L’influence du wokisme divise aux Beaux-Arts : « Les profs veulent à tout prix se faire bien voir des élèves et surtout ils flippent (…) ils peuvent s’excuser en cours de ne pas avoir utilisé les bons mots ou pronoms »

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Au sein des écoles d’art, professeurs et étudiants ne se cachent plus pour certains de parler de « dérives woke ». Aux Beaux-Arts de Besançon, plusieurs étudiants nous rapportent les contradictions évidentes entre l’ultra-progressisme de certains enseignants qui cacheraient pourtant de l’autre côté les agressions sexuelles d’un collègue envers ses élèves.

« Ce qu’on trouve le plus dingue, c’est que d’un côté des profs utilisent l’écriture inclusive, et genrent même les garçons au féminin, mais que de l’autre on a un prof accusé d’agressions sexuelles sur des élèves qui est toujours en poste et qui figure sur nos emplois du temps depuis la rentrée », s’insurgent trois étudiants des Beaux-Arts de Besançon (ISBA) souhaitant rester anonymes, qui ont accepté malgré tout de témoigner des dérives et contradictions qu’ils observent au sein de leur école.

Entre peur de mégenrer et accusations d’agressions sexuelles

Dès le début de l’année, plusieurs étudiants et étudiantes confessent avoir ressenti un malaise qui s’illustre majoritairement par les discours des professeurs. « On a l’impression qu’ils veulent à tout prix se faire bien voir des élèves et surtout qu’ils flippent, par exemple, ils peuvent s’excuser en cours de ne pas avoir utilisé les bons mots ou pronoms et peinent pour la plupart à parler au neutre à l’oral. Sauf une jeune prof qui est à l’aise de dire par exemple “touxtes” ! Le pire, c’est le cas d’un prof homme qui n’utilise que l’usage du féminin pour défendre l’égalité, il genre mes amis hommes au féminin, même quand on le reprend, ils sont tellement ouverts d’esprit que ça en devient fermé », ricane Cécile*, étudiante de deuxième année.

Perdu, le groupe d’amis, tous étudiants, nous raconte que certains de leurs camarades changent régulièrement de pronoms (il, elle, iel), ou encore ajoutent des « .e » à leurs prénoms, et qu’il est difficile de ne pas les mégenrer en conséquence. Les étudiants nous montrent, à titre d’exemple, deux posts de professeurs publiés sur l’intranet de l’école où ces dernières veillent à utiliser l’écriture inclusive neutre pour s’adresser à eux : « Chèr.e.s étudianxes » ou même le a-e entrelacé, « chaers touX »…

(…) Factuel

 

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