«La Russie doit cesser de menacer la Pologne, les pays européens et d'autres pays dans le monde !». C'est en ces termes menaçants que le ministre de la défense polonais, Antoni Macierewicz, s'est exprimé lundi 4 juillet devant l'agence de presse The Associated Press, à quatre jours d'un sommet de l'OTAN à Varsovie.
Pour l'OTAN, la menace russe justifie le déploiement de forces permanentes...
Les 29 membres de l'Alliance doivent annoncer, à cette occasion, le stationnement de troupes permanentes en Pologne et dans les pays baltes. De toute évidence, selon le membre du gouvernement polonais, la Russie risque de fondre sur ces voisins si l'OTAN ne prend cette mesure au plus vite : «les intentions agressives de la Russie ne pourront être stoppées qu'à condition que nous nous montrions réellement prêts à protéger nos frontières», a-t-il affirmé. Une menace effrayante, donc, qui justifierait – de nouveau – une extension des forces de l'Alliance dans l'ancien bloc communiste, dénoncée par la Russie.
L'année dernière, Sergueï Ivanov, le chef de l’administration du président Poutine, avait rappelé que la Russie n’avait jamais été favorable à une détérioration des relations avec l’Occident, tandis que «l’OTAN [...] s’approche [de ses frontières], d’année en année, malgré la promesse à la Russie que l’Alliance [n'allait] absolument pas s’étendre à l’est».
... mais le bouclier antimissile ne cible en rien la Russie
Ce n'est pas tout : l'OTAN entend également, à l'occasion du sommet qui se tiendra à partir du 8 juillet, donner le coup d'envoi d'un bouclier antimissile dans la région... qui lui, en revanche, n'aurait rien à voir avec la supposée menace russe ! Le système de défense antimissile n'est pas dirigé «contre la Russie, mais contre des menaces venant d'au-delà de la zone euro-atlantique», a en effet assuré le secrétaire général de l'Alliance Jens Stoltenberg. Une version contestée par Moscou, qui y voit un danger direct pesant sur sa sécurité.
«Nous parlons d'intercepteurs [qui] ne sont pas des armes offensives, [qui] ne portent pas de têtes armées (...) et leur emplacement, ainsi que les lois de la physique, font qu'il est impossible pour eux d'intercepter des missiles intercontinentaux balistiques russes», a insisté le chef militaire à l'AFP.
Depuis longtemps, pourtant, les dirigeants russes expriment à l'OTAN leurs craintes vis-à-vis de ce projet. En juin dernier, notamment, le président Vladimir Poutine avait rappelé publiquement que les systèmes stratégiques de défense antimissiles, comme ceux mis en place actuellement dans l’Est de l’Europe, font partie d’un système offensif dirigé contre la Russie.
Extrait de: Source et auteur
L’OTAN, valet servile des USA s’entête à se focaliser sur un “axe du mal” est-ouest alors que le vrai danger vient de l’axe nord-sud.
Cette mentalité de va-t’en-guerre sera reconduite par Clinton si elle devient Présidente.
Pas grave, en cas de conflit, les industries US, qu’elles soient pétrolières, pharmaceutiques, alimentaires ou d’armement tourneront à plein régime et relanceront leur économie malade.
Je crois que Poutine a bien compris ce jeu pourri mais hélas, ses appels à l’apaisement restent sans suite!