Un dimanche noir pour l'Hebdo.
En paraphrasant Jean-Pascal Delamuraz, on pourrait dire que le 18 octobre fut un dimanche noir pour l'Hebdo. En urgence, on nous propose dans le numéro du jour les pensée d'un grand nombre de "ces citoyens engagés dans les arts, la politique, la science ou l'économie, qui travaillent au quotidien contre les grands simplificateurs."
Au fil des nombreuses pages consacrées au sujet, on finit par constater que selon ce journal, la population suisse se divise en deux camps. On a tout d'abord les intellectuels avec qui la nature a été généreuse, les dotant d'un cerveau apte à la réflexion et les autres, les gueux, ceux qui ne sont pas en mesure de penser par eux-mêmes et partant, ont donc besoin de suivre les élites forcément de bon conseil.
La palme d'or revient une fois de plus à Andreas Auer, qu'un statut de professeur de droit constitutionnel prédispose tout naturellement à éclairer les masses laborieuses dont l'esprit est régulièrement embrouillé par l'UDC. Ce phare de la pensée accuse notre parti d'accorder "une surévaluation maladive et malsaine du caractère absolu des décisions prises par le peuple". L'éminent personnage précise que cela lui fait penser à l'Allemagne des années 30 ! Etonnant pour quelqu'un dont on aurait la faiblesse de penser qu'il a lu Mein Kampf. Ecrit par Hitler alors en détention en 1924-1925, on trouve entre autres dans cet ouvrage la théorie du totalitarisme raciste, hégémonique et belliqueux. Le rapport entre des élections démocratiques et l'annonce d'une future dictature ne saute pas immédiatement aux yeux il est vrai mais il faut admettre que nous sommes nombreux à avoir quelques difficultés à décrypter de si subtiles réflexions.
Le refrain commence à être connu. A chaque fois que le peuple se prononce contre le politiquement correct, on trouve toujours quelque héraut prêt à expliquer que certains sujets sont trop complexes pour le vulgaire et qu'il faut en réserver l'exclusivité aux personnes autorisées. Sans surprise, on trouve parmi ces dossiers ardus l'adhésion à l'Union européenne, la politique migratoire et l'asile. Il convient bien sûr de confisquer d'urgence ces thèmes à l'homme de la rue qui de plus en plus souvent nous donne raison, chose absolument insupportable pour l'aristocratie intellectuelle dont Jacques Neirynck fut l'inoxydable porte-parole avant de prendre une veste.
L'égérie du vent Isabelle Chevalley donne aussi de la voix, faisant savoir aux populations qu'elle ne soutiendra en aucun cas un deuxième siège UDC au Conseil fédéral. Mieux vaut effectivement parler du 9 décembre prochain plutôt que du 18 octobre dernier, funeste jour où la jeune pensée verte libérale a pu vérifier le soutien dont elle dispose sans Fukushima.
Pour conclure, au vu du résultat historique de dimanche dernier, nous sommes bien sûr prêts à assumer les responsabilités et le rôle que la population suisse nous a confiés. Il reste encore bien des jours avant le 9 décembre, futur chargé d'incertitudes. Une chose reste claire néanmoins, c'est que l'UDC se tiendra toujours aux côtés du peuple face à cette arrogante coterie qui cherche désespérément à le museler.
Céline Amaudruz, 22 octobre 2015, conseillère nationale, UDC-Genève
Céline Amaudruz, une femme a épouser !
@Michel Piccand:
Comment lire votre livre si on a pas de kindle?
J’aimerais beaucoup le lire, existe-il en format de poche ou autre?
Bravo Céline, magnifique analyse de l’effondrement de la pensée unique du politiquement correct. Les grands battus du 18 octobre n’acceptent pas la défaite, ce n’est pas une surprise. Si aujourd’hui ils montrent les dents, c’est qu’ils se rendent à l’évidence, leur capacité de nuisance se rétrécit de plus en plus.
Merci pour ton engagement total, et courage pour la suite.
@ Aude: bien vrai. C’est un coup de frais pour le peuple que de renvoyer à leurs études ces cornichons de journaleux de gauche et leur clique de bien-pensants bolchéviques. Un coup de pied dans le c… des médias est un exercice sain et bienfaisant….
Aude, vous allez appréciez ce blog! 🙂
http://cthobellem.blog.tdg.ch/archive/2015/10/19/un-parlement-bien-blanc-masculin-quinquagenaire-et-d-extreme-271072.html
C’est fou les remugles qu’ont provoqués ces fédérales 2015.
Des dimanches noirs furent-ils pour les pro-européens et les pro-immigrationnistes mais pour le peuple dans sa majorité des dimanches bien blancs…
N’est-ce pas l’essentiel?
Je viens de commencer le deuxième livre qu’à recommandé Michel Piccand! Suisse an 2015, un peuple en voie de disparition. Pas un lecteur, ou commentateur des Observateurs n’en regrettera la lecture. Bien au contraire! Moi qui retenais de Churchill que a démocratie est le moins pire des systèmes, je nuance fortement. Ce livre est édifiant.
@Kalabala Mehmut, je crois que c’est Milovan Djilas qui, dans “Conversations avec Staline”, signale que Trotsky se distinguait par sa farouche volonté d’internationaliser la révolution, le communisme. Ou alors Soudoplatov. Peu importe, la volonté de faire du prosélytisme se retrouve dans le camp de BIEN. Comme le manifeste l’extériorisation de l’inconscient socialiste que vous avez constatée.
Effectivement, l’Hebdo l’a saumâtre et le fait savoir avec toute la subtilité dont il est capable. Pour bien comprendre, il faut se souvenir que ce quotidien se fait le chantre de l’adhésion européenne depuis que le sujet agite les foules. En deuil permanent depuis le 06 décembre 1992, l’Hebdo ne cesse d’éreinter le parti qui a eu raison seul contre tous, à savoir l’UDC. L’éditorialiste Alain Jeannet s’est ainsi employé tout au long de la campagne à brasser de l’air, tentant de convaincre les foules que l’UDC serait un danger pour la Suisse. Il a ainsi largement ouvert les pages de l’hebdomadaire à Cesla Amarelle dont la parole vaut bien sûr vérité puisqu’elle enseigne à l’université. Les résultats du 18 octobre dernier ont malheureusement permis à M. Jeannet de constater l’influence qui est la sienne en Suisse romande. Bien joué, l’UDC atteint le plus haut score de l’histoire suisse et gagne au passage deux sièges entre Fribourg et le Valais. Evidemment, cet affront à l’intelligence ne saurait rester impuni. L’Hebdo a donc fait donner tout ce que notre pays compte comme contempteurs du patriotisme et de la démocratie directe pour démontrer que son point de vue ne peut être que le bon. Fasse le Ciel qu’Alain Jeannet conserve précieusement les coordonnées des génies qu’il cite dans ce numéro, il devra leur faire appel plus d’une fois.
On pourrait aussi mentionner le fait que les affiches des jeunes socialistes que nous avons pu voir placardées à Genève montrent Lev Davidovich Bronstein, alias Trotski. Complice d’innombrables crimes contre l’humanité, exterminateur des marins du Kronstadt et fondateur du plus grand appareil totalitaire militaire de l’Histoire. Bronstein était un idéologue si fou que la nomenklatura lui préféra Staline, nettement plus raisonnable et modéré. Mais est-ce seulement par ignorance que les Jeunesses Socialistes l’érigent en modèle? Pourquoi cela ne choque-t-il personne à la rédaction de l’Hebdo?
L’Hebdo c’est ça: http://lesobservateurs.ch/2015/10/22/la-une-de-lhebdo-cette-semaine/
A la rédaction:
Pourrait-on avoir la source de la donnée figurant en camembert sur les orientations politiques des journalistes?
C’est tout de même incroyable la façon dont les votations sont systématiquement fustigées.
Et cette horde de bien-pensants sans doute se revendiquent apôtres de la démocratie, dans d’autres circonstances bien évidemment.
J’ai commencé le livre de Michel Piccand, “Le mythe de a démocratie guerrière”, il y a deux heures. En suis à la moitié! J’ai oublié de manger! Livre roboratif et assainissant! Je suis tombé des nues, et ce que j’avais cru avec. On ne m’a pas enseigné cela à l’école! Merci!
Michel Piccand, je viens de télécharger les deux livres dont vous avez parlé. C’es plus qu’un compliment!
Je viens de proposer ceci aux Obs, en marge de l’article sur EWS:
« L’image de l’aiguisage des couteaux est particulièrement pertinente! En effet, je me souviens qu’un certain conseiller national genevois s’est vanté sur GHI d’avoir participé à « la nuit des longs couteaux ». Il en était fier! Pour un socialiste, parangon de vertus, c’est tout de même un comble de faire référence à la « nuit des longs couteaux »!
Et voici que Céline Amaudruz mentionne le propos de l’éminent personnage! Qui dit que « ça » lui fait penser à l’Allemagne des années 30!
En allemand il y a un proverbe “Viel Neid, viel Ehr”, dans ce sens l’UDC est vraiment flatté. Merci à Madame Amaudruz pour cette article.
La tête des Levrat et Darbellay dimanche 18 octobre au soir ! Ce qui est stupéfiant c’est leur incapacité à se remettre en question, à accepter une défaite qui est due à leur manque de vision, a fait qu’ils n’ont pas su voir que le peuple avait changé, que le peuple se trouvait berné par les politiciens de gauche et voulait un changement, que le peuple en avait assez que le Conseil fédéral ne l’écoute pas.
L’Hebo était bien au début et j’ai été abonnée de longues années. Mais ensuite elle était “mai68” et c’est devenu chronique hélas. Aucune remise en question jamais. C’est le magazine le plus subjectif de Suisse.
Un second siège UDC au Conseil fédéral est indiscutable et indispensable, cependant le risque est grand que le 9 décembre 2015 fasse penser à l’élection passée. En effet, comme l’autre fois, la bande constituée du socialiste Christian Levrat, du Vert Ueli Leuenberger et du PDC Christophe Darbellay et la minable clique associée ont déjà élaboré leurs petites magouilles, la grande trahison antidémocratique et aiguisé leur grands couteau pour la longue nuit des élections du 9 décembre, le putsch anti-UDC est prêt. L’UDC est donc confrontée à un marécage nauséabond particulièrement malsain. Cette triste réalité montre clairement que notre belle démocratie présente là une grande et grave faille qu’il importe de combler.
L’Hebdo c’est l’expression d’une pseudo-élite auto-proclamée. C’est la magazine des intellos ratés. Une seule preuve : la rubrique des rencontres … Universitaires fauché(e)s cherchant l’amour idéal passant par le confort, le niveau intellectuel … bref la crème des ratés.
Politiquement, l’Hebdo, c’est du remake réchauffé, de pro-UE, la voix de son Maître.
Nul doute que Mr Auer est un brillant constitutionnaliste. Ayant fondé le centre pour la démocratie directe c2d on comprend d’autant moins ses égarements. Dans les publications de son centre il y a des recherches qui démontrent que la démocratie directe et le nazisme n’ont strictement aucun rapport. Qu’il fasse le parallèle entre démocratie directe et nazisme est considérablement singulier…
Enfin peut-être pas si l’on se réfère à l’incroyable manipulation des consciences qui a lieu dans les universités en Suisse à ce sujet. Il existe un livre sur cette odieuse manipulation, qui explique pourquoi depuis la fin de la dernière guerre, tant d’universitaires ont cherché contre toute vérité à amalgamer le nazisme à la démocratie directe. Je pense que chaque Suisse devrait avoir lu au moins une fois « Le Mythe de la Démocratie guerrière » ou l’avoir fait lire à ses enfants. Ce livre devrait être enseigné dans les écoles.
D’autre part Mr Auer est un personnage clé du droit constitutionnel en Suisse romande. Il a écrit avec deux compères le manuel de droit constitutionnel que lisent tous les étudiants en droit et en science politique de suisse francophone. Mr Auer est un personnage central de la doctrine qui affirme qu’en Suisse le peuple n’existe pas… Oui, oui, vous avez bien lu. Du peuple qui n’existe pas. Ce n’est pas une plaisanterie. Une guerre constitutionnelle d’une ampleur jamais vue a commencé en Suisse depuis un certain temps, un autre livre – désolé c’est mon métier – a été écrit pour expliquer les enjeux de ce qui va se passer ces prochaines années dans notre pays, et pourquoi nous nous dirigeons droit vers un Etat pré-totalitaire, justement préparé par Mr Auer et ses amis à la mémoire aussi sélective. Ce livre s’appelle :
« Suisse, années 2015… Un Peuple Qui Disparaît ». Qui entend parler de liberté en Suisse devrait l’avoir lu au moins une fois. De larges extraits peuvent être lus sur amazon.com (amazon.fr ne permet pas la lecture d’extraits).
Vous voulez faire quelque chose pour votre pays. Offrez ces livres à votre voisin qui n’a toujours pas compris.
Michel Piccand
@ Mme Amaudruz. Merci infiniment pour ce que vous faites pour notre pays et notre démocratie. Je ne suis d’aucun parti mais je sais que sans le vôtre et vos actions nous aurions déjà perdus notre liberté et nos droits politiques. Que ce pays vous le rende un jour.
Si d’aventure vous veniez à lire ces livres, sachez que mes attaques contre les partis politiques de ce pays ne vous incluent pas.
Puisque ces gens se pensent si supérieurement intelligents, comment se fait-il qu’ils soient à ce point dénués de tactique, de techniques, d’arguments et qu’ils sont incapables de faire changer d’avis le simple péquin ?
Il faut croire que cette intelligence n’est que vanité, prétention. Qu’ils sont, oh crime suprême, bien plus stupides que les méchants partis de droite patriote. Zemmour avait déjà démontré le gouffre qui séparait ces vaniteux de la réalité: ils sont limités, leur rhétorique s’axe toujours sur les mêmes mots devenus insignifiants par leur surutilisation. Leur crédit est épuisé et leur dictature idéologique ne trompe plus personne.
http://lesobservateurs.ch/2014/11/28/humilie-zemmour-lhebdo-pleurniche/
Fondamentalement, ils ne savent plus quoi dire. Il ne leur reste plus que le mépris du peuple, mépris qui ressemble étrangement à cette guerre de classes où d’arrogants bourgeois pensent pouvoir diriger les gueux. C’est cela la gauche aujourd’hui: une réinvention du mépris des classes populaires bâtie sur le politiquement correct. Alors que la gauche se présente comme la défenderesse du peuple, leur politique démontre chaque jour à quel point ils détestent nos racines, nos traditions, notre histoire. Ces éléments si chers justement au citoyen.
Ce qu’ils appellent ‘populisme’ n’est autre que le cri de colère d’une population qu’ils dédaignent. Tout ce qui les contrarie doit être nié, vilipendé, tourné en ridicule, banni… ainsi en est-il de l’UDC, transformée en « extrême droite » par les mantras quotidiens de journalistes gauchistes. Ils pensent diriger nos pensées par les mots qu’ils utilisent et qu’ils agitent devant nos nez alors que nous avons appris au contraire à connaître chacune de leurs failles.
Et elles sont nombreuses.
Je crains un coup tordu des Levrat et Darbellay ainsi que la misérable petite clique d’oligophrène de gauche qui lèchent les babouches de ces deux énergumènes pour saboter les élections du 9 décembre !,,,la démocratie et formule magique n’est valable QUE quant elle concerne un “camarade” et ces tristes personnage nous l’ont déjà prouvé !
Excellente analyse. Un jour cependant, j’espère que le peuple, las de passer pour un ramassis de débiles, prendra les choses en main. L’idéal bien sûr étant qu’il puisse le faire par les urnes. Faute de quoi….
Merci pour cet article. Avec cette victoire de l’UDC, on va peut-être commencer à voir le bout du tunnel. Un second siège UDC au Conseil fédéral est à mon sens indiscutable. Soyons vigilants pour les élections au CF, afin que le 9 décembre 2015 ne fasse pas penser à octobre 1917 (puisque M. Auer aiment les dates).
Moi je répète que la belle Céline a tout pour faire une excellente conseillère fédérale. A commencer par le bon sens, qualité rare. J’espère que l’UDC la proposera et qu’elle sera élue. Les autres partis n’ont-il pas demandé une femme, et latine si possible ? Alors voilà, elle est toute trouvée.
Bravo Céline. Continue comme-ça. On t’aime.
Tout simplement : Bravo Madame!