Grands sujets
Succès des assises de la remigration
Le Bloc identitaire a réuni 500 personnes autour de ce thème qui fait son chemin jusqu’à certains dirigeants du Front National. Les intervenants ont été les suivants : Renaud Camus, théoricien du Grand remplacement, le journaliste Guillaume Faye, le porte‑parole de Génération identitaire Damien Rieu, le député du Vaucluse Jacques Bompard, l’historien Philippe Conrad, Jean‑Yves Le Gallou, l’essayiste René Marchand, Jean‑David Cattin, un militant suisse, et le président du mouvement Fabrice Robert.
Que signifie exactement ce concept de remigration ?
Il s’agit ni plus ni moins d’une inversion des flux migratoires. Ceci doit se faire en deux temps : tout d’abord stopper l’immigration massive, qui ressemble de plus en plus à une colonisation ; puis organiser un retour sur la terre de leurs ancêtres de la plupart des 12 millions des Français administratifs, qui pour beaucoup refusent l’assimilation. Les intervenants ont insisté sur le caractère pacifique et humanitaire de cette démarche, seule solution selon eux pour éviter l’affrontement inévitable résultant d’une société multiculturelle.
Quel est le mode d’emploi précis de ce programme ambitieux ?
Les intervenants ont insisté sur l’urgence d’arrêter toute politique faisant office de pompe aspirante : aides sociales, allocations, etc. Un retour à la préférence nationale a été plébiscité. Rien ne sert de garder nos frontières si les avantages accordés aux immigrés existent toujours. Il suffit de prendre exemple sur l’Australie, le Japon, ou encore d’appliquer la politique du… Front Populaire de 1936.
L’islam, présenté non pas comme une religion mais comme un système politique totalitaire et expansionniste, doit être interdit en France. Il est urgent pour appliquer tout ceci de recouvrer notre liberté d’expression confisquée par un gouvernement des juges, qui nous empêchent d’exprimer la vérité.
Enfin, pour un programme détaillé, j’invite les lecteurs à consulter les 26 mesures proposées par le Bloc identitaire sur leur site Internet.
N’est‑il pas déjà trop tard pour l’application d’un tel programme ?
D’après les intervenants, non, mais il y a urgence. Dans dix ans, la démographie rendra les choses réellement compliquées, condamnant la France à une mort lente ou à la guerre civile. Pour eux, l’enjeu est purement et simplement la sauvegarde de 40 000 ans de civilisation européenne ainsi que l’avenir de notre pays. Cependant, nous avons été mis en garde contre tout fatalisme. Le mur de la réalité va précipiter les événements et obliger les modérés à choisir leur camp.
Parmi les raisons d’espérer, citons le réveil d’une conscience identitaire à travers le mouvement de préservation de la famille. Enfin, le succès du Suicide français d’Eric Zemmour met en échec les 40 ans de bien‑pensance ayant anesthésié la France.
Et comme nous l’a rappelé le militant suisse, Jean‑David Cattin, lorsque la France se met en mouvement, l’Europe et le reste du monde suivent.
La tension monte d’un cran entre Poutine et l’ordre mondial
Ambiance de quasi‑guerre froide en cette fin de G20 qui s’est clôturé ce dimanche à Brisbane en Australie. Le chef d’Etat russe, Vladimir Poutine, a préféré quitter le sommet avant le déjeuner de travail qui a réuni dimanche les dirigeants des pays membres, et avant publication du communiqué final.
Pourquoi ce départ précipité ?
En cause : les critiques continues des dirigeants occidentaux concernant la crise ukrainienne, oubliant qu’ils en sont pour moitié au moins responsable. Le Premier ministre australien Tony Abott a reproché au président russe de vouloir restaurer, je cite : « La gloire perdue du tsarisme ou de l'Union soviétique ». Le britannique David Cameron avait lui aussi accusé la Russie d'agresser plus petit qu'elle.
A l'issue d'une réunion trilatérale, les Etats‑Unis, l'Australie et le Japon se sont dits, je cite : « Résolus (...) dans l'opposition à la prétendue annexion de la Crimée par la Russie, et aux actions de déstabilisation (de Moscou) dans l'est de l'Ukraine ».
La situation pourrait‑elle dégénérer ?
Il est trop tôt pour le dire. Le président Poutine a préféré jouer de son côté la carte de l’apaisement. Il s’est montré détendu jusqu’au bout, acceptant même de se faire prendre en photo aux côtés de membres du personnel de sécurité. Poutine s'est également payé le luxe, lors d'une conférence de presse, de saluer une atmosphère et des discussions « constructives ». Même si « certains points de vue » de la Russie « ne coïncident pas » avec ceux d'autres pays du G20, a‑t‑il ajouté. Dans un ultime pied de nez, Poutine a remercié le Premier ministre australien pour son accueil.
Et la France dans tout ça ?
De son côté, François Hollande espère jouer un rôle de médiateur depuis le ballet diplomatique en marge des cérémonies du 6 juin en Normandie. Même si la rencontre de samedi avec son homologue s'est déroulée plutôt fraichement, sur fond de contentieux entre Paris et Moscou autour du Mistral.
La Russie a posé un ultimatum à la France, lui demandant de livrer un premier navire de guerre d’ici fin novembre, sous peine, je cite : « De s’exposer à de “sérieuses” demandes de compensation ».
Affaire à suivre.
Brèves françaises
Salle comble pour la 30e université annuelle du Club de l’Horloge
Rétablir la liberté d’expression, tel était l’objet de cette université qui s’est tenue ces samedi et dimanche. Parmi les intervenants que nos auditeurs connaissent bien, citons Henri de Lesquen, Yvan Blot, Jean‑Yves Le Gallou, ou encore Philippe Nemo. Avocats, politologues, philosophes, se sont partagés la tribune pour dénoncer la censure et le politiquement correct de plus en plus étouffants dans notre société, interdisant tout débat. Politiquement devenu mondial, signe d’une victoire totale aujourd’hui du cosmopolitisme. L’origine du mal, la loi Pleven de 1972 mise en place par une majorité dite de droite, a été dénoncée. Depuis, il est à déplorer la mise en place d’un gouvernement des juges traquant toute pensée dissidente en la qualifiant de raciste, antisémite ou encore homophobe, la rendant ainsi délictuelle. Ils ont appelé de leur vœu un retour à l’esprit de la loi de 1881, à savoir une liberté totale d’expression dans les média, dans l’édition, et rajouterait‑on aujourd’hui, sur Internet. Seule garantie d’une libre expression démocratique de la parole permettant un vrai débat. Comme le disait George Orwell, je cite : « La liberté, c’est le droit de dire aux gens ce qu’ils ne veulent pas entendre ».
Sens commun : un meeting vitrine
Ce samedi avait lieu le meeting de SC, mouvement satellite de la Manif pour tous, intégré à l’UMP. Seul rassemblement à réunir les trois candidats à la présidence du parti, ayant flairé l’opportunité de faire valoir leurs candidatures respectives. Un meeting vitrine donc mais qui démontre au moins une certaine importance prise par ce « petit poucet de l’UMP ». Leur accueil par les 2 000 militants a été fonction de leurs positions respectives sur la loi Taubira. Bruno Le Maire a été hué et Hervé Mariton acclamé. Ce dernier a failli partir lorsque son rival, Sarkozy, a été applaudi alors qu’il s’est déclaré à la fois pour et contre le mariage homosexuel. Il s’est ainsi prononcé pour l’abrogation de la loi Taubira tout en promettant un mariage pour les homos. Déclaration qui a amené le président Hollande à annoncer, une possible réouverture du débat sur le mariage pour tous en cas d’alternance.
Brèves internationale
Ukraine : de nouveaux éléments sur le crash de l’avion malaisien
La chaîne de télévision russe Pervy Kanal a montré vendredi soir une image sensationnelle faite par un satellite‑espion qui aurait capturé l'attaque d’un chasseur contre l’avion de ligne Boeing malaisien qui s’est écrasé le 17 juillet dans le sud‑est de l'Ukraine. La photo en noir et blanc a enregistré le moment de lancement d’un missile à partir de l’aile gauche contre le cockpit du Boeing. Cette image a été initialement obtenue par l'Union russe des ingénieurs. L’Union affirme qu’elle a été envoyée par un certain George Bilt qui s’est nommé expert de l'aviation ayant 20 ans d'expérience. Les spécialistes vérifient l'authenticité de cette image.
Si l’information s’avérait exacte, cela démentirait définitivement les accusations portées à l’encontre des autonomistes pro‑russes.
Les débris de l’épave de l’avion sont actuellement en cours d’évacuation. Les fragments sont envoyés aux Pays‑Bas pour y être examinés. Un rapport final est attendu pour l'été 2015.
Italie : Rome en proie à des affrontements ethniques
En fin de semaine dernière, un millier de manifestants ont défilé dans les rues de Rome contre l’immigration et le maire de la ville. Ce mouvement fait suite à une semaine d’affrontements entre les habitants du quartier populaire Tor Sapienza et les immigrés placés dans des centres d’accueil. Un de ces centres a été attaqué à coups de pierres, des vitres ont été brisées, des poubelles brûlées, tandis que des heurts ont opposé des manifestants à la police. La situation est devenue tellement critique que les autorités ont décidé d’évacuer les adolescents de ce centre. Les Italiens de souche les accusent de se livrer au trafic de drogue et à la prostitution. Le maire de Rome, Ignazio Marino, a été également chahuté par les habitants lors d’un déplacement dans le quartier pour tenter de calmer le jeu. Le pape François a fait part de sa préoccupation de ce phénomène qui touche selon lui plusieurs villes d’Europe.
Etat islamique : l’horreur se perpétue
L’appétit sanguinaire de l’Etat islamique s’est encore déclenché en cette fin de semaine. Dans une vidéo aux images difficilement soutenable diffusée dimanche, les djihadistes décapitent 18 soldats syriens agenouillés devant eux. Ce mini film d’horreur s’achève avec la présentation d’une tête qu’un bourreau masqué revendique comme celle de l’otage Peter Kassig. Une menace qui aurait donc été mise à exécution. Cinquième otage occidental assassiné par le groupe islamiste, cet ancien ranger américain s’était pourtant converti à l’islam. Il a été enlevé en 2013 en Syrie où il œuvrait pour l’association humanitaire qu’il avait fondée. Ces meurtres ont été perpétrés en réponse à l’envoi de conseillers américains pour aider les Irakiens dans leur guerre contre l’Etat islamiste. Celui‑ci poursuit ses exactions également dans son propre camp. L’observatoire syrien des droits de l’homme a indiqué qu’un des dirigeants de l’organisation terroriste avait été décapité et crucifié dans la province de Dei Ezzor. Il était accusé d’avoir détourné des fonds du mouvement. Une exécution qui s’ajoute à la longue liste des crimes de guerre et contre l’humanité brandie comme des trophées, comme la mise en esclavage des femmes appartenant aux communautés vaincues.
Femen et respect de la vie : une actualité chargée au Vatican
Le Vatican a été le théâtre d’une scène affligeante ce vendredi : trois Femens ont mimé une sodomisation avec une croix sur la place St‑Pierre. Elles protestaient, à leur pitoyable et obscène manière, de la venue du pape au parlement européen le 25 novembre prochain. « Le pape n’est pas un homme politique » expliquait le torse de l’une d’entre elles. Chef de l’église catholique et de l’état du Vatican, le pape possède pourtant une autorité morale et politique légitime. C’est d’ailleurs devant un auditoire de 5 000 médecins catholiques italiens reçus samedi que le souverain pontife a mené un plaidoyer en faveur de la vie. Le Pape a dénoncé la fausse compassion développée par la pensée dominante autour de l’euthanasie, l’avortement et la fécondation in vitro. Pour lui, la vie reste inviolable et doit être défendue en toute circonstance.
Et vous, qu'en pensez vous ?