Journal du Mardi 6 septembre 2016
Immigration / Calais se révolte
L’autoroute bloquée pour dire stop à la jungle de Calais ! Lundi dans le Pas-de Calais, des chauffeurs routiers, des agriculteurs, des dockers et des riverains s’étaient donné rendez-vous pour bloquer l’autoroute A16. Ils réclament la fermeture de la jungle où près de 10 000 clandestins sont regroupés causant de graves nuisance pour l’économie locale et mettant en péril la sécurité des Calaisiens. Nos correspondants se sont rendus sur place. Floriane Jeannin
Plusieurs centaines de manifestants pour revendiquer le démantèlement de la Jungle de Calais. Si la mobilisation aurait pu être plus importante, elle a le mérite d’entretenir un mouvement de contestation et de se faire le porte-voix des mécontents. A la manœuvre : les transporteurs routiers et le Grand Rassemblement pour le Calaisis. Les 2 opérations escargot et le blocage de l’autoroute se sont déroulés sans heurts avec les forces de l’ordre ou les usagers. Dans le cortège, on pouvait compter pas moins de 150 véhicules agricoles. Les paysans locaux sont eux aussi victimes des exactions des clandestins puisque ces derniers n’hésitent pas à piétiner leurs champs.
Vidéo-agriculteur membre de la Confédération Agricole
Les cortèges ont manifesté dans le calme. En revanche, la police a dû exfiltrer 7 militants d’extrême gauche, les fameux no-borders, généralement de jeunes bourgeois issus de familles aisées et venus s’encanailler auprès des clandestins. Parmi les manifestants, se trouvaient les Calaisiens en colère, une des premières associations à avoir milité pour la fermeture de la jungle.
Vidéo- Les calaisiens en colère
Et si les riverains sont excédés, ce sont aussi les professionnels et tout le secteur économique régional qui sont touchés. En effet, 50 % du trafic nocturne est perdu et le risque que de plus en plus d’entreprises refusent de travailler avec le port de Calais est réel et pourrait accroître un peu plus le taux de chômage dans la région. Les annonces faites par Bernard Cazeneuve vendredi sur le démantèlement de la Jungle n’ont pas convaincu les manifestants. En plus du problème de la jungle, c’est bien la question plus générale des migrants qui pose problème.
Vidéo- agriculteur membre de la Confédération Agricole
Politique / Cahuzac, chronique d’une affaire socialiste
Jérôme Cahuzac n’a plus rien à perdre ! En témoigne ses déclarations lors de l’ouverture de son procès lundi à Paris pour fraude fiscale et minoration de sa déclaration de patrimoine. Selon l’ancien ministre du budget, son premier compte ouvert à l’étranger en 1992 servait à financer le mouvement du défunt Michel Rocard pour l’élection présidentielle de 1995. Pierre Bergerault
“Le financement illégal, c’était la règle de tous les partis”. Voilà la ligne de défense de Jérôme Cahuzac qui est revenu, devant son juge, sur l’historique de l’ouverture du compte qui lui a valu son éviction du gouvernement.
De 91 à 92, en tant que chirurgien, Jérôme Cahuzac reçoit des chèques de laboratoires pour aider Michel Rocard à se lancer dans la campagne présidentielle de 1995. Jusque là, tout était légal ! Le plafonnement du financement de la vie politique étant atteint, les versements qui vont suivre, notamment en provenance du laboratoire Pfizer, se feront sur un compte de la banque UBS en Suisse. Un an après, Jérôme Cahuzac le récupère sans le déclarer au fisc. Une omission dont Michel Rocard ne sera, selon l’ancien ministre du budget, jamais informé. Après la défaite du courant rocardien aux législatives de 93 puis aux européennes de 94, Jérôme Cahuzac déclare avoir essayé de se séparer des fonds mais rien ne se passe. En 1998, il aurait changé de banque, puis rattaché le compte à une personne morale avant de transférer les fonds à Singapour. Jusqu’à la révélation par Médiapart d’un enregistrement téléphonique, Jérôme Cahuzac croit dur comme fer en la solidité de sa couverture. Lors de l’audience, le procureur lui a demandé s’il avait dit toute la vérité sur le déroulé des faits lui rappelant au passage qu’il avait menti à 9 reprises au juge d’instruction.
Après ces déclarations, Manuel Valls, ancien proche de Michel Rocard, s’est déclaré ce mardi “triste et dégoûté” ajoutant qu’il n’était au courant de rien… Le premier ministre a par ailleurs rappelé que son mentor avait fait voter une loi sur la transparence des comptes de campagne. Quoi qu’il en soit, l’audience reprendra mercredi. Nous verrons si Jérôme Cahuzac est décidé à faire toute la lumière sur cet épisode. Le pouvoir socialiste, ayant toujours affirmé ne rien savoir de ce compte caché, peut trembler. Jérôme Cahuzac a déclaré n’avoir plus rien à perdre…Union Européenne / Brexit : rempart migratoire ?
Trois mois après le Brexit, Theresa May, le nouveau premier ministre britannique se sent prêt à renoncer aux accords de libre échange commercial du marché commun… pourquoi ? Tout simplement pour pouvoir contrôler encore un peu mieux ses frontières et mettre fin à l’entrée libre des ressortissants de l’Union Européenne sur son territoire… Enquête Natasha Koenigsberg
“Je crois que le peuple britannique est très clair là-dessus : il ne veut pas que la liberté de mouvement continue comme dans le passé. Il veut voir des contrôles aux arrivées de personnes venant de l’Union européenne.” Voilà en quels termes très clairs Theresa May, premier ministre anglaise, a fixé les conditions de la sortie du Royaume Uni de l’Europe… Pour elle, contre l’avis de son ministre de l’Economie, l’accès au marché commun, le libre-échange commercial, ne passeront pas devant le contrôle des frontières… Conséquence, l’entrée sur le territoire britannique sera sans doute bientôt soumise à délivrance d’un visa, même pour les ressortissants de l’Union Européenne.
Mais ce n’est pas tout : il faudra sans doute aussi obtenir un permis de travail pour pouvoir exercer une activité professionnelle en Grande-Bretagne… Conséquence, les 300 000 à 400 000 Français installés à Londres sont sur la sellette… et quand on l’interroge sur le sort des ressortissants européens déjà basés en Grande-Bretagne, Theresa May ne donne pas de réponse, car elle sait que cela fera l’objet de négociations ardues…
Car dans le même temps, des ressortissants britanniques, il y en a un peu partout disséminés en Europe, et notamment en France, en Normandie ou en Aquitaine… et il y a peu de chance que leur sort ne soit pas lié aux décisions de leur pays d’origine. Même s’il s’agit surtout de retraités.
Pour l’instant néanmoins, l’économie anglaise ne souffre pas du Brexit, elle s’en sort même plutôt bien, notamment grâce à la dévaluation de la livre… Mais certains économistes continuent tout de même de lui prédire des lendemains difficiles… On a cependant du mal à penser que la décision de fermer les frontières et de réserver prioritairement les emplois aux ressortissants britanniques n’ont pas été mûrement réfléchi et évaluées…Union Européenne / La Grèce : Tsipras, un an après
Il devait être l’Homme providentiel, celui qui remettrait la Grèce sur de bons rails, le chef d’Etat européen qui saurait dire non à Bruxelles, un an après l’élection d’Alexis Tsipras, les Grecs ont bien déchanté… Le chômage est officiellement à plus de 25 % et ceux qui ont la chance d’avoir encore un travail doivent souvent attendre plusieurs mois pour être payés… La dette du pays est toujours faramineuse et aucun économiste n’ose évoquer une sortie de crise. Alexandre Rivet
Alexis Tsipras ne sait pas quoi faire et du coup il fait… n’importe quoi ou rien ! Le 1er ministre dépourvu d’expérience politique et qui se veut antilibéral et insoumis à Bruxelles est enlisé dans ses hésitations. Le sujet le plus pressant pour les autorités européennes était la privatisation de pans entiers de l’économie grecque, privatisation auxquelles Athènes a donné son blanc-seing sans pour autant agir, le gouvernement étant tiraillé entre ses promesses électorales de gauche et les exigences bruxelloises. Ainsi, Alexis Tsipras multiplie les annonces contradictoires selon l’interlocuteur auquel il a affaire. Le 1er ministre a même engagé la privatisation de chantiers navals qui n’appartiennent pas à l’Etat grec mais à un groupe émirati…
Et quand le 1er ministre n’est pas occupé à tenir un double discours ou à vendre des secteurs économiques qui ne lui appartiennent pas, il tente de résorber la dette publique. Une dette qui s’élève à 320 milliards d’euros. Pour cela, Alexis Tsipras a eu une idée ! En août il a tout simplement demandé 278,7 milliards d’euros à l’Allemagne à titre de “réparations pour l’occupation nazie”. Bien entendu, Berlin n’entend pas répondre à cette demande. Une demande qui tend à marginaliser encore un peu plus le pays du reste de l’Europe. Et alors que le 1er ministre relance ces demandes folkloriques de réparation auprès de l’Allemagne, le chômage est au plus haut : plus de 25 % selon les chiffres officiels ! Les Grecs qui travaillent, eux, sont souvent payés avec plusieurs mois de retard…
A la crise économique structurelle s’ajoute la crise migratoire à laquelle la gauche radicale ne peut pas faire face, bloquée dans son idéologie d’accueil. La dernière semaine d’août, plus de 500 clandestins ont débarqués sur les îles grecques, s’ajoutant ainsi aux milliers de migrants déjà présents. Des arrivées massives qui engendrent des violences quotidiennes en territoire hellène. Un an après l’élection de Syriza et l’avènement d’Alexis Tsipras, le constat est clair : l’échec est total ! Si l’arrivée de droites populistes en Europe centrale a permis à des Etats comme la Hongrie de tenir tête face à Bruxelles et à redynamiser des pays touchés par les crises économiques et migratoires, l’arrivée de la gauche radicale en Grèce est un échec cuisant et le peuple grec lui, paye l’addition.L’actualité en bref
Les polices ferroviaires bientôt munies d’armes à feu ! La décision avait été prise après l’attentat déjoué du Thalys en août 2015. Elle sera mise en œuvre dès la fin de l’examen des décrets d’application par le Conseil d’Etat prévu pour octobre. Les polices de la SNCF et de la RATP, la SUGE et le GPSR, seront donc équipées et formées au maniement des armes. Déjà munies de matraques et de menottes, elles pourront désormais patrouiller en civil armés au milieu des usagers et collaborer avec la police. Pour le moment, personnes ne sait combien d’agents seront formés.
Attaque à la prison d’Osny par un prisonnier djihadiste ! Bilal T, aidé de plusieurs complices, a agressé 2 gardiens de la maison d’arrêt du Val d’Oise, dimanche à l’aide d’une lame de 25 cm. L’une des 2 victimes a eu la gorge transpercée. L’individu aurait ensuite étalé du sang sur la porte d’une cellule avant de prier. Les enquêteurs auraient retrouvé des liens sur un autre détenu faisant penser que l’agresseur voulait attacher sa victime pour l’égorger à la méthode de l’Etat islamique. L’individu, connu pour son agressivité, avait pourtant été placé dans un quartier pour les candidats à la déradicalisation. Bilal T avait été arrêté il y a quelques mois en Turquie sur la route de la Syrie. Jean-François Forget de l’UFAP-UNSa, le principal syndicat des surveillants de prison, avait pourtant demandé l’isolement total de ce genre d’individu et au moins 3 surveillants par détenu. Il déplore par ailleurs, que ces prisonniers puissent être massés par des professionnels et reçoivent des cours d’escrime.
“De l’invasion à la résistance” ! C’est sous cette thématique que la Ligue du midi a organisé sa fête annuelle dimanche à Nîmes dans le Gard. 120 personnes s’y étaient donné rendez-vous, soit au moins 70 de plus que l’an dernier. Parmi elles : les conseillers régionaux FN Anne-Marie Collard et Jean Louis Meizonnet ; le conseiller départemental FN du Gard, Nicolas Meizonnet mais aussi le docteur Alain de Peretti de Vigilance Halal, Philippe Gibelin, président de Nationalité Citoyenneté Identité et Llorenç Perrié, militant catalaniste. Le président de la Ligue du midi, Richard Roudier est revenu sur le déroulé des événements :
Interview de R. Roudier 0,31”donc ce matin” – 1,24 “en phase”
Richard Roudier a ensuite évoqué la proximité de la Ligue du midi avec le Front national :
Interview R. Roudier 2,22 “nous, nous sommes” – 3,08 “la stratégie de la Ligue du midi”
Richard Roudier a également annoncé qu’une grande manifestation de rue contre l’invasion aura lieu à Montpellier le 8 octobre.
Breizh info souffle sa 3e bougie. Le media de réinformation en ligne a réussi en 3 ans à s’imposer dans le paysage médiatique breton. Accueillant entre 12 000 et 15 000 visiteurs uniques par jour depuis début juillet, les 6 000 articles publiés à ce jour rencontrent un franc succès. Avec ses chiffres exponentiels, Breizh Info remplit de plus en plus sa mission de réinformation et de guerre d’influence. Notre partenaire breton n’a pas dit son dernier mot, les nouveaux objectifs sont clairs : asseoir sa réputation, doubler sa visibilité en 2 ans et se lancer dans la formation de journalistes de la réinfosphère.
C’est la fin de notre édition ! Dans un instant, découvrez un nouvel épisode de La petite histoire de Christopher Lannes. En 1936, alors que le pacte de Locarno le lui interdisait, l’Allemagne décide de remilitariser la Rhénanie. Pour Hitler, il s’agit de répondre à la signature du pacte franco-soviétique, qu’il considère comme étant essentiellement dirigé contre l’Allemagne. Influencée par ses alliés, particulièrement britanniques, la France décide alors de ne pas intervenir alors qu’elle seule était en droit de le faire. Côté allemand, c’est le soulagement. L’armée n’étant pas prête à faire face à une réaction française, l’inaction du gouvernement républicain, paralysé par la proximité des élections législatives, apparaît comme un signe du destin. Un destin funeste que nous connaissons aujourd’hui…
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Et ce soir, retrouvez “Passé-Présent”. Catherine Gourin et Philippe Conrad évoqueront la Grande famine de l’hiver 1709 et la figure de Paul Doumer, président de la République de 1931 à 1932. Jean-Claude Rollinat viendra ensuite parler de son livre « Le Canada français. De Jacques Cartier au génocide tranquille ».
Extrait de: Source et auteur
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Concernant la Grèce, il est évident qu’ils ne pourront jamais rembourser leurs dettes. Le seul parti qui faisait véritablement quelque chose pour la Grèce a été démantelé en mettant ses dirigeants en prison, il s’agissait d’Aube dorée. La seule solution pour la Grèce, c’est de sortir de l’UE. D’abandonner l’EURO, de reprendre le contrôle de sa monnaie et de relancer son industrie touristique. Les Grecs se sont faits voler leur pays.
L’oligarchie mondialiste avait vendu l’EURO aux européens comme un outil pour lutter contre la toute puissance du dollars US, c’est une escroquerie, en fait l’EURO est un outil de soumission des pays européens et rien d’autre. Allez regarder l’état des dettes des pays européens avant l’abandon de leur monnaie nationale et comparez les avec l’état actuel, c’est intéressant comme analyse…