La situation stagne en Syrie ; elle stagne en Ukraine ; et elle dégénère en Europe, avec le flux non-interrompu de clandestins musulmans affublés du nom de "migrants". Ni le nihiliste inculte Obama, avec son islamo-gauchisme suicidaire, ni les eurocrates vendus aux califes riches à milliards, n’ont jamais été désireux de régler la crise syrienne ou la crise ukrainienne. Pourquoi ? D'abord, parce qu'Obama favorise les deux branches de l’islam en même temps ; d'une part, la branche sunnite, y compris l’Etat Islamique ; et d'autre part, la branche chiite, y compris l’Iran théocratique.
Obama fait cela car il veut détruire l’Occident - qu'il déteste - d’ici son départ de la Maison blanche, dans plus d'un an, soit en janvier 2017. Ensuite, parce que l’Union Européenne, comme le Conseil de l’Europe, ont clairement choisi, depuis longtemps, de coopérer avec les musulmans religieux, au détriment des musulmans laïcs réformateurs. Et l’Union Européenne, comme le Conseil de l’Europe, ont signé des accords avec de hauts dignitaires islamiques, accords qui mettent fin à l’islam des dictateurs laïcs au profit de dictateurs religieux musulmans intégristes.
Ainsi, l’Union Européenne et le Conseil de l’Europe s’indignent face à Bachar al-Assad, mais ils s’alignent sur l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie, trois pays pourtant vecteurs d'une forme d'islamisme qui inclut l'instauration universelle de la charia. Poutine, en revanche, avec son intervention militaire au pays de Bachar al-Assad et avec le rôle désormais incontournable qu'il joue au Proche et au Moyen Orient, compte bel et bien mener une négociation à la fois secrète et conjointe, sur l’Ukraine, la Syrie et l’Iran. Et il est en position de force pour y parvenir.
Michel Garroté, 9 décembre 2015
L’attitude répugnante des dirigeants occidentaux envers l’islam est parfaitement résumée.
Merci.