Alice Weidel au Bundestag : "Cela fait longtemps que l'Allemagne n'est plus un pays riche; le gouvernement en fait un candidat à la relégation. Nous devons concentrer ce qu'il nous reste de force pour éviter la chute."
23.06.2023
Le 22 juin 2023, la chef de l'AfD Alice Weidel a tenu un discours très remarqué au Bundestag allemand. La Weltwoche en publie le manuscrit in extenso et sans jugement de valeur.
Madame la Présidente, Monsieur le Chancelier fédéral, je vous remercie de votre attention. Mesdames et Messieurs!
Vous avez fait de l'Allemagne un pays qui quitte le rang des nations sérieuses et qui s'abolit en tant que pays industrialisé. Votre politique énergétique, économique et migratoire n'est plus considérée par le reste du monde que comme un exemple à ne pas suivre. Même pour nos alliés théoriques, nous sommes avant tout un distributeur automatique de billets et un fournisseur d'armes dans une zone de guerre, tandis que notre propre armée a perdu sa capacité à défendre le pays.
Pourquoi les autres devraient-ils d’ailleurs avoir du respect pour un gouvernement auquel on peut faire sauter sous le nez, sans qu'il se révolte, des infrastructures vitales comme le gazoduc Nord Stream?
Et si le gaz naturel russe n'arrive bientôt plus par voie terrestre parce que l'Ukraine ne veut pas prolonger les contrats de transit qui arrivent à échéance, alors - nous explique le ministre fédéral de la désindustrialisation et de la destruction économique - nous devrions réduire l'industrie justement chez nous pour que personne ne souffre du froid dans les pays voisins.
M. Habeck, qui ferme la bouche pendant l'hymne national, nous envoie ainsi un signal clair et net: sa politique ne sert ni ce pays ni ses citoyens.
Il le dit lui-même : il ne peut - je cite - "rien faire" avec "l'Allemagne" et trouve que l'amour de ce pays, dont les citoyens le paient d'ailleurs - enregistrement original - est "à vomir". Et c'est ainsi que se présente sa politique.
La loi sur le chauffage concoctée par l'équipe de lobbyistes de M. Habeck en est la meilleure preuve. Même avec quelques amendements décoratifs, cette loi reste une attaque frontale contre la propriété des citoyens. Votre grand projet, le grand bond en avant, la grande décarbonisation, coûterait à notre économie nationale, selon les calculs du thermodynamicien André Thess, dix mille milliards d'euros d'ici 2045 - des billions, avec un "b" - environ 500 milliards d'euros par an.
Vous contraignez l'industrie productive à forte consommation d'énergie à l'exode ou directement à la faillite - un terme que M. Habeck ne sait pas non plus utiliser. Et vous poussez l'industrie automobile au suicide par votre économie planifiée de la voiture électrique. Personne ne sait d'où proviendra l'électricité supplémentaire pour les pompes à chaleur et les voitures électriques.
Et tout cela pour une idéologie verte grotesque sans lien avec la réalité. En effet, ni la loi sur l'interdiction du chauffage ni la désindustrialisation de l'Allemagne que vous encouragez ne feront de différence pour les émissions de CO2 dans le monde. Ne nous parlez donc pas de protection du climat! Car alors vous devriez construire des centrales nucléaires et non les fermer.
L'électricité qui manque suite à la fermeture des trois dernières centrales nucléaires modernes allemandes, vous l'importez maintenant de vieilles centrales françaises désuètes. Quelle absurdité!
Votre transformation verte ne profite pas aux citoyens et ne sauve pas le climat ni la planète. Par contre, cette redistribution du bas vers le haut profite aux lobbyistes qui tiennent fermement ce gouvernement. Avec le népotisme qui règne au ministère de l'Économie, M. Habeck aurait dû quitter son poste depuis longtemps dans n'importe quel gouvernement normal.
Vous opérez ainsi la division de la société. Elle est encore aggravée par l'"immigration de la pauvreté" qui est maintenant hors de contrôle et que ce gouvernement continue d'alimenter. Même si un modeste compromis est trouvé au niveau de l'UE pour endiguer tant soit peu l'afflux de demandeurs d'asile, vos ministres n'ont rien de mieux à faire, Monsieur Scholz, que de saboter immédiatement cette solution minimale.
Vous continuez d'envoyer des signaux d'invitation à l'afflux dans les systèmes sociaux: le nouvel arrivant est entièrement pris en charge, n'a pas à craindre d'être expulsé et peut spéculer sur une naturalisation rapide. Malgré tous les appels à l'aide des communes débordées, la ministre fédérale de l'Intérieur refuse de mettre en place des contrôles efficaces aux frontières. C'est aussi ainsi que ce gouvernement fait de l'Allemagne le paria de l'Europe.
Les charges sont supportées par les citoyens. Ce sont eux qui paient le prix lorsque l'espace public se transforme en no-go zones et que les attaques au couteau et les délits sexuels deviennent quotidiens.
Si l'on additionne les statistiques des différents Länder, on compte plus de 21'000 attaques au couteau rien que pour l'année dernière, soit au moins 60 chaque jour.
Conclusion : ce gouvernement abandonne froidement la population locale à elle-même face à cette charge criminelle importée perverse: un échec total de ce gouvernement et du gouvernement précédent, dirigé par la CDU d'ailleurs.
Ce sont surtout les citoyens ordinaires qui sont touchés lorsque le marché du logement est vide - vous riez, je le sais - parce que les pouvoirs publics paient n'importe quel prix pour loger les immigrés, expulsent les seniors de leur logement et qu'il n'y a pas de nouvelles constructions à cause de l'ingérence politique. Ce sont les citoyens de ce pays qui en font les frais lorsqu'ils n'obtiennent plus de rendez-vous chez le médecin, lorsque les médicaments se font rares, mais que les cotisations à l'assurance maladie augmentent malgré tout, parce que votre politique irresponsable pousse dans les systèmes sociaux des bénéficiaires qui n'y contribuent absolument pas. Plus de la moitié des bénéficiaires de l'allocation de citoyenneté n'ont pas de passeport allemand, selon les centres d'emploi. De quel droit distribuez-vous sans retenue l'argent durement gagné par les citoyens à des réfugiés économiques du monde entier? Cet argent ne vous appartient pas.
Nous ne pouvons plus nous permettre cette politique. Cela fait longtemps que l'Allemagne n'est plus un pays riche; vous en faites un candidat à la relégation. Nous devons concentrer ce qu'il nous reste encore de moyens et de force pour éviter la chute, et cela signifie: dire adieu à la "nef des fous" des Verts et à la folie des grandeurs pour sauver le monde, enterrer le tournant énergétique, garantir l'approvisionnement en énergie, revenir au nucléaire, fermer les frontières, empêcher l'immigration qui vise notre aide sociale, expulser enfin les personnes tenues de quitter le territoire et les délinquants - eh oui, naturellement -, baisser les impôts, réduire la bureaucratie, limiter les dépenses de l'État, mettre fin à la politique du chéquier, virer les fonctionnaires gouvernementaux non qualifiés, renforcer l'Allemagne au lieu de l'affaiblir délibérément - retour à la normalité!
Un mot encore pour la CDU. Alors que ce gouvernement conduit ce pays à l'abîme, vous perdez des ressources et du temps dans des débats antidémocratiques sur les cordons sanitaires. Vous n'êtes pas une force d'opposition: vous refusez de vous opposer.
Le seul cordon sanitaire dont nous avons besoin, c’est le cordon sanitaire contre cette politique verte qui ruine notre pays et prive les citoyens de leur prospérité et de leur liberté.
Je vous remercie.
Source: weltwoche.de
Traduction: Cenator
Super discours enfin quelqu’un qui brise le silence et du même coup envoie a la poubelle le politiquement correct qui oblige à dire et penser comme on nous l’ordonne!”Ça c’est de la politique ! Macron et ses européistes devraient en prendre de la graine pour éviter de prochains soulèvements, car nous aussi nous avons nos autodestructeurs qui depuis des années ruinent la France,la vende et l’insécurisent
On pourrait aussi se poser la même question en Suisse :
”Personne ne sait d’où proviendra l’électricité supplémentaire pour les pompes à chaleur et les voitures électriques”
Les verts de gris et verts pastèques préconisent les éoliennes et les panneaux solaires photovoltaïques !
Il faudrait env. 800 éoliennes de 5MW chacune et du vent …
Ou il faudrait recouvrir env. 20% du territoire suisse avec des panneaux solaire et il faut du soleil.
La nuit sans vent, que fait-on ?
On ressort les bougies …
Ou alors, comme le préconisait Mme Leuthard lors de la SE2050 – Stratégie Énergétique 2050 : on importera du courant électrique en hiver depuis nos voisins (France et Allemagne) …
Nos voisins ont les mêmes problèmes énergétiques que la Suisse.
Pendant 25-30 ans plus personne n’a construit de nouvelles centrales ou des systèmes de stockage de l’énergie, ceci sous la ”menace” des verts …
Nous allons en payer le prix !
Désindustrialisation de l’Europe, paupérisation des populations, conflits sociaux à répétition, dettes gigantesques des États qui ne produiront que des règlements inutiles ou de nouvelles taxes … qu’on arrivera pas à payer car nous seront devenu pauvres.
La CHUTE !
Tout est dit mais on écoute pas les gens du camp du mal…