Rassurez-vous braves lecteurs souverainistes : même si le résultat s’annonce serré, l’Ecosse, pas plus que le Québec il y a quelques années, ou la Catalogne en novembre, ne votera en faveur de l’indépendance. Entre le cœur et la raison, les Ecossais choisiront, la mort dans l’âme, le camp du non, sensibles sans doute au chantage d’un boycott économique –« si l'Ecosse quitte le Royaume-Uni, elle quitte la livre sterling »- et de ses conséquences sur leur niveau de vie, hausse des prix, baisse des retraites.. Better together, comme en écho des rives du Saint-Laurent, la campagne du Non semble s’inspirer des arguments invoqués par les tenants de l’unité canadienne en 1980 et en 1995.
Cet échec hélas probable ne devrait pas décourager les Catalans, qui ont manifesté en masse pour l'indépendance la semaine dernière à Barcelone, mais aussi les Basques, les Vénitiens ou les Lombards. Oserais-je y associer mes compatriotes alsaciens promis à un mariage forcé avec les Lorrains et les Champenois dont ils ne veulent pas. Si l’on en croit un rapport des Renseignements Généraux (la police politique française), l’Alsace retrouverait depuis peu les mêmes démangeaisons émancipatrices que ses grandes sœurs européennes.Ca la chatouillerait sérieusement là où je pense, je veux dire sous sa pudique coiffe alsacienne aux grands nœuds noirs…A y regarder de plus près, elle a tout l’air d’une grande, unser Elsass, notre Alsace…
Même si elle est l’une des plus petites régions de France, il y a nettement plus winzig qu’elle en Europe. Après tout, le Luxembourg est un nain en comparaison : 2 586 km2 contre 8 280 km2, et un peu moins de 500 000 habitants contre 1 800 000 pour l’Alsace. Alors rêvons d’une Alsace autonome… Quand on creuse un peu le sujet, l’Histoire vient conforter la géographie : l’Alsace s’enorgueillit d’avoir été longtemps une terre libre, indépendante, jusqu’à son annexion par Louis XIV en 1648.
En ces temps bénits d’avant la soumission au Roi Soleil, Strasbourg comme Mulhouse, villes libres, levaient armée, battaient monnaie. Gutenberg y inventa l’imprimerie, Calvin y trouva refuge. Erasme, lors de son séjour à Strasbourg en 1514, y découvrit même la cité idéale de Platon dont il avait toujours rêvé, avec un gouvernement « sans despotisme, une aristocratie sans factions, une démocratie sans désordres, une richesse sans luxe, un bonheur sans arrogance. Oh, divin Platon, ici, en effet, il aurait été possible d’introduire ton État idéal »En Alsace, on suivra avec crainte et espoir le résultat du vote de nos amis écossais. Puissent-ils faire mentir mes craintes du début…
José Meidinger, 14 septembre 2014
@Jessica
Foutez donc la paix aux musulmans.
Pour vous dire franchement les choses,je soutiens à 100% l autonomisme Alsacien car son identité est menacée non pas par celles et ceux qui désireraient s y installer,mais par une politique d accueil qui les empêchent de devenir Alsaciens;et pour cause non seulement il s agit d une politique initiee volontairement par la France,mais en plus il ne se trouve quasiment plus d Alsaciens en nombre en capacité d incarner leur langue leur culture au quotidien.
J ai pu avec grande joie observer des musulmans très bien intégrés en Suisse parler impeccablement le schwiitzerdiitsch,être très attachés aux racines et identités de leur région d adoption etc…
Je ne suis pas naïf, tous n auront pas la vocation d être Alsaciens,mais il me semble que tant de français de l intérieur, n ont pas plus cette vocation, vu tout le mépris qu ils ont pour l Alsace.
Notre région devrait relever au contraire le défi de se reapproprier son destin,sa culture, son identité mais loin du repli.
Vive l’Alsace libre!
http://www.petition-alsace.fr/
Vive l’Alsace libre!
http://www.petition-alsace.fr/
l’Alsace serait trop petite, nous dit-on et elle devrait fusionner avec la Lorraine : foutaise ! L’Alsace est aussi vaste que tous les Länder autrichiens, que tous les cantons suisses, plus vaste que le Luxembourg ou la Sarre voisine. L’Alsace est nettement plus peuplée que l’Estonie, l’Islande, le Luxembourg, le Kosovo, le Monténegro ou la Corse.
Aux USA, il y a des états plus vastes que la France (Texas, Alaska), – faut-il supprimer la France, ce pays beaucoup trop petit ? -, et d’autres Etats plus petits que l’Alsace (Rhode Island, Delaware) ou de taille équivalente (Massachussets, Connecticut etc). Un grand nombre des 50 états ont moins d’habitants que l’Alsace !
Il n’a jamais été question d’en supprimer aucun. Ce qui compte, c’est l’identité du territoire et non sa taille. Idem au Canada.
Que diraient d’ailleurs les Français, si le Canada forçait lui-aussi le Québec à fusionner avec la province anglophone de l’Ontario, nettement plus peuplée, pour minoriser les Québécois dans ce nouvel ensemble et pour les empêcher de décider quoi que ce soit chez eux, pour eux-mêmes et par eux-mêmes, notamment dans le domaine linguistique ?
C’est là évidemment le but retors de cette réforme en France : noyer la Bretagne dans une région Grand-Ouest (ils n’ont pas encore renoncé à ce projet mortifère pour les Bretons), noyer l’Alsace dans une région Grand-Est (là c’est nettement plus facile avec ces naïfs d’Alsaciens) et la Corse dans une région Grand Sud (là, ils n’osent plus, de peur de la réaction explosive des Corses).
Dans cette ‘décentralisation’ à la mode jacobine, l’état veut bien donner plus de pouvoirs aux régions (mais uniquement économiques, surtout pas linguistiques ou identitaires), à condition que ces régions n’aient aucune identité propre et ne soient que des assemblages artificiels et purement administratifs… Pour empêcher à tout prix les Alsaciens, les Bretons, les Corses et toutes les régions qui ont une réelle identité de s’exprimer librement sur leur avenir linguistique, culturel et politique lors de référendums, à la manière des Québécois, des Catalans, des Ecossais, des Sudtyroliens etc, on leur enleve par avance leur cadre géographique institutionnel en les mariant de force avec des régions purement francophones. Le véritable but inavouable de cette réforme territoriale est nationaliste et jacobin (pléonasme) et non économique.
L’Allemagne a des grands Länder (Bavière, Basse Saxe), des petits Länder (Sarre, Thuringe etc) et même des villes-états (Breme, Hambourg, Berlin). Idem partout en Europe. Les régions, grandes ou petites, représentent des identités historiques et non des assemblages artificiels et hetéroclites gloubi boulga.
Il suffit de regarder les cartes de l’Europe sur 200 ans pour voir que les frontières ne sont jamais restées figées plus de 10 ans! Et on voudrait aujourd’hui, au nom de la démocratie et des libertés, les figées à jamais, ça en dit long sur le niveau culturel de ces politiciens-profiteurs!
De tous côtés les gens crient qu’ils veulent garder leurs différences, garder leur culture, refusent de se laisser annexer, agglomérer, écraser, même avec des gens culturellement proches. Alsace/France, Ecosse/Angleterre, Catalogne/Espagne et j’en passe et même en Suisse. Nous aimons tous notre clocher, notre histoire, nos ancêtres et surtout nos racines. Pour survivre, tout comme l’arbre l’homme a besoin de ses racines, ceux qui les oublient et s’en éloignent finissent par se perdre. Nous le savons tous et refusons de nous laisser déraciner et imposer les histoires et croyances de peuples venus d’ailleurs, à cent mille lieues de nous. C’est ainsi, c’est dans nos tripes, dans nos gènes. Pourtant les gouvernements occidentaux en ont décidé autrement et refusent catégoriquement d’en tenir compte car cela contrarie leurs plans de mondialisation. Alors ils veulent nous imposer des millions des gens venus d’ailleurs, des croyances et cultures totalement incompatibles, voire inacceptables, avec les nôtres! Si entre gens d’un même peuple et d’une même culture, nous devons parfois faire une effort pour accepter certaines de nos différences, nous imposer des cultures, coutumes et religions qui nous rebutent et nous choquent au plus profond de nous-même, ne pourra créer que du désastre, du désordre et la guerre. Même si aujourd’hui 65% des familles françaises comptent, au minimum 1 musulman, je pense et j’espère que les français finiront par mettre le pieds contre le mur, surmonter leurs craintes d’être catalogués et insultés de xénophobes, etc par les gauchistes mondialisateurs et descendront en masse dans la rue. Qu’ils soient rassurés, ils ne sont ni racistes ni xénos, bien au contraire, se sont des patriotes qui respectent leur pays, les sacrifices de leurs ancêtres pour leur offrir une vie meilleure, qui respectent et ne veulent pas oublier leur histoire, qui tiennent à leur culture et à leur façon de vivre, celles qu’ils veulent transmettre à leurs enfants, petits enfants etc. C’est votre/notre devoir.