Dixit, en substance, le prince Michael von und zu Liechtenstein, président de l’European Center of Austrian Economics Foundation (Ecaef) dans Le Temps du jour.
"Je suis un fervent défenseur de la concurrence entre les Etats, qu’elle soit fiscale ou réglementaire. L’augmentation de la compétitivité, y compris des Etats, n’est possible qu’à travers la concurrence, avant tout fiscale. Elle oblige les gouvernements à un comportement restrictif et raisonnable à l’égard des dépenses publiques.
[...] La souveraineté est réduite par la politique des grandes organisations telles que l’Union européenne. Pendant les décennies qui ont suivi la Deuxième Guerre mondiale et ses atrocités, nous avons profité d’un facteur crucial: le respect de l’Etat de droit passait avant toute considération politique. Soixante ans plus tard, cette importante leçon tend à s’étioler. On respecte beaucoup moins les règles du jeu international.
[...] Notre accord est en place depuis des années, mais aujourd’hui le débat porte plutôt sur l’échange automatique d’informations. Si l’on suppose qu’il s’imposera, il faudra l’accompagner d’une solution pour régler le passé. On oublie souvent que des clients sont venus au Liechtenstein non seulement pour des raisons fiscales mais aussi afin de protéger leur sphère privée. L’échange automatique d’informations n’a pas pour but unique d’accroître les recettes fiscales des Etats mais aussi de mieux contrôler les citoyens.
[...] L’Ecaef, notre laboratoire d’idées, a voulu se pencher sur un thème d’actualité en Europe. L’augmentation des impôts s’appuie sur une fausse utilisation du thème des inégalités. Nous avons en effet voulu montrer, avec des invités prestigieux, que la pauvreté diminuait non pas à la suite d’une politique de redistribution, mais d’une augmentation de la liberté économique. C’est par l’éducation que les chances des pauvres augmentent sur le marché du travail. L’histoire économique a montré que la prospérité s’était accrue dans le monde sous l’effet de la liberté économique et non des recettes socialistes. Notre but n’est pas de lutter contre les inégalités, lesquelles existeront toujours, mais de lutter contre la pauvreté.
[...] Le plus important problème est celui du fossé entre le peuple et les décideurs politiques et économiques. La confiance est faible à l’égard des élites. Aujourd’hui, en Europe, nous assistons à une crise des institutions.
[...] La solution, c’est moins d’Etat et davantage d’économie privée. Il est devenu difficile de créer des entreprises, des idées, des affaires. J’observe que le principal obstacle à l’emploi, c’est la législation trop restrictive du marché du travail."
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je pense qu il faudrais crée plus d association pour aider c’est gens maleureux