Les titres : Union Européenne / Populisme italien : Beppe Grillo Grillé – Economie / Mars met la main sur le business des animaux domestiques – Europe / Le programme Erasmus fête ses 30 ans – International / Vers la fin de Boko Haram ?
Cap sur l’Elysée
A deux jours du premier débat entre les candidats de la Belle Alliance Populaire, l’engouement pour l’élection est à la peine. Après la réussite de la primaire de la droite, l’échec symbolique pour la gauche semble inévitable… Le peu d’intérêt pour l’élection du poulain du camp sortant rend difficile la médiatisation les candidats et certains sont plus à la peine que d’autres…
Dur dur d’être socialiste après le quinquennat Hollande. Alors que la primaire devrait battre son plein, la dynamique tourne au ralenti. Pourtant, le défi est de taille car la primaire de la droite avait réussi à catalyser l’essentiel des regards. Avec plus de 4 millions de votants à chacun des deux tours, la barre est placée très haut pour la gauche qui semble n’avoir aucune chance sur le plan de la mobilisation. Par ailleurs, le prix de la participation fixé à 1 euro par vote ne permettra pas non plus au candidat élu de partir dans la course à l’Elysée avec un pactole confortable comme c’est le cas pour François Fillon.
Le calendrier des débats, puis des élections, concentré sur le mois de janvier a rendu la médiatisation difficile puisque de courte durée. Certains candidats, dont Vincent Peillon, s’étaient d’ailleurs plaints de leur peu de visibilité. En effet, l’ancien ministre de l’Education nationale avait fait pression sur France 2 pour avoir droit à son heure de gloire. Il n’a finalement eu qu’une demi-heure avec l’Entretien Politique, une émission presque taillée pour lui. En effet, au vu de son programme, le silence peut paraître profitable. La courte durée de l’apparition de Peillon a permis de ne pas s’appesantir sur ses propositions parfois hallucinantes, notamment sur l’éducation. Il milite notamment pour l’obligation d’établir des quotas de mixité dans les établissements privés et également pour la scolarisation dès le plus jeune âge. Pour cet idéologue, la République doit se charger de l’éducation des enfants et non pas seulement de les instruire. Son attitude lorsqu’il était au ministère de l’éducation nationale l’avait d’ailleurs bien démontré, notamment quand il faisait convoquer les parents qui ne souhaitaient pas voir enseigner la théorie du genre à leurs bambins. De même, la réforme des rythmes scolaires permettait d’imposer une omniprésence de l’école dans la vie des enfants, y compris avec des activités périscolaires souvent empreintes d’idéologie… Une idéologie que le candidat Peillon veut parvenir à infiltrer dans les établissements privés, et sans doute prioritairement les écoles catholiques… qu’il n’affectionne pas particulièrement.
Malgré cette obsession pour les bambins, Vincent Peillon a choisi de ne pas mettre l’accent sur les meetings pour cette campagne, préférant visiter la maison de retraite de Caudebec-Lès-Elbeuf, en Seine-Maritime. Soulignons toutefois que l’ancien ministre du mammouth a consenti à faire une entorse à son règlement laïciste en acceptant de partager la galette des rois avec les personnes âgées. Espérons qu’il n’aura pas évoqué son soutien sans faille aux lois en faveur de l’euthanasie.
Du côté d’Arnaud Montebourg, on a choisi un public … moins captif à Blanzy en Saône-et-Loire. 500 personnes étaient réunies pour écouter l’ancien ministre du redressement productif sans marinière mais toujours avec le Made in France vissé à la gorge. Une stratégie qui semble toutefois payer puisqu’il est désormais favori des sondages avec une victoire sur Manuel Valls au 2e tour.
Une tendance qui se retrouve d’ailleurs dans les meetings puisque l’ancien Premier Ministre, en meeting à Liévin dans le Pas-de-Calais, n’a pas poussé les murs. Parti avec la petite ambition de réunir 400 personnes, c’est finalement la moitié qui a fait le déplacement pour écouter l’ancien premier ministre s’épancher sur sa “mission” au service de la France…
Benoît Hamon est celui qui parvient le moins mal à se faire entendre en réunion… A Nancy, 700 personnes étaient venues l’écouter selon les organisateurs. Un auditoire assez faible pour une ville de 100 000 habitants… contre 7 000 pour Blanzy.
Les foules ne se bousculent donc pas pour écouter les candidats de la Belle Alliance lors de leurs meetings gratuits… Ségolène Royal, qui s’était entourée du “chanteur” Cali lors de sa campagne présidentielle en 2007 pourra peut-être leur prêter son trouvère. Peu de chances toutefois de le retrouver dans une réunion de Valls contre qui le ministre de l’écologie ne cesse de tirer à boulets rouges, avouant à qui veut l’entendre qu’elle n’exclue pas de soutenir Emmanuel Macron si la primaire était remportée par Manuel Valls. De quoi comprendre pourquoi la primaire de la gauche n’intéresse pas grand monde !
Et dans cette campagne présidentielle, il n’y a pas que les deux gros partis… Lundi, Nicolas Dupont Aignan, le président de Debout la France, a prononcé les traditionnels voeux à la presse. L’occasion de revenir sur le rôle des médias dans la campagne.
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Effectivement, Emmanuel Macron bénéficie d’un soutien évident des médias. Candidat en Marche mais surtout en marge des partis avec son mouvement sans cadre, l’ancien banquier Rothschild est parvenu à se créer une image de renouveau sans “casseroles” … un peu comme Nicolas Dupont-Aignan…
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Union Européenne / Populisme italien : Beppe Grillé
Manœuvres politiques du côté de Bruxelles. A une semaine de l’élection du nouveau président du Parlement européen, le mouvement 5 étoiles de l’Italien Beppe Grillo et le groupe de l’Alliance des Libéraux et démocrates européens ont tenté de se rapprocher… en vain. Ce revirement pourrait coûter cher au président du groupe libéral Guy Verhofstadt, candidat à la présidence du parlement mais aussi au mouvement 5 étoiles largement discrédité. Pierre Bergerault
Petite trahison entre ennemis au Parlement Européen. Le mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo devait quitter le groupe eurosceptique présidé par Nigel Farage et rallier le groupe de l’Alliance des Libéraux et démocrates européens, l’ALDE auquel appartient le parti centriste français UDI. Le fondateur du parti populiste italien en avait fait la demande par un vote de ses militants sur Internet. Mais surprise ! Alors que le président du groupe des libéraux-centristes, le belge Guy Verhofstadt, avait personnellement négocié en faveur de cette adhésion, son groupe a rejeté cette proposition !
Un retournement de situation qui contrarie les plans des deux chefs de parti. Guy Verhofstadt, pourfendeur du populisme, est largement décrédibilisé auprès de ses partisans en tentant une alliance contre nature dans le seul but de récupérer 17 eurodéputés. Une alliance qui aurait fait des libéraux et démocrates la 3ème force du parlement et les aurait placés en position idéale pour l’élection du président du parlement européen pour laquelle Guy Verhofstadt est candidat. De son côté, Beppe Grillo souhaitait siéger au parlement avec le groupe le plus libéral et pro-UE alors que son mouvement souhaite un référendum sur le maintien ou non de l’Italie dans la zone euro.
Pourquoi donc avoir voulu quitter son groupe eurosceptique pour un groupe libéralo-centriste ? Plusieurs explications à cela : un certains besoin de normalisation qu’éprouve les meneurs du mouvement 5 étoiles mais aussi les dissensions avec leurs alliés britanniques du UKIP. En effet, les relations se seraient dégradées entre les deux partis au moment du Brexit. Dès lors, les populistes italiens se sont mis en recherche d’un nouvel allié, allant même jusqu’à tenter de séduire les écologistes qui ont immédiatement refusé de s’allier en raison de leurs oppositions concernant l’intégration européennes et l’immigration.
Si Beppe Grillo ne retrouve pas d’alliés, il pourrait dire adieu aux avantages qu’offre l’appartenance à un groupe : en premier lieu les 680 000 € de participation parlementaire mais aussi les temps de parole privilégiés ou encore la participation aux commissions. Politiquement, le mouvement populiste italien pourrait payer très cher ce reniement en cas d’élections anticipées en 2017 suite à la démission de Matteo Renzi. Le mouvement 5 étoiles avait un boulevard devant lui et semble avoir gâché ses chances. Faute de ligne politique claire, de réelle identité doctrinale ou idéologique, Beppe Grillo et les siens pourraient bien ne pas survivre à une telle crise.
Economie / Mars met la main sur le business des animaux domestiques
Le groupe Mars, qui fabrique et commercialise notamment les barres Mars mais aussi les M&M’S, les Snickers, ou encore les chewing-gum Wrigleys… est aussi le numéro 1 mondial de l’alimentation animale. Sa boulimie est sans limite puisque le groupe vient de se porter acquéreur de cliniques vétérinaires aux Etats-Unis. Explications Natasha Koenigsberg.
L’aventure que Mars est en train de vivre est la démonstration parfaite d’une croissance verticale réussie, suivie d’une croissance horizontale à réussir… La croissance verticale d’abord : le groupe Mars, ces dernières années, s’est porté acquéreur de tout un tas d’entreprises de son secteur, l’agro-alimentaire… Dernière acquisition en date : les chewing-gum Wrigley’s, rachetés 23 milliards de dollars, rien que ça, au milliardaire Warren Buffet… il a fait une belle plus value au passage… Mars détient aussi, dans l’alimentation humaine, des marques comme Uncle Ben’s, Ebly, ou encore Suzi Wan…. pour ne citer que celles connues en France
Mais Mars est aussi le numéro 1 mondial de l’alimentation animale, pour les animaux domestiques s’entend… c’est encore de la croissance verticale : Mars a racheté la division agro-alimentaire de Procter et Gamble, résultat, des marques comme Royal Canin, Pedigree ou Whiskas font aujourd’hui partie de l’univers Mars… Mais une fois que l’on est numéro 1, en concurrence directe avec Nestlé, le numéro 2… et qu’il n’y a rien d’autre à racheter sur le marché pour l’instant, on met la croissance verticale de côté, et l’on s’occupe de la croissance horizontale…
C’est ce que fait le groupe depuis peu : en faisant un chèque de 9 milliards de dollars, Mars s’est porté acquéreur d’un réseau de plus de 400 cliniques vétérinaires aux Etats-Unis… Quand on vend des croquettes pour chien et chat, mais aussi tout ce qui gravite autour des animaux de compagnie, mettre la main sur des cliniques vétérinaires c’est tout simplement mettre la main sur un exceptionnel réseau de vente. Votre chat est trop gros : bam, donnez lui ses croquettes spéciales… il est stérilisé : bam, encore d’autres croquettes spéciales, et le vétérinaire de la clinique appartenant à Mars de vous offrir des échantillons de croquettes fabriquées par Mars que bien entendu votre chien ou chat adore, et que vous n’aurez pas le coeur de ne pas lui acheter.. d’autant que le vétérinaire vous a promis, juré, qu’elles étaient faites pour lui…
Ce n’est pas la première fois que Mars fait le coup : il était déjà propriétaire de deux autres réseaux de cliniques pour animaux aux Etats-Unis.. Reste à savoir si demain, un géant de l’agro-alimentaire pourrait se porter acquéreur de cliniques pour humains, ou, pourquoi pas de salles de sport..ce serait aussi … finalement … une forme de croissance horizontale comme une autre…
Europe / Le programme Erasmus fête ses 30 ans
Erasmus fête ses 30 ans ! Le programme d’échange entre les écoles et universités européennes est l’une des rares satisfactions de la construction européenne. Depuis sa création, plus de 600 000 Français sont allés étudier ou travailler à l’étranger en revanche le programme est loin de faire l’unanimité chez les universitaires français. Floriane Jeannin
Erasmus souffle ses 30 bougies ! Le programme d’échanges entre pays européens fondé en 1987 a fourni des bourses à plus de 3 millions d’étudiants dont 620 000 français. Dès sa création, ce système a tout pour séduire, placé sous le patronage du moine humaniste et théologien Erasme il permet aux étudiants de grandes écoles et d’universités de passer un semestre voire une année chez des voisins européens et d’y découvrir un autre système d’enseignement, une autre culture ainsi que d’y parfaire des compétences en langue étrangère.
Rendu célèbre par le film l’Auberge Espagnole, le programme est cependant très inégal. Ainsi un étudiant français qui ira dans un pays nordique ou anglo-saxon sera confronté à un niveau élevé et de véritables exigences linguistiques, en revanche le choix d’un pays d’Europe Centrale ou Méridionale sera souvent beaucoup moins exigeant en terme de niveau quand il ne s’agit pas de quasi-vacances… Inégal, le programme n’en n’est pas moins un bel outil pour permettre de mieux connaître et de mieux comprendre l’Europe. De 11 pays à l’origine du projet, ils sont aujourd’hui 33 à participer avec 169 pays partenaires comme la Macédoine ou la Suisse. Le programme a un coût : les étudiants bénéficient en effet de subventions communautaires mais aussi de bourses délivrées par les conseils régionaux, des bourses de montant très variables selon le territoire. Les grandes écoles peuvent également mettre la main à la poche pour aider leurs étudiants.
Le programme séduit, et serait même un rempart contre le chômage puisque les participants risqueraient deux fois moins de devenir chômeurs et plus d’un stagiaire Erasmus sur trois s’est vu proposer un poste dans son entreprise d’accueil. Des bons résultats qui sont dus au programme mais aussi au profil des étudiants réputés plus audacieux et capables de s’adapter. Cerise sur le gâteau 27 % des étudiants disent avoir fait la connaissance de leur conjoint lors de leur séjour.
Loin des objectifs fixés initialement, seuls 3 % des étudiants français partent à l’étranger dans le cadre de ce programme, bien loin des 20 % fixés pour 2020. La faute à des manques de budget et des lourdeurs administratives mais aussi au fait que de nombreux étudiants rechignent à tenter l’aventure à l’étranger. A cela s’ajoute la défiance à l’encontre de ce programme par de nombreuses filières comme certain master de droit qui y voient plus une année sabbatique qu’une véritable expérience…
International / Vers la fin de Boko Haram ?
Boko Haram pourrait être éradiqué ! Après des années de massacres et d’enlèvements, le groupe terroriste subit de lourdes pertes et est en net recule. Le chef de l’organisation aurait même été arrêté par les services de sécurité du Nigéria. Cependant une vidéo est venue semer le doute quant à la disparition du groupe qui a prêté allégeance à l’Etat Islamique. Thibault Bastide
Est-ce la fin de Boko Haram ? Le mouvement djihadiste d’Afrique de l’Ouest a accusé plusieurs pertes importantes ces derniers mois. Tout d’abord, les services de sécurité du Nigeria ont annoncé avoir arrêté le chef du groupe terroriste, Abu Musab Al-Barnawi. Cependant une incertitude plane au dessus de Boko Haram. Le chef du groupe terroriste est contesté en son propre sein. En effet, en 2016, l’Etat Islamique avait annoncé le remplacement d’Abubakar Shekau à la tête de Boko Haram. Une décision contestée et démentie par le principal concerné. Pourtant, l’Etat Islamique, a qui Boko Haram a prêté allégeance, avait reconnu Abu Musab Al-Barnawi comme étant le chef du groupe terroriste. Une dissension qui a perturbé Boko Haram, pourtant très actif au Nigéria, au Niger, au Tchad et au Cameroun. Originaire du Nord-Est du Nigeria et ayant pour objectif d’instaurer un califat et d’appliquer la charia, le groupe islamiste a multiplié les attaques meurtrières. Formé en 2002 à Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno, par le prédicateur Mohamed Yusuf, Boko Haram est à l’origine une secte qui prône un islam radical et rigoriste, hostile à toute influence occidentale. En 2009, le leader Mohamed Yusuf est tué au cours d’une insurrection armée. Remplacé par Abubakar Shekau en 2010, Boko Haram devient un groupe armé et se rapproche des thèses djihadistes d’Al-Qaïda, puis de l’État islamique.
Reconnu comme organisation terroriste par le conseil de sécurité des Nations Unies, Boko Haram a enchaîné les attaques meurtrières contre la population à partir de 2013. L’année suivante, le groupe islamiste a enlevé 276 étudiantes. Depuis 2002, Boko Haram a tué pas moins de 15 000 personnes et contraint plus de 2 millions d’autres à fuir.
Mais le groupe subit également de lourdes pertes humaines et territoriales. En effet, les forces militaires s’organisent pour venir à bout de Boko Haram. Ainsi, le président nigérian, Muhammadu Buhari, a déclaré samedi 24 décembre 2016 avoir chassé le groupe terroriste de son dernier bastion, la forêt de Sambisa. De plus, une trentaine de combattants de Boko Haram de la région de Diffa au sud-est du Niger s’est également rendue aux autorités nigériennes. Le groupe est néanmoins toujours en mesure de commettre des attentats suicides au Niger et au Nigéria. Une vidéo postée par Abubakar Shekau, jeudi 29 décembre, est venue contredire les déclarations du président nigérian et a annoncé que la guerre n’était pas terminée. Boko Haram n’est donc pas encore vaincu et le serpent n’est jamais aussi dangereux que lorsqu’il est menacé.
L’actualité en bref
Des amendes parisiennes à 50 euros ! Le maire de Paris, Anne Hidalgo, a proposé d’augmenter le coût des PV de stationnement à partir de 2018. Leur montant de 17 euros passera à 50 euros dans le centre de Paris et à 35 dans les arrondissements périphériques. Anne Hidalgo poursuit donc sa chasse aux automobilistes. Cette mesure sera soumise au Conseil de Paris le 30 janvier prochain.
Une jeune femme violée et tabassée à Hambourg en Allemagne. L’employée dans une clinique a été attaquée par 5 individus vêtus de tenues traditionnelles africaines. Elle a perdu connaissance après avoir été poussée au sol. A son réveil, les secours ont constaté que ses vêtements avaient été arrachée, qu’elle avait été dépouillée et violentée. Les premiers examens ont montré des preuves d’agressions sexuelles. La police de Hambourg a lancé plusieurs appels à témoins.
Le cauchemar de Gérard Collomb. Le maire de Lyon se dit furieux après que son salaire a été réduit à 4 000 euros. Gérard Collomb a été sanctionné pour son absentéisme au Sénat. Cette mesure, mise en place en octobre 2015, a été appliquée pour la première fois en 2016 et a touché 14 sénateurs dont Gérard Collomb. Henri Guaino déclarait récemment qu’il n’arrive pas à faire d’économies avec 5 100 euros de rémunération, la vie d’élu n’est décidément pas un long fleuve tranquille.
Rencontre entre Donald Trump et Bernard Arnault. Le nouveau président des Etats-Unis s’est entretenu lundi avec le propriétaire du groupe français LVMH. Les détails de leur rencontre n’ont pas été précisés. Bernard Arnault a toutefois évoqué la possibilité d’agrandir ses usines Louis Vuitton aux Etats-Unis en raison du succès que rencontrent certains de ses produits fabriqués en Californie. De nouvelles capacités de fabrication pourraient voir le jour en Caroline ou au Texas. Cette première rencontre témoigne qu’en dépit de l’hostilité d’une partie de la classe politique française, les relations commerciales avec l’oncle Sam devraient bien suivre leur cours.
C’est la fin de notre édition ! Dans un instant, un nouvel épisode de La petite histoire. Les Malgré-nous sont ces citoyens d’Alsace-Lorraine, considérés en 1942 comme des citoyens allemands, qui seront incorporés de force dans la Wehrmacht. 90 % d’entre-eux seront envoyés combattre sur le front de l’Est. Capturés par les soviétiques, ils bénéficieront d’un traitement à part, bien qu’ils resteront prisonniers de guerre. Ce nouvel épisode raconte comment les Malgré-nous ont été placés dans des camps puis libérés progressivement en fonction de l’évolution du conflit.
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Ce soir, retrouvez “Passé-Présent”. Catherine Gourin et Philippe Conrad évoqueront Madame de Sévigné et les œuvres du fameux illustrateur visionnaire Albert Robida. Jean Monneret viendra ensuite parler de l’histoire cachée du Parti communiste algérien.
Et tout de suite, une nouvelle chronique de la France de Campagnol avec Christian Combaz. Quant à nous, on se retrouve demain. Merci de votre fidélité, bonsoir !
Cet article Journal du mardi 10 janvier 2017 : Union Européenne / Populisme italien : Beppe Grillé est apparu en premier sur TVLibertés - Nous, c'est vous.
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