24heures.ch - 25/08/2023

Voici à quoi ressemblerait une Suisse à 10 millions d’habitants

Joel Espi    L’Office fédéral de la statistique publie les chiffres définitifs de la population nationale pour 2022. Et envisage trois scénarios pour l’avenir.

L’image d’une Suisse à dix millions d’habitants fascine autant qu’elle irrite. L’UDC en a fait un argument politique en lançant début juillet une initiative populaire [...]

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Carla Montet: Voici la démographie idéologique dans toute sa splendeur, qui dit tout, sauf l'essentiel. Comme si l'avenir d'un peuple ne dépendait que de la proportion des classes d'âge permettant ou non de couvrir les rentes de vieillesses (et le salaire mirobolant de la masse des fonctionnaires qui croît comme la population sans limite).
Pour nos démographes, nous sommes tous interchangeables, le mot peuple est vidé de sa substance, et toutes ces projections soporifiques servent à mieux nous cacher la réalité et le futur dramatique qui nous pend au nez.

La Suisse est peuplée deux fois plus densément que les pays voisins. La pression sur ses infrastructures est constante, la qualité de vie, le niveau de vie de la classe moyenne sont en constante baisse.

Aucun des trois scénarios de l'OFS ne prévoit que la Suisse court vers une catastrophe économique (tout comme l'Europe), étant pauvre en sources d'énergie et se soumettant aux intérêts géostratégique du gouvernement de Biden; en se coupant  des ressources venant de la Russie, sans compter que l'Afrique et les pays du Golfe se détournent progressivement de l'Occident décadent.

Nos frontières ouvertes laissent présager le pire en matière d'invasion migratoire. Les milliards ne vont pas suffire, si les barrages des pays limitrophes de l'Europe cèdent sous la masse de ceux qui veulent venir nous envahir et nous piller, nous massacrer même s'il le faut.

Comme chaque bilan de l'OFS, l'étude est biaisée, car les statistiques ne comptent pas séparément les Suisses naturalisés. Non, on ne forme pas une nation en distribuant la nationalité, et la proportion réduite des Suisses de souche laisse présager la disparition du peuple suisse. Ce qu'on nomme "Suisse" n'est déjà qu'un euphémisme. Avec un tel melting pot, les villes de gauche ont beau organiser une débauche de fêtes pour que les groupes d'individus puissent s'étourdir dans un faux-semblant de vivre-ensemble (semaine du cinéma africain, semaine de la musique, de la nourriture africaine, etc.), cela ne suffira pas pour la survie de la Suisse.

Une nation ne peut tenir ensemble qu'en ayant une histoire, une culture, un mode de vie communes à transmettre aux générations futures.
Dans notre Suisse surpeuplée, l'anomie et la libanisation sont déjà visibles, et tout cela va prévisiblement en s'aggravant. Matériellement, les ressources en espace, en eau, en énergie, s'amenuiseront de plus en plus, le contrôle social pour contenir ce mélange explosif et les restrictions des libertés ne pourront aller qu'en augmentant.

Le futur d'une nation multiculturelle, multiethnique, «tour de Babel» qui n'ose même pas publier de statistiques raciales ou mentionner la proportion des Européens/extra-Européens, est assurément condamné.

Toute cette immigration de peuplement qui est sur notre territoire et va vieillir sans deuxième pilier suffisant, avec des cotisation AVS lacunaires, deviendra un fardeau énorme pour les actifs, un problème probablement impossible à résoudre autrement qu'avec le projet de Klaus Schwab, à savoir: vous ne posséderez rien, mais l’État vous rendra heureux. Pour garder le contrôle social, il y aura le revenu de base, avec une réglementation stricte de ce que les gens auront le droit de posséder. Les divertissements sans fin, les paradis artificiels de toutes sortes (drogues "récréatives" ou psychiatriques), ainsi que la répression de la parole libre devraient permettre de contenir les révoltes.

Le véritable problème n'est pas qui va payer les retraites des vieux Blancs qui ont bossé toute leur vie, mais qui va financer l'entretien des assistés qui ne s'assument pas mais se reproduisent en abondance.

Les travaux de l'OFS ne tiennent pas compte non plus des problèmes insolubles et extrêmement graves amenés par l'islam et les différences culturelles.
Aucune civilisation chrétienne n'a survécu face à l'islam, sans réaction ferme et totalement déterminée.
Pour préparer notre avenir de dhimmis, nos médias "à gauche toute" ancrent dans l'inconscient collectif que le christianisme rime avec les abus sexuels et les bûchers du Moyen âge, alors que la critique de l'islam est assimilée à l'islamophobie. Nos apparatchiks croient qu'avec le contrôle des esprits, ces problèmes seront contenus.
Idem pour l'invasion illimitée de la Suisse: la critiquer vous fait passer pour un xénophobe, un extrême droite, voire pire.

Ces projections démographiques, croisées avec la composition ethnico-religieuse prévisible, devraient également permettre des projections en matière d'assistanat et de criminalité, ce que notre OFS n'abordera jamais, politiquement correct oblige.

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Résumé des trois scénarios:

Date buttoir 2034  pour arriver à 10 millions. C'est un scénario optimiste pour OFS, car signifie une Suisse en meilleure santé économique que ses voisins, mais la prédiction "n'est pas gravée dans le marbre". Les baby-boomers sont remplacés par des migrants. La part des "étrangers" sera de 35,7% pour Vaud et 43,5% pour Genève, qui seront des cantons de jeunes.

Scénario 2024: c'est la projection de référence pour arriver à 10 millions. La Suisse, "telle qu'on l'a connu" (sic!), niveau de vie élevé et fiscalité avantageuse (re-sic pour l'enfer fiscale VD/Lausanne). Ouf, ce scénario permet également de remplacer les baby-boomers.

Scénario 2050: Progression plus douce. L'économie de la Suisse est plus faible que le scénario précédent. Les femmes préfèrent la carrière à la vie de famille; la natalité est en baisse. Vaud: 36% "d'étrangers", Genève 54%...

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Ce que nous aimerions savoir, c'est le nombre de personnes ayant au moins un parent/grands-parents/arrière grands-parents, né(e)s en Afrique, ou dans d'autres pays musulmans. Avec ces statistiques-là nous pourrions prédire, sans être démographe, à quelle sauce nous serons mangés.