L’histoire qui devient un brin par trop classique et répétitive, celle de la récidive. Combien faudra-t-il de victime ?
La police est arrivée trop tard cette fois-ci encore. Un homme de 36 ans a tué une jeune fille de 19 ans.
En 1998, cet homme avait violé et tué sa petite-amie. Le jugement avait souligné sa nature cynique, perverse narcissique, méchante et acharnée. Il avait pris 20 ans. Il sortira 12 ans plus tard, le 16 août 2012, pour purger le reste de sa peine en arrêts domiciliaires, avec un bracelet.
Le bracelet n'a, de toute évidence, pas suffit.
Aujourd'hui nous pensons aux victimes, à leurs familles, à cette famille qui, 12 ans après les faits, a dû voir revenir cet homme, et puis nous pensons à ce pays.
Béatrice Métraux, chef du Département vaudois de l'Intérieur, dit qu'il "faut arrêter l'angélisme". Le journaliste se félicite en passant que "les socialistes ont un peu changé de position sur ce sujet. Christian Levrat parle volontiers de sécurité". Ah, si seulement Levrat était de droite...
dès 13:05
Discutailler sur la liberté conditionnelle, du bracelet électronique, de la responsabilité de tel psychiatre ou de tel juge n’est que de la poudre au yeux. Maintenant ou dans cinq ans ne change rien, notre système aurait de toute façon fini par rendre à cet ordure sa capacité de nuire.
Là est le vrai problème, celui de mettre en balance la vie de ceux qui respectent les règles, avec la liberté individuelle des coupables.
Quelle risque est-on d’accord de faire courir à la multitude au nom de la liberté individuelle ? un innocent sacrifié pour combien de réinsertions réussies ? Dix ? Cent ? Mille ?
Résultat prévisible lorsque on a le malheur de vivre dans une social-démocratie maternante gynocentrée. La “logique” actuelle est que tout ce qui est mâle est mal, que toute force est assimilée à la violence. On notera que armes, vitesse, alcool, tabac, armée, etc. (des trucs de mecs) c’est pas bien, ça doit disparaître (et les hommes avec, si possible). Faut dialoguer, comprendre, tolérer, tout accepter, être sympa, gna gna gna. Avant c’était “je préfère l’injustice à un désordre”, maintenant c’est “le désordre sans justice”. Et pour couronner le tout, dans n’importe quelle autre démocratie il y aurait eu des démissions, des têtes qui tombent, des mises à pied. Ici, il n’y aura rien, que dalle. On discutaille, on task-force, on chipote. Un pays de moutons, de veaux décérébrés. Alors cessez de chialer quand les loups vous bouffent, vous l’avez TOUS bien cherché. Et vous n’avez encore rien vu.
Vous verrez qu’on va nous balancer, après enquête de quelques semaines sur les raisons de cette mesure foireuse, que c’est “la faute à pas de chance”. Bravo ! Continuons comme ça : tolérance zéro pour les automobilistes qui roulent à 100 km/h sur les tronçons rectilignes limités à 80 km/h, car ce sont de dangereux criminels. Et continuons à favoriser les arrêts domiciliaires pour les crapules et le restant de la colère de Dieu, dont le bien-être pèse bien davantage dans la balance que la sécurité publique. Jusqu’à ce que la Suisse soit gouvernée en majorité par les disciples d’Oskar Freysinger ?