TARTUFFE CASSIS

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TARTUFFE CASSIS

 

Non vous êtes dans l’erreur. Tartuffe Cassis ce n’est pas le nom du nouveau cocktail à la mode qui va sévir cet été dans les bars huppés de nos rivieras. Et un « Tartuffe Cassis » s’il-vous-plait garçon ! Non vous n’y êtes pas du tout. Le Tartuffe Cassis c’est le nom de la nouvelle pièce qui se joue en ce moment au Conseil de Sécurité de l’ONU à New-York et dans laquelle la Suisse joue le premier rôle, celui de la présidence, depuis le premier mai.

Oh bien sûr, vous vous demandez comment on peut parler de choses si graves avec une telle légèreté ? Il y a les guerres, des millions d’êtres humains qui souffrent, le monde au bord du chaos. Comment ne pas prendre ces choses au sérieux ? Mais c’est tout le contraire Mesdames et Messieurs nous prenons ça très au sérieux, et bien plus que vous ne le faites vous-mêmes, mais nous, nous sommes fatigués, si fatigués, de votre morale à deux sous et de toutes vos pauvres mascarades, nous sommes si fatigués qu’elles nous épuisent et que la dérision dont on vous afflige ici n’est qu’une petite contrepartie du mal que vous nous imposez.

Parce que voir le moraliste politique en chef, le PLR Ignazio Cassis, ci-devant Conseiller fédéral et Ministre de nos affaires étrangères, venir au centre de la Tribune onusienne pour faire la leçon au monde en parlant de confiance et de principe de la parole donnée, nous donne littéralement la jaunisse. C’est la pièce de Molière, son Tartuffe, qui se joue ici sous nos yeux et à nos dépens, dans une pièce dans laquelle le ministre Cassis veut se faire prendre pour la vertu alors qu’il est lui-même le vice, qu’il est lui-même l’incarnation la plus concrète de la dégénérescence politique dans notre pays.

« Excellences, dit-il à ses confrères. Là où il y a la confiance, tout est possible. Le droit international est fondé sur la locution latine Pacta sunt servanda – les conventions doivent être respectées. Ce principe incarne la confiance réciproque des parties qui engagent leur parole, et la respectent. Si nous parvenons à restaurer cette confiance, je suis convaincu que nous pourrons retrouver durablement le cap de la paix. » [1]

Mais Excellence, n’avez-vous pas vous-mêmes avec votre parti le PLR confisqué les votes sur l’immigration d’un million et demi de citoyens dans notre pays. Et continuez de le faire alors que vous avez juré de respecter notre Constitution. Les promesses doivent être respectées dites-vous ? Vous n’êtes ici qu’un imposteur et la liste est fort longue. On vous dénie le Pacta sunt servanda, vous ne faites pas partie des gens qui ont le droit de le prononcer, ni vous ni aucun des membres de votre parti. Et ne venez pas nous dire que nous rions de choses sérieuses n’est-ce pas, c’est vous qui ne les respectez pas.

On vous tourne en dérision ? Oui c’est l’absolue vérité. C’est le sort qu’en général l’on réserve aux gens comme vous.

Croire, Monsieur Cassis, demande d’abord des actes de celui qui souhaite obtenir la confiance. Et tous les actes qui sont dans votre portefeuille et dans celui de votre parti montrent exactement le contraire. Votre conscience est-elle donc devenue si faible qu’elle ne puisse plus s’en rendre compte ?

N’est-ce pas vous et votre consœur Keller-Sutter qui malgré notre neutralité cherchez à nous enrôler de force dans une guerre impériale qui n’est pas la nôtre ? Ne sont-ce pas les directeurs de vos services qui enterrent les pétitions sur les drapeaux étrangers sur nos bâtiments publics afin que la question politique ne puisse être discutée ? [2]

Vous vous présentez aux yeux des Nations comme un faiseur de paix alors que dans notre pays vous ne faites qu’alimenter et radicaliser tout ce qui nous divise. Alors de quoi parlez-vous ? Avec quelle légitimité ? Vous êtes un faiseur de paix de pacotille. Votre intelligence ne vous permet-t-elle pas de comprendre que ne peut faire ostentation de bonnes œuvres celui qui lui-même les manipule ? Cela vous échappe-t-il donc à ce point ? Et la realpolitik vous pouvez vous la garder, personne n’est dupe de vos petites manigances de pro-européen.

Vos confrères les Excellences vous accordent un excellent crédit ? Grand bien leur fasse. Ce qui nous intéresse c’est que les peuples des Nations sachent que vous ne tirez aucune légitimité morale ni de notre nation ni de notre peuple et que votre prestation à New-York n’a été qu’une de vos comédies habituelles de plus.

La légitimité comme la vérité ne se décrètent pas Monsieur Cassis, elles se méritent, et vous ne pouvez prétendre en matière de confiance ni à l’une ni à l’autre. Qui viole les règles de sa propre démocratie ne saurait avoir d’autre rôle que celui de faux-monnayeur de la paix. Vos airs contrefaits ne montrent plus que vos limites et celles de vos complices. Et le pire qu’on aurait pu, face à une telle décadence, c’est de rester sans rien dire. L’escroquerie morale en politique est vieille comme le monde et lorsqu’elle se donne de manière si choquante en représentation il faut la montrer, du point de vue de l’éthique c’est juste un devoir.

La pièce qui s’est jouée ce 3 mai devant l’ONU à New-York se nomme officiellement Discours d’ouverture de la Suisse en tant que présidente du Conseil de sécurité pour la première fois de son histoire. Il s’agit sans doute d’une erreur. Le contenu de la pièce nous indique que son titre était Ignazio Cassis ou Les Représentations de l’Imposture Personnifiée.

Quand on met les mains dans la fange au mépris de tout un peuple il faut assumer. On doute que vous ne finissiez jamais avec le statut de héros national, les seuls rôles qui semblent disponibles à jamais pour vous et votre parti sont ceux de traîtres et d’imposteurs. L’Histoire un jour nous dira ce qu’il en est, ne croyez pas qu’elle fera défaut, mais plus vite cette comédie s’arrêtera et mieux il en sera, de préférence en octobre cette année.

Cette pièce parfaitement médiocre aurait aussi pu s’intituler Le Ministre Cassis ou De la Non-Vertu, un titre qui aurait été préférable puisque dans Vos Suprêmes Arrogances vous et Vos Excellences continuez à ne pas prendre le peuple au sérieux et à croire que vous pouvez tout lui faire avaler.

Contrairement à ce que vous semblez croire, vous et les membres de votre parti le PLR, le peuple de Suisse sait très bien que la première Vertu politique de notre nation se trouve dans le respect de notre Constitution, dont le but est de régler nos différends, et que vous, vous vous asseyez dessus. Que vous vous asseyez dessus lorsque vous confisquez notre vote sur l’immigration, que vous vous asseyez dessus lorsque vous voulez nous enlever notre neutralité pour servir vos amis dans la Guerre Européenne que vous soutenez.

Vous n’avez pas dû lire souvent notre Constitution Monsieur Cassis, sinon vous sauriez qu’elle est par nature d’essence anti-impériale et qu’en la violant tant par la lettre que par l’esprit vous en êtes devenu ce qu’elle a de plus étranger. Vous êtes une honte pour le principe démocratique que non seulement vous violez mais dont vous vous servez comme d’une parure pour vous afficher et parader devant le monde. Ne croyez pas Monsieur Cassis et vos amis du PLR que le peuple de Suisse vous laissera continuer longtemps ainsi.

Vous n’êtes pas un modèle moral Monsieur Cassis, et votre parti non plus, vous en êtes même l’anti-modèle. Et alors l’on ne sait plus s’il faut rire ou pleurer lorsque pour rajouter une touche de légitimité et de culture a votre affligeante prestation vous vous placez sous les auspices de La Fin de l’Histoire de Francis Fukuyama, dont la thèse est que la démocratie libérale est vraisemblablement un modèle indépassable.

Vous prétendez défendre la démocratie libérale Mr Cassis ? Laissez-nous rire. Vous en êtes l’antithèse parfaite, votre idéologie est celle de l’Empire et de la démocratie confisquée.

Les valeurs de la démocratie libérale sont la liberté et l’égalité, vous et votre parti le PLR nous laissez un pays corseté dans lequel on ne peut plus respirer et dans lequel tout se paie à prix d’or. Ne venez pas nous parler de marché Mr Cassis votre marché unique est en train de consommer et de détruire à petit feu tous les actifs que nos aïeux avaient patiemment accumulés depuis la fin de la guerre. Ne venez pas nous parler de démocratie libérale, l’idéologie qui vous gouverne est celle d’une oligarchie autoritaire et prédatrice. L’état dans lequel vous laissez la société n’est pas celui de la liberté, c’est celui d’une société qui comme vous en arrive à ignorer même la notion de vertu. Vous nous laissez une société qui viole l’Etat de droit et dans laquelle l’évolution économique d’une grande partie de ses habitants est en train de régresser, et ça ce n’est assurément pas le visage d’une démocratie libérale. Il n’y a chez vous et vos semblables, pour reprendre le concept que Fukuyama reprend de Platon, aucun désir de dignité. Vous n’êtes parmi d’autres devenu qu’un marchand du temple qui lèche les bottes de l’Empire en espérant en grapiller une part du gâteau.

La fin de l’histoire selon Fukuyama c’est la fin de la lutte millénaire entre le maître et l’esclave, et alors que la démocratie libérale était en train de faire de nous tous des maîtres de leurs destins le PLR et ses comparses du Centre et de la Gauche en nous assujettissant à l’idéologie impériale de l’Europe fait de nous tous les esclaves de son marché et de son expansion politique et économique. C’est ça l’idéologie de Cassis et de son parti qui en sont les premiers exécutants dans notre pays. C’est là-dessus qu’ils construisent leurs maisonnettes.

 

Le ciel fit la vertu ; Cassis et son parti en firent l'apparence

Ils la revêtir d'impostures et de leurres

La changèrent ; au point d’enlever à la Suisse tout son cœur.

(D’après Voltaire et son Poème sur la Loi naturelle)

 

Raconter des histoires c’est bien, dire la vérité c’est mieux. Et le gène de la vérité assurément ne fait plus partie du génome du PLR ni de celui du docteur Cassis. Pas plus d’ailleurs que des gènes du Centre et de la Gauche et des Verts, pas plus que de ceux des médias dans notre pays.

Les belles et pompeuses paroles, les constructions narratives trompeuses, doivent maintenant s’arrêter, nous voulons la démocratie, c’est-à-dire la vérité, et la vérité c’est que pour les grandes décisions concernant notre destin nous vivons aujourd’hui dans une démocratie de marionnettes dans laquelle la vertu politique n’a plus aucune consistance. Dont acte. On comprend qu’il nous faut commencer par vous priver, vous les imposteurs, de toute reconnaissance.

Et attaquer vos partis sur leur manque de vertu politique, en réorganisant notre pays autour des principes qui en ont fait l’essence, c’est-à-dire le refus de toute idéologie et l’interdiction de tout risque moral (sur ces question voir la note en fin de page).

En 2023 tout nous montre (pénurie de médecins, d’infirmières, de médicaments, d’eau, de policiers, d’électricité, de logements, d’enseignants, de crèches, d’espaces publics, de chauffeurs, chaos dans tous les transports, obligation de vivre dans le froid, hausse des primes maladies, régression des avoirs retraites, chute de l’hygiène dans les hôpitaux, tensions sans fin dans tous les secteurs de la société, et on en passe) que deux décennies d’idéologie pro européenne nous ont mené droit à l’échec et à l’impasse. Et que la cause claire et évidente de ce désastre en est l’absence désormais manifeste de toute vertu dans ces partis politiques non souverainistes qui ont confisqué le pouvoir.

Dit en d’autres termes, Ignaces et autres Excellences du PLR et tous vos coreligionnaires pro-européens de gauche et de droite, croyez-vous vraiment que les jeunes de notre pays accepteront un jour de servir une armée impériale aux confins de l’Europe et d’abandonner leur neutralité contre le vol de leurs voix démocratiques, contre des appartements de plus en plus petits et de plus en plus chers et mal chauffés, contre des charges de plus en plus élevées, contre une pression de plus en plus accrue au travail, contre la perte de la possibilité d’accéder un jour à la propriété de leurs logements, contre la perte du droit à fonder de manière décente une famille, contre une rationalisation à outrance qui ne fait plus d’eux que des marchandises, contre une qualité en chute libre dans tous les secteurs de la société ?

Il y a quand même un moment où l’idéologie impériale pro-européenne (l’éternelle antienne de l’ouverture sur les autres et sur le monde) va devoir s’arrêter et va devoir regarder la réalité et les faits en face et redescendre sur terre. L’oligarchie anti-démocratique pro-européenne (de gauche comme de droite) va forcément devoir s’arrêter, le seul souhait que l’on puisse avoir c’est que ce soit rapidement en 2023. Mais pour cela encore faudra-t-il que la partie du peuple qui a été idéologisée et matraquée durant des décennies comprenne que le seul parti capable d’y mettre fin c’est l’UDC, selon la règle bien connue déjà dans l’Antiquité, que seul celui qui en a la force et la volonté est capable de mettre fin à une entente oligarchique (de droite et de gauche) qui abuse du peuple et le trompe, et qu’au regard du problème oligarchique il n’y a jamais eu dans l’Histoire aucun autre moyen que le recours à la force d’un bélier pour le désarçonner, quel qu’il fut et quel qu’il soit.

Qu’on le veuille ou non il n’y a pas d’autre manière sous la main et dans l’immédiat pour stopper les oligarchies et remettre dans notre pays de la vertu politique. Nous sommes déjà plus loin que le moment où c’est allé trop loin et où les oligarchies (de droite comme de gauche) se moquent en réalité de ce que pense le peuple de Suisse.

Il faut cesser de croire à leur marketing politique et à leurs tours de passe-passe qui consiste à occulter les problèmes ou à se présenter comme ceux qui apportent des solutions, chacun voit bien que cela ne marche pas, que les problèmes depuis trois législatures sont exactement les mêmes et qu’ils n’ont fait qu’empirer.

Ignazio et tous les autres doivent maintenant partir. Il n’est plus possible de continuer ainsi et de les laisser accéder à notre parlement. C’est maintenant une question de responsabilité politique du citoyen et un devoir pour lui de s’opposer à ces ententes oligarchiques et de leur dire non, peu importe sa couleur politique, ni qu’il soit de droite ou de gauche. C’est maintenant une question profonde de morale politique dans notre pays.

Lorsque tout régresse et tout empire, que ceux qui en sont les responsables sont établis dans la place, il n’y a pas d’autre choix que d’utiliser un bélier pour faire sauter le verrou et changer le cours des choses. C’est une tautologie que de le dire mais sans changement d’importance rien ne changera. Il n’y a aujourd’hui plus aucun consensus politique entre le peuple et les oligarchies de gauche et de droite qui s’entendent pour confisquer le pouvoir selon leurs intérêts particuliers et leur idéologie de l’Europe. Seul un vote massif peut y mettre fin.

Ignazio Cassis et ses comparses pro-européens sont devenus un abus et une corruption dans la philosophie politique de notre pays. Cela doit s’arrêter, c’est une question de responsabilité morale du citoyen. Tartuffe Cassis et ses coreligionnaires, leur idéologie impériale et leurs pratiques oligarchiques doivent s’en aller. Cela fait plus de vingt ans que les affaires étrangères, autrefois appelées département politique, sont systématiquement occupées par ces partis affidés à l’UE et qui pris un à un n’ont aucune légitimité comptable ni véritable. Le PLR d’Ignazio Cassis et de Karin Keller Sutter ne pèse même pas 7 % des voix du corps électoral helvétique, réuni au PS et au Centre ils n’en représentent même pas le 20%, même pas l’entier d’un seul doigt de la main, et ils s’octroient le pouvoir d’engager la neutralité et le destin de tout un peuple. Une telle pratique est par définition oligarchique.

Il n’y a pas besoin de lire toute la littérature politique de Platon à Fukuyama pour s’apercevoir que ça ce n’est pas de la démocratie et que leurs pratiques relèvent de la dégénérescence oligarchique. Il relève de l’évidence que quelqu’un qui aurait grandi dans l’esprit de notre Constitution n’oserait jamais faire ce qu’ils font, car celui-là saurait qu’au cœur de notre démocratie et de notre nation tout aléa moral est interdit, qu’il est absolument interdit de faire supporter à un autre des risques et des conséquences qu’il n’a pas lui-même décidés et acceptés. Ces pratiques et cet esprit oligarchiques doivent s’arrêter et s’en aller. Ces gens n’ont plus aucune valeur, aucune vertu ni légitimité politique.

Nous devons les dénoncer et dénoncer toutes leurs mascarades et leurs honteuses représentations qui ne servent qu’à mettre au peuple de la poudre aux yeux et à protéger ainsi leur pouvoir. Il faut les dénoncer de la manière la plus virulente qui soit. C’est maintenant un devoir. Dont acte.

Il faut que ces gens cessent de s’introduire dans les familles pour en abuser. Ces gens ne sont que des imposteurs.

 

Ascension 2023,

Michel Piccand

 

 

NOTE SUR LA VERTU EN POLITIQUE

Dans son Ménon ou de La Vertu, Platon nous explique que la vertu c’est l’excellence ou le bien et qu’en matière de politique chacun est persuadé de les détenir et que lorsque deux partis s’opposent l’un forcément est dans l’erreur ou alors c’est qu’il y a incertitude sur la meilleure des solutions. Ainsi l’on comprend que la démocratie sert à donner au peuple le rôle d’arbitre et de trancher précisément cette erreur ou cette incertitude puisque c’est lui, le peuple, qui au final en subira les conséquences en cas de mauvais choix.

Cette manière de voir montre ainsi que le processus démocratique du choix par le peuple a pour but de le protéger contre ce que l’on nomme le risque ou l’aléa moral (que l’on devrait plutôt appeler le risque immoral). On nomme aléa moral le fait qu’une personne subisse les conséquences d’un fait qui a été décidé par un autre que lui, un résultat qui est le summum de l’injustice. Cet aléa moral est précisément ce qui est reproché au Credit Suisse qui a pris des risques mais dont on fait supporter aujourd’hui les conséquences à d’autres que lui, c’est-à-dire au peuple.

Ceci posé l’on comprend ainsi que la démocratie c’est d’abord un principe de responsabilité, une règle fondamentale pour notre pays et qui dans le fond ne fait rien d’autre que de dire qu’il n’appartient qu’au peuple et à lui seul de décider et de choisir comment il veut trouver son bien et à quelles conséquences ou incertitudes il accepte d’être exposé.

Pour la Suisse c’est un principe premier de tout son système politique. Et l’on comprend alors aussi que celui qui viole ce principe premier ne peut plus se revendiquer d’aucune vertu politique. On comprend que quiconque possède le pouvoir politique et va contre la volonté du peuple viole la protection des citoyens contre l’aléa immoral et décide seul d’une action dont il fera subir les conséquences au peuple. Et cela c’est exactement ce que font Ignazio Cassis et le PLR, et LeCentre, les Verts et les Socialistes.

Lorsque le peuple a dit le 9 février 2014 qu’il voulait freiner l’immigration européenne en Suisse il a fait un choix sur ce qu’il considérait son bien et les conséquences qu’il était prêt à (ne plus) accepter. En refusant d’appliquer ce vote les partis précités ont donc violé la règle de protection du peuple contre l’aléa moral, ils l’ont fait de la même manière que ce qui est reproché au Credit Suisse, ils font supporter au peuple les conséquences d’une situation que le peuple n’a pas choisie et a dit ne plus vouloir subir, c’est une violation fondamentale de notre ordre politique.

La question de la vertu en matière politique pose comme le souligne Platon celle de l’excellence et du bien, mais aussi par conséquent celle de la nature de la pensée politique. Dans toute pensée politique on peut trouver deux éléments à savoir d’une part les faits et d’autre part l’idéologie.

On appelle ici idéologie ce que la philosophie appelle opinion, c’est-à-dire la croyance que ce que l’on croit est la meilleure solution mais sans que l’on en ait la preuve, une croyance donc différente de la croyance en ce qui est prouvé et qui porte sur des faits que personne ne peut contester lorsqu’ils sont correctement présentés.

Toute pensée politique est donc composée d’idéologie (ce que l’on croit être le mieux sans en avoir la preuve) et de faits (ce qui est prouvé). Et cette distinction entre l’idéologie et les faits permet de comprendre de manière plus précise ce que l’on peut considérer comme la vertu en politique.

Il suffit en effet de constater que personne en général n’accepte de tenir pour vertueuse une pensée politique qui se baserait uniquement sur de l’idéologie, sur ce qu’elle croit être le mieux sans en avoir aucune preuve, et qui rejetterait les faits. Posée ainsi, cette définition de la vertu politique ne fait alors en réalité rien d’autre que d’opposer la pensée idéologique à la pensée rationnelle qui elle repose sur des faits prouvés.

Arrivé ici il devient alors facile de démontrer qu’en matière politique Ignazio Cassis et les partis pro-UE précités vont exactement à l’encontre de la vertu politique.

En effet, non seulement ils violent le principe de l’interdiction de l’aléa moral qui dans une démocratie interdit de faire supporter au peuple des conséquences qu’il n’a pas lui-même choisies ou acceptées (le peuple a expressément refusé les conséquences négatives de la libre-circulation lors de son vote du 9 février 2014) mais ils violent également le principe tout aussi fondamental qu’une pensée politique vertueuse ne peut reposer que sur des faits et non pas seulement sur une idéologie (soit sur des solutions que l’on croit être les meilleures mais sans en avoir la preuve).

Concrètement dit, lorsqu’Ignazio Cassis et les partis précités (PLR, LeCentre, PS et Verts) violent le vote contre l’immigration de masse adopté par le peuple suisse, ils le violent au mépris des faits et en croyant sans preuves et de manière idéologique à la supériorité de leur choix et de leur solution, à savoir que la continuation ad aeternam de la libre-circulation des personnes avec l’UE est la meilleure solution qui soit pour notre pays.

En effet, lorsque l’on constate qu’en 2023 en Suisse il n’y a plus assez de médecins généralistes (que la Suisse va maintenant débaucher en France qui n’en a elle-même plus assez), qu’il n’y a plus assez de soignants, plus assez d’énergie, plus assez d’électricité, plus assez d’eau facilement accessible à bas prix, qu’il y a pénurie de médicaments, pénurie d’enseignants, pénurie de place dans les écoles et dans les crèches, pénurie de logements, pénurie de policiers, que tous les transports sont chaotiques et saturés tout en coûtant de plus en plus chers, qu’une partie des Suisses sont exclus de leur propre marché du travail, que les pressions sur l’environnement ont atteint un stade ingérable, que la qualité de la vie est en constante dégradation, que tous les équipements publics, les prisons et les systèmes sociaux de prises en charge sont saturés, que la dette réelle est en augmentation, que notre système de retraite n’a trouvé aucune solution de financement pérenne, etc., etc., force est de constater que ces partis pro-européens sont dans un déni de la réalité puisque dans leurs discours et analyses politiques ils se refusent même à prendre en considération un lien de causalité si ce n’est le fait que la libre-circulation des personnes avec l’UE et l’immigration massive qu’elle entraîne dans notre pays est en majeure partie la cause de cette situation.

La plupart des conséquences désastreuses évoquées ci-avant découlent d’une même cause et sont le résultat de vingt ans de pensées idéologiques et de conduites politiques menées par ces partis pro-UE qui ont systématiquement et idéologiquement nié des faits évidents pour les structures et infrastructures de notre pays, comme par exemple le fait incontournable et prévisible que la libre-circulation massive des personnes allait inévitablement entraîner des désajustement structurels croissants sur notre système et notre pays. Désajustements structurels largement démontrés, annoncés et dénoncés, voici plus de dix ans dans mon livre de 2013 « La croissance économique de la Suisse, un drame politique caché » qui est disponible en ligne sur Amazon.

Le désastre que l’on voit aujourd’hui est le résultat de deux décennies de déni constant sur les conséquences négatives qu’un phénomène d’immigration massive entraîne inévitablement sur les structures d’un pays si on laisse faire seulement le marché, ce que par ailleurs tous les économistes savent, l’histoire économique ne manquant pas d’exemples (cf. dans le livre précité, par exemple la réaction construite et déterminée de l’Allemagne face à l’immigration massive intra-allemande lors de la réunification dans le but de la soutenir et d’en éliminer les conséquences négatives pour la population et notamment pour le marché du logement).

Le résultat catastrophique en Suisse aujourd’hui découle du déni de ces faits par les partis politiques précités, déni des faits qui est précisément ce que l’on définit ici comme une pensée politique sans vertu puisque gouvernée seulement par des idéologies et au mépris des faits. (N.B. A moins bien sûr que tout cela ait été délibéré et destiné à soutenir et renforcer les rentes de situation de ceux qui tirent profit des déséquilibres de marché). Croire par exemple que face à une immigration massive, et l’on précise bien massive, le marché du logement allait tout résoudre à lui seul sans rien faire, relève de la pure idéologie, les faits montrent depuis bien plus que vingt ans que le marché helvétique a été et est incapable de résoudre le problème du logement pour une grande partie des Suisses et que cette situation n’a fait qu’empirer avec le temps, au point que même la classe moyenne supérieure a aujourd’hui dans les grandes régions perdu tout espoir de pouvoir acquérir une simple maison familiale tellement les prix y sont devenus exorbitants. Il est donc clair que relevait de l’idéologie la croyance que ne rien faire pour remettre de l’équilibre dans le marché était la meilleure des solutions possibles, et alors même qu’une telle solution de rééquilibrage du marché fut proposée par l’UDC sous la forme d’un ralentissement de l’immigration et donc d’un ralentissement d’une demande excessive et fut acceptée par le peuple en février 2014 et toujours pas appliquée à ce jour bien qu’elle soit inscrite dans notre Constitution. Vingt ans donc de pensée purement idéologique et non pragmatique, de violation de notre Etat de droit, pour arriver à la situation catastrophique que tout le monde connait et peut constater aujourd’hui.

Comme si cela ne suffisait pas, Ignazio Cassis et son parti ainsi que LeCentre et le PS veulent en plus désormais nous faire abandonner maintenant notre neutralité. Ici aussi notre vertu politique et l’interdiction du risque moral sont foulées au pied puisque qu’en dernier ressort dans la participation aux guerres c’est toujours le peuple qui est appelé à payer le prix du sang, donc d’autres que ceux qui décident de la guerre.

Après deux décennies, à peu près tous les maux dont souffrent aujourd’hui concrètement les citoyens helvétiques peuvent être attribués directement ou indirectement aux partis qui adhérent à l’idéologie (impériale) de l’Union européenne, selon laquelle la libre circulation des personnes et l’abolition des frontières est une solution qui serait supérieure à l’Etat-Nation et au contrôle migratoire des territoires. Les faits pour la Suisse montrent exactement le contraire de cette croyance, la libre circulation des personnes avec l’UE est une solution qui n’a fait qu’aggraver les conditions de vie de nombreux habitants du pays et ne peut ainsi pas être considérée comme la meilleure des solutions tant l’impact sur les conditions d’existence de nombreux Suisses est grave et négatif.

Il est ainsi manifeste que d’un point de vue de philosophie politique en Suisse, les idéologies politiques ont pris le pas sur la sagesse et la vertu. Cassis et son parti en sont les premiers acteurs. Ils sont devenus, comme les Verts, LeCentre et le PS, des partis anti-suisses par excellence et de parfaits étrangers à ces premières vertus politique de notre pays que constituaient le refus des idéologies et l’interdiction du risque moral.

L’idée de la Suisse, son but et les raisons de sa fondation, avaient selon mon opinion toujours été guidées par une philosophie profondément pragmatique et rationnelle, et par-dessus tout anti-impériale, l’histoire même nous montre que notre pays s’est constitué pour se mettre à l’écart des éternelles vanités nationales-impériales des grandes nations qui nous entourent et de leurs innombrables dérives tant politiques qu’économiques. Cassis et ses coreligionnaires idéologues pro-européens ont aujourd’hui quasiment réduit à néant cette idée de la Suisse et sa vertu première de protection de ses citoyens.

 

N.B.

Ce développement sur la vertu politique est un essai et fait partie de mes recherches personnelles dans le cadre de l’écriture d’un livre expliquant pour quelles raisons nous devons rapidement modifier et renforcer notre Constitution. Dans le cadre de ces recherches je me trouve parfois confronté à des questions que je n’arrive à résoudre avec les seuls concepts usuels que nous mettent à dispositions la science politique et les autres sciences sociales et je me vois donc parfois dans l’obligation de construire des éléments pour mes propres analyses.

Ainsi, la définition de la pensée politique comme une pensée composée et opposant les deux éléments que sont l’idéologie et les faits est, telle qu’elle est présentée, à ma connaissance nouvelle et a été construite pour ce développement. (Peut-être /sûrement/ a-t-elle déjà été développée ailleurs par d’autres d’une autre manière mais je n’en ai pas connaissance).

De même l’analyse, à ma connaissance, toute aussi nouvelle, qu’un des fondements essentiels de la démocratie, mais surtout de notre démocratie, repose sur l’idée absolument incontournable d’approcher l’analyse politique par le biais de l’interdiction de faire supporter au peuple l’aléa moral, c’est-à-dire des risques qu’il n’a pas acceptés. Je crois que c’est là une idée essentielle qui doit désormais venir s’inscrire au cœur de toutes nos réflexions politiques et peut-être même en devenir un principe. Je crois même au vu de ce que qui est dit ci-avant que cela en devient une urgente nécessité.

Si d’autres devaient donc aussi désormais utiliser les concepts évoqués sur la division de la pensée politique en pensée factuelle et pensée idéologique et sur l’interdiction de l’aléa moral, ce que je souhaite chaleureusement, je verrais avec une grande gratitude qu’ils m’en accordent aussi parfois une citation.

MP/05.2023

 

 

 

[1]

Discours dudit Ministre Cassis devant le Conseil de Sécurité le 3 mai 2023.

https://www.dfae.admin.ch/eda/fr/dfae/dfae/aktuell/reden.html/content/eda/fr/meta/speeches/2023/5/3/94839

 

 

[2]

On se rappelle qu’en avril 2022 une pétition urgente avait été adressée au Conseil fédéral pour lui demander d’interdire les drapeaux étrangers sur nos bâtiments publics, et en particulier le drapeau ukrainien pour violation de notre neutralité.

La pétition se trouve ici :

https://lesobservateurs.ch/2022/05/24/petition-pour-linterdiction-des-drapeaux-etrangers-sur-nos-batiments-publics/

Si on s’attendait à une opposition, on ne s’attendait cependant pas à ce qui a suivi.

La pétition fut adressée à la Chancellerie fédérale le 27 avril 2022. Faute d’avoir reçu un accusé de réception, j’appris le 9 mai suivant que personne dans la chancellerie ne savait où se trouvait ma pétition et n’en trouvait aucune trace dans aucun département. Je la redéposais donc le 9 mai en indiquant qu’elle était « urgente » et s’adressait exclusivement au « Conseil fédéral » et non à un de ses départements. Deux mois plus tard, le 11 juillet, sans nouvelles, je m’enquis de l’état d’avancement et reçu le 13 juillet la réponse selon laquelle le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) donc celui d’Ignazio Cassis, était en train de préparer une réponse, que je reçus le 24 juillet. En matière d’urgence on fait mieux.

Ladite réponse fut un courriel de la Section droit international public du DFAE, non signé, dans lequel l’on m’expliqua ce qui suit :

« La neutralité n'est pas affectée par le fait de hisser ou d'installer le drapeau ukrainien sur des bâtiments publics en Suisse. Il ne s'agit pas d'un acte de soutien militaire, mais plutôt d'une manifestation politique de solidarité avec la population ukrainienne. La structure fédérale de la Suisse permet une telle démarche de la part des cantons et des communes. La neutralité suisse n’est pas une neutralité d’opinion, ni d’impartialité. En conséquence les prises de position politiques et la coopération ne sont pas interdites à un État neutre. Celui-ci a le droit de se mobiliser pour faire valoir ses valeurs fondamentales – démocratie, état de droit et droits de l’homme. »

Et c’est tout, suivi de quelques autres considérations sans aucune pertinence sur la question.

Ainsi, dans les faits, une pétition urgente adressée à la plus haute autorité politique du pays, le Conseil fédéral, soulevant le grave problème politique que représente le fait d’afficher des couleurs ukrainiennes étrangères sur nos bâtiments publics en plein conflit, se voyait répondre par un fonctionnaire anonyme de l’administration que selon lui ce n’est pas un problème.

Du point de vue juridique, lorsqu’une pétition, qui plus est posant un problème politique, est adressée au Conseil fédéral, il n’appartient pas à un fonctionnaire de répondre à la place de la plus haute autorité exécutive du pays.

Je réitérais donc ma démarche en expliquant que je demandais une réponse du Conseil fédéral et non d’une section de l’administration, la question posée par la pétition demandant une réponse politique et non pas l’avis parfaitement arbitraire d’un politologue de l’administration sur ses conceptions personnelles sur ce qu’il est permis ou non de faire, une pétition qui plus est demandant que la pratique politique en matière d’affichage des drapeaux étrangers soit changée et à tout le moins évaluée et proposée comme changement de politique au parlement. J’indiquais à cette fin qu’à défaut de recevoir une réponse formelle du Conseil fédéral je devrais considérer que selon la jurisprudence mon droit d’être entendu, garanti par la Constitution, serait violé. La jurisprudence est très claire à ce sujet, une pétition qui n’est pas transmise à l’autorité à laquelle elle est destinée viole la Constitution (ATF 98 Ia 484, consid. 5).

Je reçus alors début septembre une réponse signée de la même Section droit international public du DFAE m’indiquant que selon la jurisprudence (en réalité selon la section) il suffisait pour considérer que le Conseil fédéral a pris connaissance de ma pétition que la chancellerie ait accusé réception de ma pétition et que la section évoquée ci-dessus m’ait répondu. Si du point de vue strictement juridique il est vrai que le Conseil fédéral n’a aucune obligation de répondre à une pétition il a cependant l’obligation d’en prendre connaissance, et la pétition était adressée au Conseil fédéral (qui est une autorité politique) et non à l’administration, ce qui n’est pas la même chose.

Ayant donc des doutes sur le fait que ma pétition ait peut-être été court-circuitée par l’administration afin que le Conseil fédéral n’en ait pas connaissance ou n’ait pas à se prononcer et voulant donc en avoir le cœur net, j’adressais deux courriers personnels et à leurs noms aux deux conseillers fédéraux de l’UDC, Maurer et Parmelin, leur demandant de bien vouloir me confirmer s’ils avaient eu connaissances de cette pétition et si le Conseil fédéral in corpore s’était déterminé sur la réponse ou non à donner à cette pétition. Je n’ai jamais reçu aucune réponse de leur part.

Les courriers personnels adressés aux deux conseillers fédéraux UDC ne leur ont vraisemblablement jamais été transmis, je n’ai jamais reçu aucun courrier en retour de leur part et signé de leurs noms. La seule réponse que j’ai reçu en retour à ces deux courriers personnels fut (à nouveau) une réponse de la section des droits politiques de la Chancellerie fédérale qui m’expliquait une nouvelle fois de la même manière que selon eux il suffisait que le département des conseillers fédéraux concernés aient pris connaissance de ma pétition.

Autrement dit, lorsque vous envoyez une lettre personnelle à un Conseiller fédéral, c’est sa secrétaire qui décide s’il convient ou non de la lui faire lire. Un concept plutôt intéressant et assez révélateur sur certaines pratiques de l’administration fédérale…

Pour ma part, ce que je vois à teneur des faits n’est rien d’autre qu’un détournement de courrier. Si j’envoie un courrier personnel à Mr Maurer et à Mr Parmelin et que je leur pose une question personnelle pour savoir s’ils ont pris connaissance d’une pétition ce n’est pas à une section des droits politiques de me répondre. Et la morale de l’histoire, c’est que si vous envoyez une pétition au Conseil fédéral vous n’aurez jamais la certitude que celui-ci en a pris personnellement connaissance et qu’elle n’a pas été enterrée par des fonctionnaires de l’administration.  C’est à tout le moins révélateur sur une certaines manière de prendre en considération les questions du citoyen lorsqu’elles dérangent…

Ce que je vois à teneur des faits c’est un enterrement de première classe pour une pétition qui posait une question politique d’importance fondamentale pour notre pays et pour ses citoyens. Ainsi, même si le citoyen a pour lui la légitimité et en principe le droit de poser des questions politiques, il n’est strictement rien face au pouvoir exorbitant de l’administration. Une question qu’il faudrait sans doute commencer aussi un peu plus à se poser, dans un pays qui peut donc confisquer le vote de tout un peuple sans qu’il ne se passe rien.

 

 

 

 

 

 

 

5 commentaires

  1. Posté par aldo le

    Le hasard m’a laissé entendre dire qu’il y avait une réactivation d’une officine soit-disant en « luttes » contre l’antisémitisme. C’est le paradoxe de l’œuf et de la poule. Est-ce la lutte qui fait l’antisémitisme ou l’antisémitisme qui fait la lutte ? Est-il nécessaire de rétablir certaines vérités en la matière, à savoir que c’était une stratégie historique des communistes d’avoir su exploiter jusqu’à plus soif ce filon éternel, parce qu’il représentait surtout de nombreux avantages non seulement en pactoles financiers mais aussi en moyen de chantages et de pressions. Ce qui cadre totalement avec notre époque. Avec les communistes et assimilés, on nage en pleine imposture, car ils ont fait très fort en s’appropriant les affres du Peuple juif, sous prétextes que certains de leurs membres étaient porteurs d’un patronyme à consonance juive. Or le communisme nie l’existence de Dieu. Ce qui est totalement incompatible avec leurs apparences de bienfaiteurs. Ils cambriolent donc la maison de Dieu et Le tuent pour forcer la vente de sa légende sous prétexte d’éviter d’en subir les foudres voilà la méthode. On nage en pleines indulgences. Et c’est bien ce qui se passe aujourd’hui.

    Qui oserait ne pas répondre aux demandes des dons sollicitant les crouzies des mairies, fussent-elles issues d’une officine d’imposteurs communistes ? Personne ! Ce qui démontre bien là derrière l’existence d’un totalitarisme qui cadre totalement avec le communisme. Mes antennes ont pu capter que tous les politiques seraient sollicités et que la récompense de ce bricolage finirait dans des visites d’hôtel-restaurants, tout en gardant les habituels réflexes de façade pour justifier les dons. Mais encore… qu’un parent d’un de nos Conseillers fédéral serait en action dans la politique israélienne. J’imagine assez bien qu’aux restaurants visités, les déserts seront très régulièrement composés d’une coupe Zelensky: un boule de glace myrtilles et d’un boule vanille, et n’oublions pas le tout arrosé comme il se doit d’une liqueur de cassis, avec un petit drapeau de l’Europe campé au milieu pour la déco. Et quand le champagne coulera, il feront santé à l’Ukraine et aux bonnes affaires. La Suisse ? c’est bon pour payer les factures des conspirateurs, non ? Et nos cocos retraités savent comment meubler le temps qui passe, ils connaissent la ritournelle.

  2. Posté par Pépé le MOKO le

    Hélas les deux conseillers fédéraux UDC de par leur fonction cautionnent tout ce qui vient d’etre très bien décrit !
    UDC ! Seule force d’ opposition a la surpopulation étrangère en Suisse, retirez donc ces deux messieurs qui déservent notre cause !

  3. Posté par kandel le

    L’UE est une horrible « moulinette » contre tous les peuples des pays qui en font partie.

    « 6 décembre 1992 il y a plus de 30 ans ! »… encore et toujours les « élites » contre le peuple.

  4. Posté par kandel le

    La meilleure définition du communisme est celle donnée par Nicolas Werth:
    « UN ÉTAT CONTRE SON PEUPLE » (dans le ‘Livre noir du communisme’)

    EN SUISSE, NOUS AVONS TOUT À LA FOIS:
    ****************************************
    A) « des médias [bien subventionnés] contre le peuple »

    B) « des partis politiques contre le peuple [Mr Piccand les énumère] »

    C) « un QUATRIÈME POUVOIR si puissant qu’il peut effacer de l’espace public tout intervenant refusant de respecter le politiquement correct »

    D) « des intellos [la grande majorité] contre le peuple »

    E) « les ‘progressistes’ contre le peuple »

    F) « les tournures langagières contre le peuple »

    G) « une CLASSE BAVARDE agissant contre l’expression de la vérité et exerçant par là une censure bien plus efficace que celle des anciens états communistes »

    H) « des troupeaux de moutons décervelés [féministes, écolos, etc] contre le peuple »

    Etc…

  5. Posté par antoine le

     »deux décennies d’idéologie pro européenne nous ont mené droit à l’échec et à l’impasse ».
    Faut-il rappeler que le Peuple suisse a refusé d’entrer dans l’UE ?
    6 décembre 1992 il y a plus de 30 ans !
    https://www.letemps.ch/suisse/suisseue-30-ans-convulsions

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