Quand la gauche tape dans la Caisse
Nouvelle affaire à Genève. Vous avez aimé les tribulations de l’ancien directeur socialiste des Services industriels genevois prompt à caser des proches au sein de l’entreprise publique, vous adorerez la façon dont les camarades gèrent la Caisse publique de prêts sur gages. L’institution a pour but de protéger les personnes dans le besoin de la rapacité des usuriers mais avec quelques bonnes gauchistes à sa tête, la Caisse a élargi son champ d’action.
Sous l’égide de la socialiste Lorella Bertani, l’entité se montre fort généreuse avec l’entourage de la direction. Ca fait du monde. Mari, conjoint, fille, père, beau-père, amis, la coterie s’est partagé un montant de près de 25'000 francs sous divers prétextes, travaux, coups de main ou extra à coups de 500 à 3'000 francs depuis l’année dernière.
La palme revient à Lynn Bertholet, ex-verte et administratrice de la Caisse, qui a obtenu cet été un montant de 15'000 francs en sus de la rémunération annuelle de 14'000 francs que la loi lui octroie. Comme ça faisait un peu peu, l’intéressée a aussi décroché un mandat de 1’600 francs pour animer elle-même des formations internes.
C’est important, la formation ! A telle enseigne que la Caisse verse la moitié des frais de formation que suit à Lyon un stagiaire français recruté l’année dernière pour deux ans mais au bénéfice d’un contrat à durée indéterminée. On mesure mal le manque de talents dont souffre Genève, devoir aller chercher si loin, devoir se montrer si généreuse avec la main d’œuvre importée.
La Cour des Comptes s’intéresse à ces pratiques comme le révèle l’excellente télévision régionale
Léman Bleu. Il est évident que l'affaire ne risquait pas de sortir sur la RTS, c’est la gauche qui est en cause. Lynn Bertholet ne s’en émeut guère, qui rassure : « Si d'éventuelles erreurs ont pu être commises, elles seront bien évidemment corrigées ». On ne sait pas s’il a lieu de parler d’erreurs car on peine à voir autre chose qu’une volonté délibérée due à la rapacité sans borne de quelques-unes mais indécence semble d’ores et déjà un terme trop poli pour qualifier de tels agissements.
Yvan Perrin, 10.10.2025
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