Trump déclaré coupable. En réalité il vient de gagner

Trump déclaré coupable. En réalité il vient de gagner

 

La presse mainstream européenne et helvétique n’arrête plus d’écrire le mot criminel dans ses articles à propos du récent verdict du jury d’un Tribunal de New-York, déclarant Trump coupable de rien moins que de 34 chefs d’accusation !

Les idiots du village et leurs journalistes qui leur servent de tête de file n’en peuvent plus de crier leur joie de voir Donald Trump condamné. Autant dire qu’il n’ont rien compris à l’affaire ni à ses conséquences.

Parce que lorsqu’un ancien professeur de droit pénal réputé de Harvard, Alan Dershowitz, démocrate qui reconnait voter pour Biden, déclare lui-même qu’il n’a toujours pas compris quelle a été la nature des accusations portées contre Trump et que selon son opinion ce procès n’avait d’autre but que de se « faire Trump », il y a de quoi se poser quelques questions.

L’ancien professeur démocrate n’hésite pas à parler de procès politique. Dans une juridiction démocrate, Manhattan, avec des jurés démocrates dans un lieu où se déclarer républicain vous mène droit à l’exclusion sociale, avec un procureur tout aussi démocrate qui en plus vise l’élection à un poste supérieur avec pour motif la lutte contre Trump, comment aurait-il pu en être autrement ?

Dershowitz y voit même une catastrophe pour la justice américaine dont l’instrumentalisation de ce procès à des fins politiques vient d’ouvrir selon-lui l’ère d’une guerre dans les tribunaux où les deux grands partis vont désormais se livrer à des chasses aux sorcières juridiques dans leurs circonscriptions respectives.

Comme si cela n’était pas suffisant, Elie Honig, l’analyste juridique principal de CNN, tout aussi démocrate que Dershowitz, rien moins qu’ancien procureur adjoint des Etats-Unis, a lui qualifié le procès de Trump de « procès Frankenstein » faisant allusion à un procès complètement artificiel, une sorte de monstruosité juridique fabriquée de toutes pièces de bric et de broc qui allait se retourner contre ses créateurs. Et pour cause.

Sans entrer dans les détails voici quelques éléments du procès qui devraient faire hérisser les cheveux de n’importe quel citoyen, à tout le moins l’inciter à réserver son opinion avant de se prononcer.

Trump n’a cessé d’affirmer qu’il n’avait rien fait de pénalement répréhensible et dit qu’il n’a fait que signer avec la prostituée Stormy Daniels un contrat de non-divulgation de ce qui s’était passé, moyennant rémunération. Ce n’est aucunement illégal. Ce qui lui est reproché c’est d’avoir fait passer (lui ou ses comptables ?) ce paiement en frais juridiques dans ses comptes. Et ici on ne connait pas vraiment les détails, ce qui reste toutefois sans importance en regard des manipulations juridiques qu’a faites le tribunal.

Ces manipulations juridiques du tribunal, précisément décriées par Honig lui-même, l’ont amené à qualifier ce procès de « gâchis injustifié » mais plus grave l’ont amené à relever que les procureurs « ont contourné la loi » pour piéger l'ancien président.

Selon Honig, que l’on cite ici, l’infraction de base de Trump était de par sa gravité selon le code pénal new-yorkais semblable à un vol à l’étalage d’une boisson gazeuse ou d’un paquet de chips et que pour un délit aussi insignifiant le délai pour le poursuivre était prescrit.

Mais – et c’est là qu’il faut bien lire – le procureur a cherché un subterfuge pour contourner ce délai de prescription en faisant passer ce délit insignifiant en un délit plus grave soumis à un délai de prescription plus long. Autrement dit, il a contourné le délai de prescription en  « gonflant »  artificiellement les accusations portées contre Trump.

Comment a-t-il fait ? Toujours selon Honig, le bureau du procureur Bragg a allégué que la malversation comptable d’avoir enregistré le paiement à Stormy Daniels en frais juridiques dans ses comptes l’a été « dans l’intention de commettre un autre crime »  plus grave.

Quel autre crime ? Selon le procureur new-yorkais celui d’avoir violé la loi électorale de l’Etat de New-York et les lois sur la campagne fédérale, dont on ignore ici aussi les détails tellement c’est tiré par les cheveux et dont on peut toutefois se passer.

En gros, le reproche porté contre Trump serait d’avoir fait passer le paiement à Stormy Daniels en frais juridiques dans ses propres comptes « dans l’intention » d’éluder les lois sur le financement des campagnes électorales ! Un montant donc de 130'000 dollars dans une campagne pour les présidentielles qui se montait à plus d’un milliard !

L’ancien procureur adjoint des Etats-Unis, Honig, a déclaré que l'affaire devrait être surnommée « l'affaire Frankenstein » parce qu'elle était « bricolée avec des pièces mal ajustées pour en faire un engin laid, maladroit, mais plus ou moins fonctionnel qui pourrait bien se retourner contre son créateur ».

En rajoutant encore, ce qu’oublie Honig, que lorsque Trump a voulu faire témoigner un expert des lois électorales new-yorkaises pour réfuter la thèse du procureur qu’il y avait eu fraude des lois électorales, cela lui a été refusé par le tribunal, ce dont il devrait bien évidemment se plaindre en appel.

Un appel que Dershowitz, cette fois, ne voit guère rétablir le bon droit puisque le même problème se reposera d’une Cour entièrement démocrate de l’Etat de New-York. Restera éventuellement la Cour suprême.

Au vu des critiques de ces deux éminents pénalistes démocrates contre le procès de Trump, et à qui il faut reconnaître l’honnêteté intellectuelle de dire la vérité contre leur propre camp, on comprend que même si Trump est définitivement condamné son procès fait alors la preuve de ce qu’il affirme depuis si longtemps. L’administration et la justice américaine sont instrumentalisées et corrompues, l’Etat profond existe bel et bien, ce procès biaisé en est un pur exemple et l’électeur américain bien informé n’en est pas dupe. Ce n’est donc pas un hasard si à peine le verdict connu Donald Trump a vu les fonds affluer d’une manière jamais vue pour financer sa campagne présidentielle.

Pour le reste, encore une fois, on demande au lecteur européen et suisse de comparer ce qui est dit ici avec la soupe anti-Trump que lui servent quotidiennement les médias mainstream sur notre continent, et d’en tirer les conclusions.

Pourquoi ces médias dénaturent-ils à ce point l’information ? Pourquoi ont-ils si peur de Donald Trump ? Qu’il dise un jour toute la vérité ?

 

Michel Piccand, 02.06.2024

 

 

 

Quelques sources de ce qui vient d’être dit peuvent être trouvées ici :

https://www.foxnews.com/media/cnn-legal-guru-says-new-york-trump-prosecutors-contorted-law-case-unjustified-mess

Un commentaire

  1. Posté par Marcassin le

    Pourquoi ces médias dénaturent-ils à ce point l’information ? Pourquoi ont-ils si peur de Donald Trump ?
    Parce qu’ils ont peur qu’il n’y ait pas de troisième (dernière ?) guerre mondiale.

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.