Rediffusion. Port du voile, rang social et prostitution: éclairage historique

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La doyenne des archéologues turcs, Muazzez Ilmiye Cig, dame énergique aux cheveux gris, âgée de 92 ans, a consacré toute sa longue carrière à des recherches sur les civilisations hittite et sumérienne.

Cette dernière, datant de 4 000 ans avant J.-C, marque, selon de nombreux historiens, la fin de la préhistoire et serait l’une des premières civilisations “urbaines”. Née en 1914, sous l’Empire ottoman en plein déclin, Mme Cig, à la retraite depuis 1972, a notamment permis le déchiffrage de plus de 3 000 tablettes d’écriture cunéiforme qui ont tardivement livré leurs secrets historiques.

Au cours de ses fouilles et de ses études, l’archéologue a découvert que certaines femmes sumériennes portaient sur la tête un voile, semblable à celui qu’arborent aujourd’hui des millions de musulmanes en Turquie. Ces femmes, mi-prostituées, mi-prêtresses, assuraient, à l’époque, l’éducation sexuelle des plus jeunes, dans des temples. “Le fait de se couvrir la tête est apparu bien avant l’ère chrétienne, mais pas pour des motifs religieux, a expliqué la scientifique. Il servait à montrer le rang social d’une femme. C’est juste un fait historique.”

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