Un gynécologue accusé de “transphobie”, Valeurs Actuelles, 13.09.2023

Un gynécologue accusé
de “transphobie”

 

Tout est parti d’un commentaire publié sur Google il y a une quinzaine jours. Sur la page recensant les avis de ses patients, un gynécologue de Pau (Pyrénées-Atlantiques) s’est attiré les foudres d’un internaute, scandalisé par le traitement infligé à son compagnon lors de sa venue au cabinet. « C’était le premier rendez-vous de ma compagne trans [homme biologique se déclarant femme, NDLR], relate l’intéressé. Il a refusé de la recevoir, sa secrétaire nous a jetés froidement. Je déconseille, plus jamais. »

La réponse du praticien ne se fait pas attendre : « Je suis gynécologue et je m’occupe des vraies femmes. Je n’ai aucune compétence pour m’occuper des HOMMES, même s’ils se sont rasé la barbe et disent à ma secrétaire qu’ils sont devenus femmes. Ma table d’examen gynécologique n’est pas adaptée pour examiner des hommes. »

Puis, flairant l’inquisition qui viendrait inéluctablement : « Je vous remercie d’avoir informé les personnes transgenres de ne jamais venir me consulter. » Un tiers se chargera d’achever le travail. Profitant de la caisse de résonance que constituent ses 46 000 abonnés, le compte Twitter de l’association SOS Homophobie affiche le nom du réfractaire, sans retenue aucune : « Nous dénonçons les propos transphobes et discriminatoires du gynécologue Victor Acharian à Pau. La transphobie est une réalité aux conséquences graves, notamment dans l’accès à la santé. »

Rapidement, la meute répond à l’appel. Sur la page Google du cabinet de l’“accusé”, les avis défavorables et les accusations de transphobie abondent. « J’ai agi sur le coup de la colère », concède le Dr Acharian, qui, à l’égard des trans, assure être « profondément désolé de les avoir heurtés »… sans se renier sur le fond pour autant : « Scientifiquement, un homme est un homme, et une femme est une femme. Même s’il se considère comme une femme, je dis que c’est un homme. Je n’ai pas les compétences pour examiner ou conseiller une personne trans. »

Parallèlement, l’étalage de l’identité de l’accusé fait réagir, dans son sens cette fois-ci. Et pour cause : le doxxing — divulgation de données personnelles, comme le nom complet ou l’adresse — est… « une réalité aux conséquences graves », pénalement répréhensible. Contacté par le Parisien, le gynécologue confie pour l’heure envisager de porter plainte contre le couple pour « agression verbale et diffamation ».

 

Un commentaire

  1. Posté par Louis le

    Ce mec qui me semble devrait consulter plutôt un psy ou un gynécologue dans le 93
    Le monde est vraiment malade heureusement que je me prend pour un oiseau et que dans haut je regarde les hommes différemment 😂😂😂😂

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