Uli Windisch, 11.01.2023
Quand le journalisme gauchiste vire au totalitarisme
L'UDC est donc le plus grand parti politique de Suisse, un parti populaire, patriotique, souverainiste et conservateur, mais nullement hostile aux adaptations vraiment indispensables aux réalités nouvelles.
Le dernier Conseiller fédéral élu le 7 décembre, Albert Roesti, même au premier tour de scrutin, choisit, comme tous les Conseillers fédéraux, son collaborateur personnel, un homme sans aucun doute aussi compétent que tous les autres collaborateurs personnels. Mais oh! horreur des journalistes gauchistes ont immédiatement fait des recherches à son sujet et sont arrivés à la conclusion que ce collaborateur était "proche de Christoph Blocher", l'un des hommes les plus influents et engagés de l'UDC et défenseur inconditionnel d'une Suisse traditionnelle. Quel scandale pour les journalistes gauchistes! Tous de grands démocrates. Mais de quoi je me me mêle? A-t-on jamais vu ces mêmes journalistes tenter de décider qui devait être choisi dans les partis de gauche?
Mais il y a pire. Lisez bien l'article ci-dessous afin de réaliser à quel point des journalistes peuvent en plus facilement se muer en commissaires politiques de la pire espèce et devenir clairement anti-démocratiques comme tant d'autres militants gauchistes et Verts pastèques.
Un groupement qui se donne une appellation qui se veut respectable "La Fondation suisse de l'énergie" va jusqu'à "collecter des fonds pour mettre le ministre de l'Energie, Albert Roesti, à l'écart"! Vous lisez bien. Inouï. Sans hésitation on voudrait écarter un Conseiller fédéral élu avec un score majeur par le Parlement. Hallo les dictateurs, vous vous reconnaissez?
Un autre journaliste gauchiste du journal "Republick" est fier de révéler en premier ce "scandale".
Un autre journaliste gauchiste encore affirme que ce collaborateur "dérange"! Comme s'il dérangeait tout le monde. Observez la technique : on essaye de mettre tout le monde dans son camp et préparer ainsi une vindicte générale.
Pour les socialistes bernois ce collaborateur personnel devient "un soldat de l'UDC", pourquoi pas un combattant armé de l'extrême droite? Il aggrave son cas: "il défend des opinions chrétiennes fondamentalistes" et son "appartenance à une église libre lui a toujours été reprochée". Reprochée par le monde entier ou par des sectaires d'extrême gauche qui se croient représentatifs de la population?
Passons sur les nombreuses tentatives de le discréditer encore davantage en y ajoutant évidemment de nombreuses moqueries liées à ses croyances religieuses.
Crime suprême pour les éco-terroristes, face à "l'urgence climatique", il a osé dire qu'il ne fallait "pas céder à la panique". Alors là, dommage que la peine de mort n'existe plus.
Dans certaines sphères politiques, lesquelles? il est décrit comme "peu flexible". Il y a donc encore des politiques, qui en ont?
Encore une Verte (comment peut-on encore voter pour ce genre d'idéologue fanatique) qui se dépêche de venir en renfort pour mettre en garde à son tour contre "un partisan de la ligne dure de l'UDC". Une fanatique qui vient traiter un UDC de "dur"! Mais qui envoyons-nous au Parlement
Je m'arrête là. Si j'ai pris la peine d'analyser rapidement ce genre d'article de presse, c'est pour montrer concrètement à quel point beaucoup de citoyens ne se rendent pas compte de la facilité avec laquelle certains journalistes gauchistes peuvent sans gêne agir en commissaires politiques. Les mêmes viendront nous dire lors de la prochaine votation populaire relative aux médias et ayant trait à l'irritation que crée de plus en plus dans la population ce militantisme journalistique idéologique et gauchiste, qu'il leur faut d'urgence plus d'argent pour alimenter le pluralisme, la diversité, la qualité et le rôle vital des médias pour la démocratie.
De tels exemples devraient suffire pour que les citoyens se rendent encore mieux compte à quel point on se moque d'eux et qu'ils devraient protester de plus en plus massivement et bruyamment contre un tel dévoiement de la démocratie et d'un journalisme qui prétend en être le principal défenseur et jouer un rôle vital pour sa défense.
Encore une fois, de qui se moque-t-on? Uli Windisch
Voir aussi mon article: "Schnapsidee (Idée folle).MàJ. 05.01.2023.Créer une nouvelle chaîne d’information nationale pour concurrencer la SSR et renforcer la diversité et la concurrence ! Un remède pire que le mal". ici
L'article critiqué ci-dessus du Blick en entier ci-dessous, afin que l'on ne me dise pas encore que j'exagère :
Albert Rösti critiqué pour le choix de son secrétaire général.
Albert Rösti a placé un proche de Christoph Blocher au poste de secrétaire général de son département, en la personne d'Yves Bichsel. Le choix de ce membre de la ligne dure de l'UDC et d'une église libre suscite des critiques.
Yves Bichsel devrait devenir le nouveau secrétaire général d'Albert Rösti.
Rarement un nouveau conseiller fédéral n'aura été confronté à autant de contestation qu'Albert Rösti après son élection. La Fondation suisse de l'énergie, par exemple, collecte des fonds pour mettre le ministre de l'Energie à l'écart. A l'université de Genève, on trouve aussi des affiches critiques à l'égard de l'ancien président de l'UDC. Pour ne rien arranger, le chef du Département de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) a choisi un collaborateur personnel qui dérange.
Selon un tweet d'un journaliste de la «Republik», confirmé par plusieurs sources, le secrétaire général d'Albert Rösti sera Yves Bichsel. L'homme de 51 ans n'est autre qu'un proche de Christoph Blocher.
Yves Bichsel a été porte-parole de l'UDC et secrétaire du parti. Christoph Blocher l'avait fait entrer au Département de la justice en 2004. Selon ses détracteurs, il a ensuite occupé le rôle d'espion au Palais fédéral, y compris pour Ueli Maurer, avant de passer au canton de Berne. Désormais, il sera donc chargé de veiller sur Albert Rösti.
«Un soldat de l'UDC»
Actuellement, Yves Bichsel est secrétaire général de la Direction des affaires sociales du canton de Berne sous l'égide du conseiller d'Etat UDC Pierre-Alain Schnegg. Celle-ci avait fait sensation à l'époque, en annonçant qu'elle allait réduire les prestations d'aide sociale comme aucun autre canton auparavant. Le projet n'avait pas été élaboré – comme cela se fait habituellement – par les experts du canton, mais uniquement par le chef de l'office et son secrétaire général. Le peuple n'avait alors pas apprécié le projet, et l'a rejeté dans les urnes en 2019.
Avant son arrivée dans l'office bernois, Yves Bichsel avait en réalité été éliminé de la procédure de sélection des candidats à son poste. Le canton de Berne avait estimé qu'il manquait de compétences sociales, selon ce que rapportait le «Bund» à l'époque. Mais Pierre-Alain Schnegg avait ensuite fait mener une deuxième procédure avec des critères adaptés, afin de pouvoir tout de même engager le candidat de son choix.
Le PS bernois avait alors vivement critiqué ce choix du secrétaire général, indiquant qu'Yves Bichsel était «un soldat de l'UDC» et qu'il «défendait des opinions chrétiennes fondamentalistes». Son appartenance a une église libre lui a toujours été reprochée.
Dieu lui a montré le chemin vers l'UDC
Dans une interview accordée à une station de radio chrétienne en 2007, l'homme avait déclaré qu'il avait trouvé le chemin de l'UDC grâce à Dieu. C'est le Sauveur qui lui aurait conseillé, un après-midi, de laisser tomber son travail et d'étudier la rubrique emploi. C'est alors qu'il serait tombé sur une annonce du parti. Il a alors obtenu le poste de collaborateur scientifique mis au concours, alors qu'il n'avait jusque-là jamais pratiqué une activité en lien avec la politique.
Dans la même interview, Yves Bichsel avait aussi donné son avis sur l'urgence climatique. Pour lui, il ne fallait «pas céder à la panique» car «l'histoire de la pollution se nourrit de menaces de grandes catastrophes qui, heureusement, ne se sont jamais produites, parce qu'on a exagéré sans mesure».
Dans la sphère politique bernoise, le politicien UDC est décrit comme un homme peu flexible, mais intelligent et travailleur.
Une épouse aussi membre du parti
Tout comme Albert Rösti, Yves Bichsel vit à Uetendorf (BE). Son épouse est femme au foyer et a été conseillère communale UDC jusqu'à l'année dernière. C'est elle-même qui a donné l'école à ses quatre enfants. Un fait plutôt surprenant si l'on considère que la famille perçoit des montants de l'Etat, mais qu'elle n'a manifestement pas confiance dans les écoles publi
Le nouveau secrétaire général d'Albert Rösti n'est ainsi pas bien accueilli par les parlementaires fédéraux bernois. La conseillère nationale verte Natalie Imboden se montre même surprise: «Albert Rösti a toujours affirmé pendant sa campagne électorale qu'il voulait être un conseiller fédéral conciliant.» Mais cette nomination envoie un tout autre signal, car Yves Bichsel est un partisan de la ligne dure de l'UDC, affirme-t-elle.
Deux autres nouveaux secrétaires généraux
Ce mercredi, le Conseil fédéral doit confirmer Yves Bichsel au poste de secrétaire général. Et le gouvernement national doit également approuver le secrétaire de la nouvelle ministre de la Justice, la conseillère fédérale socialiste Elisabeth Baume-Schneider.
Selon les informations de Blick, il s'agit de Stefan Hostettler, proche de Simonetta Sommaruga depuis de nombreuses années et actuellement secrétaire général adjoint au DETEC. Quant à Karin Keller-Sutter, qui passe du Département de la justice au Département des finances, il semblerait qu'elle emmène avec elle sa secrétaire générale Barbara Hübscher Schmuki.
Bien vu Monsieur Windisch! Dans le même contexte la RTS annonçait le 11 janvier au bulletin de nouvelles de 7h que le nouveau secrétaire général du DETEC proposé par M. Albert Rösti Conseiller fédéral en charge de l’énergie pose un grave problème parce que la personne pressentie serait « proche de Christophe Blocher… ». Pas un mot sur la formation, les compétences, l’expérience de cette personne. Pas un mot non plus sur l’héritage pénible laissé au DETEC successivement par les 3 prédécesseurs de M. Rösti: Moritz Leuenberger, Doris Leuthard et Simonetta Sommaruga. Héritage pénible est un euphémisme pour pénurie d’électricité et des prix du kWh sans lien avec les coûts réels, qui obligent de nombreux boulangers, p. ex., à fermer boutique. Ainsi, la main sur le coeur, au nom de son profond humanisme, le journaliste de la radio lynchait publiquement un inconnu en le désignant comme proche de C. Blocher, assimilé pour la bonne cause à un nouvel Hitler…
Bien vu Monsieur Windisch! Dans le même contexte la RTS annonçait le 11 janvier au bulletin de nouvelles de 7h que le nouveau secrétaire général du DETEC proposé par M. Albert Rösti Conseiller fédéral en charge de l’énergie pose un grave problème parce que la personne pressentie serait “proche de Christophe Blocher…”. Pas un mot sur la formation, les compétences, l’expérience de cette personne. Pas un mot non plus sur l’héritage pénible laissé au DETEC successivement par les 3 prédécesseurs de M. Rösti: Moritz Leuenberger, Doris Leuthard et Simonetta Sommaruga. Héritage pénible est un euphémisme pour pénurie d’électricité et des prix du kWh sans lien avec les coûts réels, qui obligent de nombreux boulangers, p. ex., à fermer boutique. Ainsi, la main sur le coeur, au nom de son profond humanisme, le journaliste de la radio lynchait publiquement un inconnu en le désignant comme proche de C. Blocher, assimilé pour la bonne cause à un nouvel Hitler…