NDR: A noter que l'article évite soigneusement de parler de l'origine des dealers.
«Et si vous repoussiez ces dealers vers Monthey?» «Pourquoi ne pas autoriser le trafic dans une rue donnée?» «Est-ce que la population bellerine doit s’organiser en milices?» Jeudi soir, plus de 400 habitants ont tenté d’esquisser les solutions les plus variées au problème qui touche le village de Bex: le deal de rue.
Code de procédure pénal laxiste, bonne organisation des dealers, ressources insuffisantes, banalisation des sanctions, prévenus relaxés faute de place dans les prisons: le ton était loin d’être au triomphalisme.
Source via Suzy Desouche
http://www.20min.ch/ro/news/faits_divers/story/24027734
Faites quelque chose pour les enfants, pas normal qu’ils se tiennent vers les collèges.
Ras le bol aussi: gare de Bex des dizaines sur les quais.
S’il y a offre, c’est qu’il y a demande.
Que dire des acheteur de drogues et la banalisation que l’on fait de leur usage?
Si les sanctions sont prises à la légère par les dealers, les acheteurs, eux, devraient y être plus sensibles.
Ne nous voilons pas la face; effectivement les dealeur dans la rue ne sont manifestement pas originaires de la vallée du Rohne, les raison de leur présence ici et les modalités de leur arrivée doivent certes faire l’objet de fermes résolutions, toutefois il est génaralement accepté que chez nous des gens fassent allègrement usage de drogues à titre de loisir.
Ces gens, ne sont pas forcement des jeunes rappeurs à casquette en rupture avec leur vie. Observez les voitures ou les passants qui répondent aux appels des dealeurs, ce sont souvent des adultes apparemment bien portants et “intégrés à la société”. Ces gens ont un travail, une vie sociale normale. Si l’on adoptait des sanctions stricte sur eux, comme un ou deux jours de prison ferme dès la première interpellation pour achat de drogues, ils auraient bien plus à perdre que les dealeurs.
Devoir expliquer à son entourage les raisons d’un sejour en prison, voir son casier judiciaire entaché de cela, devrait en rendre frileu plus d’un.
Réduir la demande, aura forcement un impact sur l’offre.
Laissez-moi donc vous raconter… il y a quelques années j’ai été engagé en tant que surveillant dans une salle de jeux qui avait été fermée plusieurs mois pour cause de trafic de drogue. Le chef de la brigade des mineurs m’a raconté qu’on aurait même pu l’accuser de complicité ouverte. Devenu responsable de cette salle, je devais être particulièrement vigilant. elle était fréquentée par des gens de tous les coins du monde, dont par exemple le fils d’un haut dignitaire libyen.
En face de cette salle il y avait un petit kiosque de la loterie romande. Autour duquel, chaque nuit, peut-être agglutine une troupe de gens à la peau sombre dont les activités ne laissaient guère planer le doute. je dis « peau son ombre » comme j’aurais pu dire « pas blanc », dans tous les cas je serais traité de raciste par les oies vertes… je suis allé à la rencontre de cette clique et lui ai tenu à peu près ce langage : « comme vous n’êtes pas ici pour attendre l’autobus, je suis fondé de croire que vous faites autre chose. Vous êtes bienvenus dans ma salle, pour autant que vous y entriez blancs. Faute de quoi vous aurez affaire à moi! » ceci formulé sur un ton qui leur laissait présager le pire.
En marge de cette activité, j’ai quelques anecdotes à raconter. Celle par exemple où je menace un type de le balancer au lac depuis un petit avion et avec 5 kg de ciment aux pieds. Ou bien celle du Guinéen qui m’a avoué être venu en Suisse pour épouser une riche blanche et ne plus avoir besoin de travailler.
Notez que je ne me suis jamais montré hargneux ni méprisant. Et si j’ai fait coffrer un type, c’était pour vol. Le croisant, après sa libération (au bout de 15 jours ), je n’ai pas changé de trottoir. Il m’a interpellé « salaud »! je lui alors demandé s’il trouvait normal que je le laisse dépouiller mes clients. Il demeura coi, affaire classée.