Trans et wokisme: la gauche genevoise perd la tête
La gauche genevoise a-t-elle fini par croire à ses propres sornettes? Vendredi dernier, c’était au sujet de la question du transgenrisme que les députés du Grand Conseil genevois se sont écharpés, comme l’indique un compte-rendu de séance relayé par le Blick.
Tout avait commencé de manière très démocratique, avec une résolution de la gauche visant à permettre l’enregistrement dans la loi de ne se définir «ni homme ni femme à l’état civil». On parle ici du fameux «troisième genre» revendiqué notamment par le chanteur Nemo, qui en avait fait part au conseiller fédéral en charge de justice et police, Beat Jans, après sa victoire à l’Eurovision.
Mais la position de la majorité de droite du Grand Conseil genevois semble avoir déplu à la gauche genevoise. Après que la rapporteuse de majorité a indiqué que «cette demande a déjà été tranchée et rejetée à Berne», une députée libérale-radicale s’est permis de rappeler – ô quel affront — la présence de réalités biologiques entre les hommes et les femmes pour justifier ce refus, somme toute rationnel.
Il n’en fallait pas plus pour faire sortir la gauche genevoise de ses gonds. Un député socialiste l’a alors comparée à Donald Trump au pupitre, la moquant au passage et considérant que sa position était «réactionnaire». Face au président du Grand Conseil qui lui a réclamé des excuses pour son manque de respect, le député a préféré quitter la salle.
Bel exemple d'une démocratie qui ne fonctionne plus lorsqu’on n’est plus d’accord — surtout, sur une thématique où toute une frange de la gauche est devenue d’un dogmatisme extrême, refusant de constater des réalités scientifiques de base. L’intervention d’un député UDC, qui a porté la critique encore plus loin, a terminé de «faire hurler la gauche» dans l’hémicycle.
Malgré ces débats houleux, le Grand Conseil genevois a, fort heureusement, refusé les amendements et la résolution. Mais combien de temps faudra-t-il avant que ces inepties soient intégrées à la loi? Le futur le dira.
Samuel Gonzalez
L’article sur le site de Blick: https://www.blick.ch/fr/suisse/romande/ca-sera-des-malades-a-vie-debat-agite-au-grand-conseil-genevois-au-sujet-des-droits-des-personnes-trans-id20774694.html
Dans le jardin d’Éden, Adam et Ève vivaient en harmonie. Pardon de l’avoir évoqué.
On espère et on croise les doigts pour que ces inepties ne soient JAMAIS inscrites dans la loi !