Nos lecteurs nous écrivent
A l'école on nous apprend qu'en Suisse il y a une stricte séparation des pouvoirs entre le politique et le judiciaire. Si, au Grand Conseil, un député s'avise à évoquer la justice, il sera vite remis à l'ordre.
C'est donc avec indignation que j'ai lu dans 24 Heures du 23 janvier que des élus de gauche, dont des juristes et un avocat, avaient manifesté devant les locaux de la Justice de Paix de Lausanne en faveur de migrantes.
Il est vrai que les gens de gauche partent du principe que le monde n'est qu'un village et qu'il faudrait accueillir la misère du monde entier. Il est vrai aussi qu'en fonction de ce principe, la gauche a un nouveau slogan : « Les autres avant les nôtres », c'est-à- dire les migrants d'abord !
Quel que soit le prétexte d'une manifestation, la gauche devait faire preuve d'un minimum d'éthique et s'abstenir de manifester devant un bâtiment de l'Ordre judiciaire.
François Brélaz, candidat libéral-conservateur au Grand Conseil, Cheseaux-sur- Lausanne
Lettre adressée également à 24 H
Entre une partie de la gauche qui viole la séparation des pouvoirs, et de l’extrême-gauche qui manifeste dans les rues avec violence, on est servi. Et ce sont ces énergumènes qui se permettent ensuite de faire la morale au bon peuple et de traiter leurs détracteurs et leurs adversaires politiques de partisans d’extrême-droite rappelant les heures les plus sombres de notre histoire ?
There was a vote: February 2014. No immigration