Mardi 30 avril, le gouvernement britannique a annoncé qu’il comptait expulser 5 700 demandeurs d’asile « d’ici la fin de l’année », à peine quelques jours après l’adoption au Parlement du projet de loi controversé permettant d’envoyer des clandestins vers le Rwanda. Si l’exécutif reste flou quant aux moyens utilisés pour transporter ces migrants, le PDG de Ryanair a affirmé qu’il serait prêt à aider le gouvernement. « Si c’était la saison hivernale et que nous disposions d’avions inutilisés, et si le gouvernement cherchait des vols d’expulsion supplémentaires, alors nous nous lancerions volontiers dans cette entreprise », a ainsi déclaré Michael O’Leary lors d’un entretien fleuve accordé à Bloomberg. Il a toutefois précisé que le gouvernement britannique n’avait pas contacté la compagnie aérienne irlandaise.
Mercredi 1er mai, le ministère britannique de l’Intérieur a annoncé que les premières vagues d’arrestations de migrants avaient débuté. « Les premiers migrants en situation irrégulière devant être expulsés vers le Rwanda ont été placés en détention à la suite d’une série d’opérations menées cette semaine à l’échelle nationale », a ainsi déclaré le ministère par voie de communiqué. Si le nombre de personnes concernées n’a pas été précisé, un premier migrant a été expulsé dans ce pays d’Afrique de l’Est, lundi 29 avril, rapporte Le Monde. En échange de 3 000 livres, ce clandestin a accepté de partir sur un vol commercial, après le rejet de sa demande d’asile.
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