Nous l’avions déjà évoqué, il faudrait un maccarthysme français pour débarrasser la France des principaux responsables de son malheur. Nous l’avions évoqué aussi, la gauche (tant américaine que française) qui est aux manettes des médias et de l’Education nationale socialiste a fait passer le maccarthysme pour une effroyable chasse aux sorcières dénuées de tout fondement rationnel. Or, comme vient de le démontrer Diana West, dans son livre American Betrayal, le maccarthysme n’était pas une chasse aux sorcières mais bel et bien une chasse aux communistes.
La gauche a toujours voulu faire passer le sénateur républicain Mc Carthy pour un obsédé qui voyait des communistes partout, un théoricien du complot, un ennemi des libertés fondamentales. Or Diana West vient de démontrer qu’avec le recul, nous savons maintenant que des dizaines de personnalités importantes et influentes des Etats-Unis mises en cause par Mc Carthy était des agents soviétiques et/ou des communistes. Elle publie une liste d’une cinquantaine de noms que voici :
1 .Adler, Solomon ; 2. Aronson, James ; 3. Barr, Joel ; 4. Belfrage, Cedric ; 5. Bisson, T.A. ; 6. Carlisle, Lois ; 7. Chew Hong ; 8. Chi Chao-ting ; 9. Coe, V. Frank ; 10. Coleman, Aaron ; 11. Currie, Lauchlin ; 12. Dolivet, Louis ; 13. Duran, Gustavo ; 14. Field, Frederick ; 15. Glasser, Harold ; 16. Graze, Gerald ; 17. Graze, Stanley ; 18. Hanson, Haldore ; 19. Henderson, Donald ; 20. Hyman, Harry ; 21. Jaffe, Philip ; 22. Karr, David ; 23. Keeney, Mary Jane ; 24. Lattimore, Owen ; 25. Levine, Ruth ; 26. Levitsky, Joseph ; 27. Lovell, Leander ; 28. Mandel, William ; 29. Miller, Robert ; 30. Mins, Leonard ; 31. Moore (Gelfan), Harriet ; 32. Moss, Annie L. ; 33. Neumann, Franz ; 34. Older, Andrew ; 35. Peress, Irving ; 36. Posniak, Edward ; 37. Post, Richard ; 38. Remington, William ; 39. Rosinger, Lawrence ; 40. Rothschild, Edward ; 41. Sarant, Alfred ; 42. Smedley, Agnes ; 43. Snyder, Samuel ; 44. Stein, Guenther ; 45. Stern, Bernhard ; 46. Taylor, William H. ; 47. Ullmann, Marcel ; 48. Wales, Nym ; 49. Weintraub, David ; 50. Weltfish, Gene.
Il est donc faux de prétendre que Mc Carthy n’a jamais identifié d’agents soviétiques ou de communistes parmi les personnes qu’il a mises en cause. Cette liste est minimaliste par rapport à tous les documents du FBI et d’autres sources déclassifiées qu’il reste aux historiens à étudier. Et il est désormais factuellement établi que Mc Carthy n’a pas accusé ces personnes d’être communistes ou agents soviétiques, car il n’en avait pas assez de preuves, et qu’il a donc sous-estimé l’emprise de communistes aux Etats-Unis. Par exemple Solomon Adler, T.A. Bisson, Lauchlin Currie, Mary Jane Keeney n’étaient pas identifiés comme des agents soviétiques alors qu’ils l’étaient. Mc Carthy avait assez d’éléments pour les suspecter, mais pas assez pour les faire condamner. Maintenant les historiens disposent de ces éléments qui auraient permis de les faire condamner.
Et le réseau de plusieurs centaines de personnes dans la presse, le gouvernement et différents lobbies était bel et bien réel, ajoute Diana West. Ce réseau leur permettait de définir une bonne partie de la politique américaine en faveur des intérêts communistes. Cette infiltration a eu lieu pendant les années de présidence de Franklin Delano Roosevelt, sans doute le plus socialiste de tous les présidents américains (à l’exception désormais de Barack Obama). Et comme l’indique Glenn Beck lors de cette interview de Diana West, à l’époque au moins le communisme était considéré comme l’ennemi. Tandis qu’aujourd’hui l’islam, qui infiltre à son tour les instances dirigeantes américaines (notamment les Frères musulmans) sous l’impulsion de Barack Husein Obama, n’est pas considéré comme l’ennemi, malgré le 11 septembre, malgré les attentats de Boston etc. Il est d’ailleurs rappelé que même Georges Bush a toujours considéré publiquement l’islam comme une “religion de paix”.
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