« Si tu n’es pas de gauche, tu es classé facho », déplore un ancien étudiant de Sciences Po

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« J’étais littéralement seul à ne pas être engagé à gauche. » En 2022, une enquête sur la politisation des étudiants de Sciences Po révélait que 71 % d’entre eux se situaient à gauche. Si la célèbre école oscille majoritairement d’un côté de l’échiquier politique, cela n’empêche pas les élèves de droite de vouloir rejoindre les instituts d’études politiques, au risque d’être marginalisés. C’est le cas du jeune Julien, inscrit dans un master en sociologie politique d’un IEP de région. Cet électeur de droite a raconté son expérience auprès du Figaro, décrivant une atmosphère « asphyxiante ».

Attiré par la confrontation intellectuelle, Julien a très vite déchanté lorsqu’il s’est rendu compte que « l’ambiance n’était clairement pas au débat ». Entre les plaisanteries sur le « blantriarcat », ou les rappels à l’ordre sur l’utilisation du langage inclusif, le jeune homme s’est rapidement senti isolé. « Quand j’entendais ces aberrations, je guettais des sourires complices. Mais non. Tout le monde restait très sérieux », a-t-il confié à nos confrères.

L’omniprésence de la bien-pensance

Charles, qui vient d’achever son cursus à l’IEP d’Aix, abonde dans ce sens, déplorant une « forme de bien-pensance de la part des profs comme des étudiants ». S’il se dit proche du parti Les Républicains et loin des idées du Rassemblement national, le jeune homme a toutefois souffert des remarques de ses camarades, qui n’hésitaient pas à le classer à l’extrême droite de l’échiquier politique. « Si tu n’es pas de gauche, que tu es un mec blanc, catho et hétéro, et si tu donnes l’impression aux autres d’avoir été plus ou moins chanceux dans ta vie, tu es directement classé facho », a-t-il témoigné.

Alors pour ne pas être stigmatisés, certains préfèrent encore cacher leurs idées politiques, à l’image de Mathilde, étudiante au campus décentralisé de Nancy, rattaché à Sciences Po Paris. Pendant près de cinq années, celle-ci s’est ainsi fait passer pour une « centriste », quitte à ce que cette situation devienne « un peu schizophrénique ». Et de déplorer une telle chape de plomb dans « une école qui se targue de former les esprits au débat et à la chose publique… »

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2 commentaires

  1. Posté par Oioit le

    Pourquoi allez-vous chercher en france ce qu’elle a exporté chez nous ? Faites un tour dans nos classes d’école, renseignez-vous un peu, la majorité des profs sont de gôôôôôôche côté romand et les cours sont très “orientés” pensée unique.

  2. Posté par Poulbot le

    Depuis 1968 Science Po est le lieu de rassemblement des mouvements d’extrême gauche , si on y ajoute un corps professoral qui lui est en majeur parti d’extrême gauche , nous avons la le parfaite exemple d’une prise de contrôle du système scolaire français total par ce “courant” politique abject.

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