[…] Les chrétiens-démocrates n'en reviennent pas que Milo Rau, le metteur en scène, puisse faire jouer une troupe d'enfants au théâtre pour raconter l'affaire du pédophile Marc Dutroux. Le parti a même lancé une pétition pour attirer l'attention du garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas, afin de pour faire interdire cette série de « pièces d'enfants pour un public adulte ».
[…] « Faire incarner par ces enfants une histoire dont ils ne peuvent pas mesurer la gravité, les entraine à leur insu dans une situation indécente et traumatisante », assurent les pétitionnaires. […] L’implication d'enfants mineurs dans une telle représentation n'est pas sans poser de lourdes questions. »
Des questions que visiblement, le réalisateur Milo Rau ne s’est pas posées. « C'est un thème qui m'intéresse dans le théâtre depuis toujours, le statut du spectateur, le voyeurisme, ce qui se passe quand on regarde des enfants jouer cette affaire qui est peut-être un des derniers tabous de notre temps, la pédophilie, la mise en scène du corps de l'enfant et de l'émotion de l'enfant », a-t-il indiqué dans le dossier de presse.
Source : Valeurs actuelles
A l’école de Dany-le-Rouge ! Ces pourrisseurs de l’enfance auraient été pendus haut et court, tel Gilles de Rais, au moyen-âge, époque de Lumière si caricaturée par la rééducation nationale et où l’enfant était sacré.
Je suis horrifiée. Ayant vécu en Belgique, tous les Belges ont été traumatisés par l’enlèvement de ces fillettes et bien sur toutes les autres. Juste une question, les parents sont-ils au courant ??? Si oui, ont ils donné leur accord ??? je ne peux pas me l’imaginer.
Milo Rau, grand épateur (subventionné ?) de tout ce que les festivals “culturels” charrient de petits bobos-gogos en quête de vernis, ne savait sans doute plus quelle (im)posture adopter pour faire mouche. Voilà donc notre voyeur-scrutateur-du-voyeurisme (problématique éminemment neuve) s’emparant de l'”un des derniers tabous de notre temps”. C’est que Rau appartient à la caste frelatée des missionnaires assignant au théâtre la tâche, glorieuse entre toutes, de “bousculer la conscience des gens.” (Décidément, nous sommes gâtés, en Suisse, en statues du commandeur – cf. aussi Barfüss, l’autre grande conscience abonnée aux “controverses”) ! Mais, que dire de plus d’un théâtreux qui, naguère sur les ondes de FCult, confessait en gloussant : “Mon père était un intellectuel… un comble pour un Suisse”…
Rhétorique scandaleuse du gauchiste au dernier stade de la décadence: “un des derniers tabous de notre temps” ce qui sous-entend qu’il faut passer outre ce tabou et le briser.
La gauche, si prompte à imposer sa morale des droits de l’homme lorsqu’il s’agit de ses migrants bien-aimés, ne parle plus ici de valeurs, d’enfance à sauvegarder, de maturité sexuelle mais de tabou, glissement sémantique qui contourne toute l’horreur du propos pour mieux souiller l’innocence.
Le Monde et Libération, journaux orientés à gauche, avaient contribué à la diffusion de ces “idées”, en publiant des pétitions et des articles. Aujourd’hui c’est ce même torchon Le Monde qui pense pouvoir faire la loi sur Internet via son décodex.
On comprend mieux pourquoi la gauche se marie aussi bien avec certains dogmes qui n’interdisent pas les relations sexuelles avec les enfants.
Il y a quand même des grands malades….
La pédophilie n’est pas un tabou, c’est un crime contre l’humanité.