Ils veulent l’asile et célèbrent leur dictateur

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Le déchaînement de violence des Erythréens d’Opfikon (ZH) montre le chaos de l’asile dans toute son absurdité : la Suisse accorde l’asile et la protection aux Erythréens qui soutiennent le gouvernement dans leur pays, tout comme à ceux qui critiquent le gouvernement et sont donc prétendument persécutés. Des violences massives se produisent régulièrement entre ces deux groupes. Comme samedi dernier à Opfikon, où 12 personnes ont été blessées lors d’une bagarre générale. L’échec de la politique d’asile menée par la majorité de centre-gauche au Parlement fédéral est responsable de cette situation.

Ceux qui célèbrent le dictateur n’ont pas le droit d’être protégés en Suisse

L’UDC demande à la conseillère fédérale socialiste Elisabeth Baume-Schneider de mettre un terme au chaos de l’asile. « Les Erythréens impliqués dans la violence doivent être expulsés », déclare Benjamin Fischer, conseiller national zurichois et membre de la Commission des institutions politiques (CIP-N). L’UDC déposera des interventions en ce sens au début de la session d’automne. Il souhaite notamment que le Conseil fédéral lui dise comment il compte résoudre le problème de l’Erythrée, explique Benjamin Fischer. « Celui qui soutient le gouvernement érythréen n’est manifestement pas un réfugié et n’a donc pas besoin de l’asile en Suisse ».

Les opposants violents ont également perdu la protection de l’asile en Suisse. « Perturber un rassemblement par la violence est contraire à la loi et à l’ordre en Suisse », a ajouté Benjamin Fischer. « Celui qui cherche une protection ici et vit aux frais des contribuables suisses doit s’y conformer ».

La majorité des Erythréens vit aux frais des contribuables suisses

En raison de l’échec de la politique d’asile du centre-gauche, la diaspora érythréenne en Suisse ne cesse de croître et avec elle, les coûts pour les contribuables suisses. Fin 2022, 8’988 Erythréens relevaient du domaine de l’asile (7’807 d’entre eux n’ont qu’une admission provisoire, c’est-à-dire qu’ils doivent quitter la Suisse). Environ 90% de ces demandeurs d’asile vivent aux frais de la population suisse. De même, sur les 33’910 ressortissants érythréens qui font partie de la population résidente suisse permanente et dont on pourrait s’attendre à ce qu’ils puissent subvenir à leurs besoins, près de 60% bénéficient de l’aide sociale.

En plus des coûts croissants de l’aide sociale, les contribuables suisses doivent encore payer les frais d’hospitalisation et les coûts liés au déploiement massif de la police que les auteurs de violences érythréens ont provoqué samedi dernier à Opfikon.

 

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