En renonçant à sanctionner, ne serait-ce que d'un blâme, l'élu lausannois Mountazar Jaffar pour ses likes sur des tweets antisémites, le Parti socialiste vaudois envoie un message difficile à comprendre.
Des membres du PS vaudois en 2022. Image: KEYSTONE
En renonçant à sanctionner, ne serait-ce que d'un blâme, l'élu lausannois Mountazar Jaffar pour ses likes sur des tweets antisémites, le Parti socialiste vaudois envoie un message difficile à comprendre.
Contrairement à ce qu’on a pu lire depuis que le PS Vaud a annoncé mercredi sa décision, les tweets likés ne sont pas «polémiques», «controversés» ou «anti-Israël». Ils sont antisémites, dans une veine soralienne qui redevient tendance depuis le 7 Octobre et la répression à Gaza – on apprend ce jeudi que la justice vaudoise a ouvert une enquête contre Alain Soral pour antisémitisme. A la décharge de Mountazar Jaffar, celui-ci a reconnu le caractère antisémite des tweets qu’il lui était reproché d’avoir likés tout en se défendant lui-même de tout penchant antisémite, selon Romain Pilloud. Faute avouée, à moitié pardonnée.
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