Weltwoche 09/07/25
Affaire du voile à Eschenbach : dans une commune de Saint-Gall, une femme convertie à l'islam devait être engagée comme enseignante dans une école primaire. Les parents s'y sont opposés.
Thomas Renggli
Les parents des futurs élèves de primaire à Eschenbach, dans le canton de Saint-Gall, ont reçu il y a quelques semaines un e-mail de la nouvelle enseignante F. A.*. Celle-ci les invitait à une « après-midi de rencontre » organisée par l'enseignante désignée : « Nous nous retrouverons à 14 heures dans la cour de récréation, puis nous nous rendrons ensemble dans notre future salle de classe. Un après-midi haut en couleur vous attend avec des petits travaux manuels, de la musique et du temps pour faire connaissance. » Les enfants étaient priés d'apporter « des crayons de couleur, des ciseaux, un bâton de colle et une photo personnelle ».
La lettre était signée : « Avec nos meilleures salutations ».
Jusqu'ici, tout va bien. Le problème, c'est que sur la photo en haut à gauche, l'enseignante portait un foulard islamique.
Ce qui n'aurait peut-être pas suscité de réactions particulières dans des villes à dominante politique de gauche a provoqué une grande irritation chez plusieurs parents à Eschenbach. Détail à noter : à Eschenbach, les protestations contre les mesures liées au coronavirus étaient déjà particulièrement vives il y a trois ans et demi : les parents s'étaient opposés à l'obligation du port du masque et au régime vaccinal.
Ils ont alors revendiqué le droit de leurs enfants à une éducation neutre : « Les enfants de l'école primaire ont droit à un enseignement neutre (tant sur le plan politique que religieux). Cela ressort déjà d'une décision du Tribunal fédéral ». Ils ont donc refusé la professeure désignée.
Alors que le directeur de l'école invoquait la « liberté de religion et d'opinion », évoquait la pénurie de personnel qualifié et voulait nommer l'enseignante, une convertie à l'islam originaire d'Allemagne, les parents n'ont pas lâché prise. Se référant au service juridique, ils ont exigé que l'école primaire soit un espace « neutre sur le plan religieux » : ni l'affichage d'un crucifix au mur ni le port d'un foulard par l'enseignant ne sont conformes à la loi. Une mère a déclaré : « Certains enseignants trouvent déjà choquant qu'un enfant vienne en classe avec une chemise Edelweiss. »
L'école s'est alors sentie obligée de réagir. Dans un courriel, elle a déclaré : « Après avoir soigneusement examiné tous les aspects – techniques, juridiques et sociaux – la direction stratégique de la commune a décidé de ne pas donner suite à l'engagement initial de l'enseignante. »
Il y a donc actuellement beaucoup de perdants : la direction de l'école, qui a agi de manière très naïve et a complètement méconnu la situation, l'enseignante, qui ne peut pas prendre ses fonctions, et les futurs élèves du primaire, qui se retrouvent sans enseignant.
Si l'on cherche un gagnant, c'est sans doute le bon sens qui l'emporte. Il n'est en effet pas acceptable que les symboles de l'islam bénéficient d'une plus grande tolérance que les chemises à edelweiss des « amis de la Confédération ».
*Nom connu de la rédaction
Traduction, adaptation ASVI (Association suisse vigilance islam)

Pas de voile dans nos écoles ok!
Ral bol des revendications et de toujours nous imposer cette religion ok.
Ils ne s intègrent pas , ils veulent islamiser un pays d Europe chrétien historiquement. Une copine dont les parents étaient originaires du bled, a répondu à une migrante récente du bled que non elle n était pas religieuse et ne faisait pas le ramadan car elle est française et lui a demandé pourquoi , elle la migrante qui voulait faire le ramadan, n avait pas pris un billet de retour. Après tout si le ramadan est important pour elle, qu elle rentre. Apparemment elles sont une dizaine dans les bureaux de La Défense, fraîchement arrivées….avec cette mentalité.