De la dissonance cognitive des Verts
Le 31 mai 2021, l’université de Saint-Gall publiait son étude sur les causes des homicides au sein d’une relation de couple. Elle survient pour donner suite au postulat « Stop aux féminicides dans le contexte domestique en Suisse. Rapport sur les causes et liste de mesures » de la conseillère nationale Maya Graf (Les Verts).
Cette étude se divise en trois points : premièrement, profil des victimes et des auteurs. Deuxièmement, cause de ces homicides. Troisièmement, mesures misent ou à mettre en place.
Les victimes sont très majoritairement des femmes tout comme les auteurs sont en majorité des hommes. Ces informations sont déjà connues du grand public et rabâchées sans cesse par les militantes féministes (à juste titre).
Cependant un détail est omis, sciemment ou non, afin de satisfaire un agenda politique pro-immigrationniste : les auteurs présumés sont pour la moitié des personnes de nationalité suisse et 38% sont des personnes de nationalité étrangères ce qui, une fois rapportée à la proportion de la population globale, fait que la proportion des agresseurs étrangers est donc bien plus élevée que celle des personnes de nationalité suisse. Les victimes sont également plus souvent des femmes issues de l’immigration, à noter cependant qu’une origine ethnique ne ressort pas particulièrement dans le lot.
Une importante partie des victimes tout comme des auteurs n’ont pas d’occupation quotidienne en dehors de leur domicile et toujours selon la même étude, « les auteurs sont plus souvent des personnes non suisses, sans formation professionnelle et avec des antécédents de violence ».
En s’intéressant au programme politique des Verts, il est amusant de noter que ceux-ci se positionnent en faveur d’une naturalisation de masse des étrangers et pour la fin des centres de requérants d’asile au profit de « centre de protection et d’aide » ainsi que la « disparition des détentions administratives en matière d’immigration ».
Ces mêmes centres au cœur des polémiques depuis plus d’un an, notamment pour des faits de vols et d’agressions sexuels (allant jusqu’à la prise d’otage en février dernier dans un train de campagne du nord vaudois).
Également dans le programme des Verts, on peut lire qu’ils « s’engagent résolument pour prévenir les féminicides, celui qui frappe doit partir, ce n’est pas à la victime de s’enfuir ».
Mais comment peut-on prévenir les homicides conjugaux lorsque l’on souhaite à la fois protéger et rendre plus difficile l’expulsion des personnes les plus à risque ?
Avec la récente perte de sièges au Parlement, il est possible que les Verts ne souhaitent plus froisser davantage l’électorat. Malheureusement pour eux, ignorer le réel ne permet pas de gagner des voix.
Léa Sauchay
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