Carla Montet: L'émission Forum, comme la majorité des émissions de notre service public, est basée sur un journalisme militant, qui diffuse en flux continu sa réinterprétation du réel, un mix d’orientation de la pensée pour la  compréhension "correct" du monde, accompagné de diabolisation des malpensants. Le conditionnement mental est appuyé par des invités progressistes qui sont des pseudo-spécialistes, et le remplacement d'une véritable confrontation des idées par des pseudo-débats.

Et si cette désinformation peut être diffusée sans aucun obstacle, sans aucun frein, c'est parce que tout simplement il n'y a, pour ainsi dire, rien d'autre d'important en Suisse romande que ce journalisme militant progressiste, détenant le monopole de la vérité grâce aux subventions. Ceux qui contredisent cette propagande sont diabolisés avec virulence, sans qu'on leur accorde pour autant une chance de s'exprimer.

Ce sont d'ailleurs nos médias qui ont inventé l'existence d'une prétendue extrême droite en Suisse. Ils sont à la source de la diabolisation de tous ceux qui ne pensent pas comme eux. Par exemple, pour les conférences perturbées et les entartrages de malpensants (Marc Bonnant, Céline Amaudruz).
En effet, les petits gâtions d'ici qui veulent singer les Antifas de l'étranger ont besoin de «fascistes» pour justifier leur raison d'être. En Suisse, c'est principalement l'UDC qui fait l'affaire.

Ici, nous relevons que de nouveau, la RTS ne dit pas un mot concernant la santé mentale du tueur de Paris, pas un mot sur son obligation de soins psychiatriques à sa sortie de prison. Par contre, nous apprenons fortuitement que c'est suite à un cambriolage que le suspect, William M., en veut aux étrangers, mais bien entendu ce détail ne saurait faire l'objet de réflexions, car il pourrait diriger les auditeurs sur la pente glissante de la criminalité étrangère et du laxisme de la justice envers cette criminalité.

En effet, l'envie d'assassiner des migrants qui anime "depuis toujours" William M. remonte à 2016. Mais la RTS refuse d'en dire plus afin que son narratif colle. Nous apprenons par valeursactuelles.com que lors du cambriolage à son domicile en 2016, William M. s'est défendu avec un couteau au point d'envoyer un de ses cambrioleurs à l'hôpital, ce qui lui a valu un an de prison.

[...] Le tribunal de Bobigny avait condamné William Mallet à un an de prison le 30 juin dernier. Il avait fait appel quelques jours plus tard. Cette décision de justice a été perçue comme une injustice pour le sexagénaire et serait le déclencheur d’une « haine des étrangers devenue complètement pathologique ».[...]

Et bien que Sopo, qui est l'une des figures la plus emblématique de l'extrême gauche, ait déjà été condamné pour avoir calomnié Marine Le Pen, la RTS, en connaissance de cause, lui offre l'occasion de se remettre à l'ouvrage pour accuser à tort ce qu'il appelle l'extrême droite.
Concernant cette précédente condamnation de Sopo, souvenons-nous du massacre d'un jeune Rom à l'été 2014, retrouvé dans un "quartier sensible". Au lieu d'évoquer l’origine des agresseurs, Sopo avait relié ce massacre au discours du FN:

Ces deux camarades, Gultas et Sopo, unis dans la haine de notre civilisation européenne, transforment ce crime afin de le rendre idéologiquement rentable pour leur cause, tout en sachant que ce drame n'a aucun lien avec les partis incriminés de Droite.
La fin justifie les moyens; c'est cela la Gauche et son journalisme militant.

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Voici l'interview de Sopo du 26 décembre 2022 par Mehmet Gultas:

RTS - Forum - "France: assiste-t-on à un racisme de plus en plus décomplexé?"5 min  (résumé ci-dessous)

Mehmet Gultas: En France, le retraité suspecté d'avoir tué trois Kurdes devant le centre culturel kurde à Paris a reconnu avoir agi par racisme. Le suspect a avoué avoir "toujours" eu envie d’assassiner des migrants ou des étrangers.  Selon le communiqué du parquet, il éprouve une haine pathologique envers les étrangers, haine qu'il aurait développée depuis un cambriolage dont il a été victime en 2016.
 

Mehmet Gultas: Est-ce que ce triple meurtre est une nouvelle illustration tragique d'un racisme devenu décomplexé en France?

Dominique Sopo: Malheureusement, on peut le craindre. Dans la mesure où ça fait plusieurs mois qu'il y a une très forte montée de la parole raciste dans l'espace public. On a quand même eu une élection présidentielle pendant laquelle un individu comme Eric Zemmour a pu tranquillement expliquer que le Maréchal Pétain avait sauvé des juifs français, un personnage qui appelle à la légalisation de la discrimination, qui est dans une obsession des étrangers, des immigrés et de leurs enfants, en reprenant très ouvertement et très virulemment la théorie complotiste du grand remplacement. Par ailleurs, toujours dans cette extrême droite, l'arrivée de plusieurs dizaines de députés à l'Assemblé Nationale, dont l'un expliquait à un Noir qu'il devait retourner en Afrique. Et au-delà de ce discours, on voit bien qu'il y a un activisme de l'extrême droite qui a tenté, qui a même fait des ratonnades, suite au match France-Maroc.
Et plus globalement, un discours très problématique en France, où au-delà de l'extrême droite, il y a quand même un discours anti-antiraciste, si je puis dire, qui devient quand même extrêmement problématique et qui, sans doute, participe à une ambiance favorable à ce type de passage à l'acte.

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CM: Nouveau mensonge, avec l'inversion du réel!  Voici ce qui s'est passé en réalité suite au match France-Maroc. Jugez vous-même l'exploitation abjecte par Sopo de ce drame, où, en réalité, c'est un Blanc qui a été attaqué et traité de "sale Français": France - Maroc : la vérité sur le drame de Montpellier (6:14) Lapin

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Mehmet Gultas: Et comment expliquer cette libération de la parole raciste?

Dominique Sopo: On l'explique par le fait qu'il y a un activisme d'extrême droite très poussé depuis quelques décennies dans notre pays.
Il ne faut quand même pas oublier que le FN puis le RN, est un acteur majeur de la scène politique française depuis 1984. Et progressivement une normalisation de ce parti, accompagnée par toute une partie des élites françaises, normalisation qui s'est accélérée avec l'arrivée de Marine Le Pen à la tête de ce parti, qui a voulu un peu lisser l'image.

Et finalement, cela a été l'occasion pour toute une série de personnes qui ne sont pas d'extrême droite, mais qui ont quand même des angoisses par rapport aux étrangers, aux immigrés et à leurs enfants, de commencer à baisser la garde par rapport aux thèses, aux théories de l'extrême droite.

Et on voit aujourd'hui que ça devient assez compliqué en France d'être un militant pour l'égalité, un militant antiraciste, et donc on a une ambiance dans laquelle c'est finalement ceux qui ont la parole raciste, qu'elle soit affirmée ou camouflée, qui sont en dynamique.
On ne peut pas penser que toute l'excitation malveillante à laquelle nous avons assisté ces dernières années, singulièrement ces derniers mois, ne pousse pas des individus, ici un individu manifestement isolé, de ce qu'on sait pour l'instant, à passer à l'acte.

Mehmet Gultas: Est-ce qu'on peut combattre ce racisme "ordinaire", et comment?

Dominique Sopo: Fort heureusement, on peut le combattre à travers l'éducation, la justice – si la justice, d'ailleurs, est à la hauteur: je tiens à faire remarquer par exemple que cet individu qui vient de commettre un triple assassinat avait attaqué il y a un an un camp de migrants à coups de sabre, et que sa mise en examen a été requalifiée en violences volontaires avec arme et non pas en tentative d'assassinat, et la circonstance aggravante de racisme n'avait pas été retenue. Peut-être que la justice devrait quand même faire preuve de davantage de fermeté et ne pas estimer que le racisme, qui est une circonstance aggravante dans le droit pénal français, est finalement toujours absent une fois que la justice se penche sur les affaires.
Au-delà, je pense qu'il y a une responsabilité des responsables politique, qui font aussi une course à l'échalote derrière l'extrême droite – nous allons dans quelques semaines avoir une énième loi sur l'immigration, dans un contexte où le ministre de l'Intérieur a quand même beaucoup joué sur l'association entre immigration et délinquance suite aux scores du RN à la législative de juin dernier – donc je pense que chacun est appelé à sa responsabilité, individuelle et collective, parce que finalement la question du racisme et de sa circulation pose la question de comment on veut vivre ensemble et si on veut vivre ensemble. – Fin de  l'interview.

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Merci Doris Leuthard d'avoir rendu la redevance obligatoire !
Et en passant, merci aussi pour avoir détruit notre sécurité énergétique !

Le parcours résumé de Dominique Sopo: Né à Paris d'une mère française et d'un père togolais. Sciences Po à la Sorbonne, puis il y continue ses études en économie, où il obtiendra un DEA d'épistémologie économique. Syndicalisme estudiantin au sein de l’UNEF, dont il est le responsable pour la région parisienne. Puis Sopo devient l'attaché parlementaire de Julien Dray, ancien adhérent à la Ligue communiste (la IV^e internationale, trotskiste), puis il adhère au Mouvement des jeunes socialistes, puis carrière au parti socialiste. Fondateur de SOS Racisme, puis président, "accableur" professionnel de la France "blanche et raciste", qu'il accuse d'être responsable de la  ghettoïsation et de la discriminations raciale des "quartiers".

Dans cet interview, Sopo se plaint qu'"aujourd'hui ça devient assez compliqué en France d'être un militant pour l'égalité, un militant antiraciste".
Mais l'Islamogauchiste Sopo ne lutte pas pour l'égalité, mais pour la disparition de l'homme blanc et sa civilisation prétendument raciste. Cette civilisation qui lui a pourtant offert  sa place au soleil, son existence même composée de militantisme et de subventions.

voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Sopo

voir aussi notre article: William M., 69 ans, juste sorti de prison, a tué 3 personnes, blessé 3 autres – la RTS parle d’ultradroite, de Marine Le Pen et des Identitaires!