éclaté jeudi à hauteur du consulat de Turquie. 3 Kurdes auraient été blessés et transportés à l’hôpital après avoir reçu des coups de couteau de la part de militants de l’AKP, le parti du président Recep Tayyip Erdogan. En cause : le vote pour le référendum sur le renforcement des pouvoirs du président turc.
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Une information qui nous vient du site d’information régional Lengadoc-info.comà présent : les viticulteurs du Gard victime de concurrence déloyale ! Les importations espagnoles viennent fausser la donne ! En réponse, les viticulteurs du Gard ont contrôlé plusieurs supermarchés de la région et ont constaté que de nombreuses production française sont labellisés alors qu’elles proviennent de l’Union Européenne. De nouvelles actions devraient être menées dans les jours qui viennent. Les viticulteurs ont lancé un ultimatum à la grande distribution de ne vendre que des vins français.
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Cadeau pour Jack ! L’ancien ministre de la culture Jack Lang est reconduit trois ans à la tête de l’Institut du Monde Arabe. Il faut dire que la gamelle y est bonne : 9 000 € par mois, seulement en rémunération. Sans compter les multiples retraites auquel a droit l’inventeur de la fête de la musique…A 77 ans, Jack a depuis longtemps dépassé l’âge de la retraite mais il préfère faire profiter de ses qualités de gestionnaire : moins de 800 000 visiteurs par an et une perte située entre 2 et 3 millions d’euros en 2016 alors que son budget est tout de même 18 millions annuel…
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