Bruxelles (Belgique) : Matheo, 22 ans, sauvagement tabassé, dépouillé puis laissé pour mort par une bande de cinq jeunes en plein centre-ville

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La fin d’année 2024 a tourné au calvaire pour Matheo, un Bruxellois âgé de 22 ans. La soirée avait pourtant bien débuté. Le samedi 21 décembre, il s’est rendu, avec des amis, au café Rock Classic, à côté de la Grand-Place. Vers 5h30, il décide de rentrer chez lui et de prendre son bus à l’arrêt Rogier, situé à 20 minutes de marche.

Mais lorsqu’il arrive au niveau de la rue Neuve, il fait une mauvaise rencontre. “Un individu m’aborde en français à hauteur du magasin Zara. Comme je suis néerlandophone, je n’ai pas bien compris ce qu’il me disait. J’ai donc continué mon chemin. C’est alors qu’un autre individu s’approche de moi et me demande, toujours en français, pourquoi j’ai ignoré son ami. J’ai répondu tant bien que mal que je ne parlais pas français, que je me rendais à mon arrêt de bus pour rentrer chez moi. Trois autres sont alors arrivés. Ils m’ont demandé mon téléphone, mon argent, ma carte bancaire, tout ce que j’avais sur moi”, explique le jeune homme domicilié à Wemmel. (…)

DH Net

Matheo a alors refusé d’obtempérer aux cinq jeunes âgés entre 16 et 18 ans. “J’ai répondu que je ne leur donnerais rien et j’ai continué à marcher. L’un d’eux m’a alors attrapé par le cou. Je l’ai repoussé et je suis parti. Les cinq jeunes m’ont poursuivi dans la rue. Une fois arrivé à hauteur du City 2, l’un d’eux m’a plaqué au sol et je suis tombé”, indique Matheo, qui mesure 1 mètre 80. “Après avoir été plaqué au sol, je me suis relevé et j’ai repoussé l’un des hommes pour essayer de le mettre à distance. Avant que je puisse réagir, je reçois un coup au visage. Un des agresseurs a commencé à me frapper, puis les quatre autres ont suivi, me frappant également au visage. Ensuite, ils m’ont poussé contre un mur, et je suis tombé au sol. À ce moment-là, les cinq ont continué à me donner des coups de pied au visage.”

Le bilan est lourd : trois dents cassées, une mâchoire fracturée, un nez cassé, deux yeux au beurre noir. “Ils m’ont volé ma carte d’identité, ma carte bancaire, ma carte de chèques-repas, ma carte Stib, ma carte d’étudiant, des pièces de monnaie et du tabac.” (…)

La Libre

De son côté, Kadir, le papa d’un ami de la victime, s’insurge du manque d’assistance apportée par la police et de l’insécurité dans une capitale comme Bruxelles. “Des malfaiteurs s’en prennent à un jeune homme sans aucune protection, et aucune intervention ne se produit ! Si le centre-ville n’est pas protégé, où pourrait-on l’être ? Cela revient à affirmer que n’importe qui peut venir chez vous, vous agresser, vous voler, vous violer, vous tuer, sans qu’aucune réaction ne soit attendue, et que l’on vous dise finalement que c’est normal, qu’il y a trop de monde et qu’il est impossible de poursuivre tous les délinquants”, explique-t-il. (…)

DH Net

(Merci à Nicolas.)

 

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