« Je ne crois pas que l’abaya soit un vêtement religieux. » Olivier Faure a tout d’un visionnaire, avec ces propos tenus à l’antenne de Franceinfo en janvier. Malheureusement, il semble que ce soit exactement l’inverse qui est avéré. Cette robe ample, destinée à cacher les formes des femmes, est une tenue traditionnelle venue tout droit du Moyen-Orient, et ce vêtement islamique séduit de plus en plus les jeunes musulmanes en France.
Ce mardi, le ministre de l’Éducation nationale réunissait ses recteurs afin d’évoquer la recrudescence des incidents en milieu scolaire liés à l’abaya. « Personne au ministère ne met la poussière sous le tapis au nom d’un hypothétique “pas de vague”. Il ne faut ni sous-estimer ni surestimer le phénomène, qu’on a vu émerger de façon préoccupante à l’automne 2021, avec des poussées saisonnières et des décrues », a ainsi expliqué Pap Ndiaye. N’oubliant pas de dénoncer au passage les « activistes venus de la gauche radicale qui prennent l’abaya comme prétexte pour souffler sur les braises ».
Depuis plusieurs mois, cette robe islamique met à mal notre laïcité. Elle n’en finit plus d’être un véritable casse-tête pour les établissements. Il faut dire que les élèves de confession musulmane n’hésitent pas à jouer sur l’ambiguïté de cette tenue. Si son port n’est pas interdit par la loi, elle est néanmoins prohibée en milieu scolaire, puisque considérée comme un signe d’appartenance religieuse. Un phénomène difficile à gérer, d’autant plus que l’accusation en discrimination n’est jamais bien loin. Comment interdire l’abaya sans empêcher les jeunes filles de porter des robes longues qui n’ont rien de religieux ?
Didier Georges, responsable du Syndicat national des personnels de direction de l’Éducation nationale, indique au Parisien que « sept lycées et trois collèges sur dix ont fait état de problèmes ». Un constat préoccupant, qui inquiète le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation, qui invite, selon des propos rapportés par le Parisien, à « ne pas prendre ce qui se passe à la légère » : « Derrière ces discours qui peuvent relever de la provoc adolescente ou d’un effet de mode, il y a une stratégie islamiste structurée pour pénétrer les esprits et préparer les générations futures. »
Un pied de nez à la laïcité, qui s’ajoute aux nombreuses entorses à ce principe dans les collèges et lycées. Le nombre d’atteintes à la laïcité au mois d’avril s’élevait à 625, soit une hausse de 23 % depuis mars. Parmi elles, le port de signes et de tenues à visée religieuse arrive en tête. Elles représentaient 56 % des cas le mois dernier. Des chiffres qui seraient néanmoins sous-estimés. La faute à une volonté de “ne pas faire de vague” dans certains établissements. |
L’école est et doit rester le lieu ou toutes sortes d’apprentissages et savoirs sont dispensés, pour le plus grand bénéfice de tous et pour une durée illimitée…Mon grand-père, qu’il repose en paix, m’a toujours dit ”ce que tu as dans les poches on peut te le prendre, ce que tu as dans ta tête personne….”
L’école est et doit rester neutre! Pourquoi ne pas adopter une tenue neutre, uniforme pour tous?
Le mot uniforme choque? Pourtant l’uniformité de pensées est la norme de nos jours….et ce malgré les 72 genres disponibles…où est l’universalisme, le bon sens, la bonne intelligence, de l’individu dans le collectif?
Pourquoi ne peut on plus tourner les problèmes vers des solutions simples? Ahi està el assunto! trad.(c’est là tout le problème)
Conformer (sic) les lois au nombre d’individus reste une option religieuse….4-5 mias de lois particulières, purement une vue de l’esprit…