Lorsque le journal Le Temps faisait l’éloge du Directeur d’Avenir Suisse

ND Ch. H. On notera la proximité évidente du directeur avec le journaliste, "invité à dîner", dont l'article élogieux n'a "évidemment rien à voir" avec le contexte, imbibé d'une petite touche de "patriotisme" d'opérette alors que ce directeur vise justement la restriction de nos libertés. Tous les poncifs sont présents: "individu simple, attaché à nos valeurs" (surtout démocratiques comme on a pu le remarquer), "soucieux de l'équité", "humaniste", "personne reconnue sur le plan international", "écologiste et méfiant de l'UE" (alors que son think tank s'oppose à l'initiative contre l'immigration de masse).

Chose plus surprenante, on découvre que ce journaliste, Emmanuel Garessus, est visible sur le site de la banque d'Edmond de Rothschild en compagnie de... Tibère Adler, Directeur romand d’Avenir Suisse, sous la rubrique "Séminaire de la prévoyance professionnelle". Dès lors, cet article serait-il l'image d'une oligarchie qui fait son auto-promotion en prenant le public pour un idiot?

manipulation

Gerhard Schwarz, grand esprit libre, mais pas libertaire

Le directeur du «think tank» Avenir Suisse a 60 ans. Un livre collectif prestigieux, signé de grandes plumes libérales, célèbre l’anniversaire. Portrait d’un homme admiré dégustant un poulet fourré aux herbes.

Notre invité nous emmène en dehors de Zurich et de ses prix souvent exorbitants, préférant un restaurant sans chichis, à Wipkingen, les Tre Fratelli, qui promet une cuisine «simple, savoureuse et de saison».

L’aura de Gerhard Schwarz dépasse largement nos contrées. Nous avons pu le constater lors de la présentation, à Zurich, de l’ouvrage. Il fallait voir se bousculer les coauteurs, pour moitié allemands et moitié suisses, pour figurer sur la photo de groupe.

Originaire d’Autriche, Gerhard Schwarz possède toujours un pied à terre dans le charmant village de Schwarzenbergil aime se retirer pour s’y ressourcer, écrire et cultiver sa méfiance des grands ensembles – «et des grands risques» – que ce soit l’Union européenne, les grandes banques ou les gigantesques installations nucléaires. N’est-il pas possible d’imaginer de petites centrales? suggère-t-il.

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