Ce n’est pas nouveau. La Suisse s’inscrit dans une tendance internationale qui va dans la même direction parmi les médias établis de tous les pays occidentaux : la gauche. En Allemagne, par exemple, les Verts seraient de loin le parti le plus puissant si seuls les journalistes étaient autorisés à voter. L’AfD n’existe même pas.
Quiconque a des yeux, des oreilles et un esprit critique peut facilement lire les gros titres politiques entre les lignes des reportages quotidiens. À cet égard, il est logique que les médias établis aient perdu leur crédibilité.
En tant qu’ancien de cette industrie ayant travaillé dans des rédactions de tous bords pendant plus de quatre décennies, j’ose dire que ce virage à gauche est un phénomène ancien. Ce qui est nouveau, c'est la franchise avec laquelle les journalistes révèlent leur côté politique, tant dans les enquêtes que dans leur travail quotidien. Même si je l'avoue : je peux aussi observer cette tendance en moi-même.
Lorsque je suis entré dans l’industrie au milieu des années 1980, la grande majorité de mes collègues se seraient mordu la langue plutôt que de s’engager dans une direction politico-idéologique. Bien sûr, au fil du temps, vous saviez qui avait coché quoi. Mais selon le code d’honneur non écrit, presque tout le monde était strictement neutre. Engagé envers la vérité et rien que la vérité.
Je ne sais pas quoi penser de cette nouvelle envie de se confesser. On peut interpréter cela comme un signe d’honnêteté lorsque les journalistes révèlent leurs propres préjugés. Cependant, j'ai tendance à penser que nous avons affaire à une dégradation des vertus journalistiques. Les gens n’essaient même pas d’être justes et objectifs – et ils en sont toujours fiers.
Qu’un merdia privé non subventionné soit de gauche, c’est ok. Mais le scandale absolu est qu’un “service public” aussi important tel que la RTS (SSR), payé par l’impôt, le soit !
Et le plus gros mensonge en matière de journalisme est de prétendre à l’objectivité. C’est ridicule et absurde. La RTS a cette prétention. Or, on peut vérifier qu’elle est à gauche toute, pour ne pas dire à l’extrême gauche (en matière sociétale en tout cas et promeut systématiquement les politiciens de gauche en Suisse et dans le monde entier. Voir Biden vs Trump par exemple). La preuve, s’il en était besoins, est donnée par un sondage récent : 92% des Verts et 93% socialistes trouvent que l’information de la SSR est de qualité. La moitié moins chez les UDC…
” …tandis que parmi les journalistes, ce chiffre est plus de deux fois plus élevé, soit 75,7 pour cent”
ça penche tellement à gôche que les informations sont soit :
– basées sur de la propagande (gôche, extrême-gôche)
– basées sur l’idéologie
– aucune objectivité
– puisqu’ils sont le partis du ”bien” tout le reste est dénigré !
– informations tronquées, manipulées et surtout non diffusées lorsque cela dérange.
”Parmi les femmes journalistes, 85 pour cent se positionnent politiquement à gauche”
Là nous touchons un problème très sensible. Comment se fait-il que les femmes choisissent la gôche que plutôt la droite ?
Quels critères ? Mystère …