Midterms : il faut virer Trump

Drieu Godefridi, 14 nov. 2022

Les scores plus que médiocres des Républicains lors des midterms doivent être imputés à Trump.

Comme le montre magnifiquement ce chef-d’œuvre du cinéma Der Untergang, dans les derniers temps de la guerre Hitler était tout disposé à immoler l’intégralité de ce peuple allemand qui n’avait pas su se montrer à la hauteur de ses rêves de grandeur. « Périsse l’Allemagne qui ne m’a pas donné la victoire ! »

Toutes proportions gardées, le comportement de M. Trump depuis les midterms — élections de mi-mandat présidentiel — relève du même tropisme : que périsse le Parti républicain, et l’Amérique elle-même, si l’on ne me rend pas le pouvoir !

On ne connaît pas encore le résultat final des midterms au moment où j’écris ces lignes. […] Mais une réalité est déjà acquise : ces élections marquent une défaite écrasante pour l’écurie trumpiste et révèlent le tropisme destructeur de l’Orange Man.

Les midterms sont généralement l’occasion d’une défaite cuisante pour le président en exercice — particulièrement lorsque celui-ci est aussi impopulaire que M. Biden, avec seulement 40 % d’opinions favorables. In casu, les Républicains devraient l’emporter à la Chambre, mais d’un fifrelin.

Le véritable enjeu était la maîtrise du Sénat. Lors des primaires républicaines, Trump a imposé des candidats marginaux ou inconnus du public local pourvu qu’ils adhèrent à son idée que 2020 « lui a été volé ». Narcisse, Trump exige qu’on lui chante ses mensonges pour prix de son soutien. « Miroir, ô mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle ? »

Le problème est qu’une élection ne se gagne pas auprès des radicaux républicains et démocrates — qui sont de toute façon acquis à leurs camps respectifs — mais auprès des indépendants. Il s’est avéré que les petits chéris de Trump étaient impopulaires auprès des indépendants et du public en général. Très exactement ce qu’avait prévu Mitch McConnell, leader républicain au Sénat, que Trump couvre constamment d’injures parce qu’il n’a pas soutenu ses velléités de renverser le résultat légal (et judiciaire) du scrutin présidentiel en 2020.

Les Démocrates, extrémistes de nos jours, ne sont pas pour autant stupides. Ils ont décidé de jouer la carte du narcissisme trumpiste en soutenant — y compris financièrement ! — les mignons de Trump lors des primaires républicaines pour mieux les pulvériser lors de l’élection proprement dite. Car, les démocrates, ce qui les intéresse, c’est gagner les élections.

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Source : Midterms : il faut virer Trump - Contreopints

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Un nouveau sondage donne à Ron DeSantis 7 points d'avance sur Donald Trump dans la primaire présidentielle de 2024

Mary Kay Linge, 12 nov. 2022

Un nouveau sondage national donne au gouverneur de Floride Ron DeSantis un avantage de 7 points sur l'ancien président Donald Trump dans une potentielle bataille de primaires présidentielles, le premier sondage du cycle 2024 à le faire - et le premier sondage depuis février 2016 à indiquer un affaiblissement de la domination du GOP de Trump.

Le sondage YouGov, publié vendredi, a révélé que 42% des républicains et des indépendants penchant pour le GOP préfèrent DeSantis à Trump comme porte-étendard du parti en 2024, tandis que 35% des personnes interrogées restent du côté du 45^e président.

Ces résultats sont un renversement des chiffres obtenus en octobre, trois semaines avant les élections de mi-mandat.

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Source : New poll finds Ron DeSantis has 7-point edge over Trump in 2024 presidential primary - New York Post
Traduction : Cenator

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L’Establishment de Washington souhaite que Ron DeSantis remplace Donald Trump

Magali Marc, 13 nov. 2022

Les candidats que le Président Trump a appuyés sont à 174 d’élus contre 9 qui ont échoué et ce serait de sa faute s’il n’y a eu qu’une vaguelette rose, au lieu d’une grosse vague rouge ?

Mitch McConnell est celui qui a été chiche en termes de fonds et d’appuis pour les candidats du GOP. Il n’a pas fait campagne et serait bien incapable d’attirer les foules comme Donald Trump. Les valets de l’Establishment, les médias et les hooligans des fonds spéculatifs mondialistes à gros budget comme Ken Griffin, qui veulent se débarrasser de Donal Trump, s’empressent de couronner Ron DeSantis, avant même que l’un ou l’autre n’ait annoncé officiellement sa candidature pour la présidentielle de 2024. Ken Griffin a versé beaucoup d’argent dans la campagne de M. DeSantis dans le but avoué d’«émousser la veine du populisme qui a compliqué la relation du GOP avec le monde des affaires». Il veut détruire le mouvement MAGA et remettre les ploucs dans le droit chemin des fascistes de l’entreprise. La liste des donateurs de Ron DeSantis comprend des millionnaires et des milliardaires, qui aiment Mitt Romney et Jeb Bush et veulent revenir à la délocalisation de nos emplois, à l’éviscération de la classe moyenne et à la défaite face aux Démocrates. Même si M. DeSantis est un bon gouverneur, peut-on élire président un homme qui est contrôlé par les gens dont nous essayons de nous débarrasser depuis 2009 ?
(Source: Ken Lovejoy, American Thinker, le 12 novembre americanthinker.com)

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article du chroniqueur David Solway, paru sur le site de PJMedia, le 11 novembre:

DeSantis pour 2024 ? Pensez-y bien

Il devrait être clair à ce stade-ci que la popularité n’a rien à voir avec l’éligibilité.

Donald Trump a fait salle comble, meeting après meeting, État après État, avec des foules innombrables, des stades pleins à craquer, et les chiffres ne mentent pas. Il y a vraiment eu une vague rouge lors des élections de mi-mandat, mais elle a été réduite à un filet d’eau, comme il fallait s’y attendre. L’arnaque des machines à voter « défectueuses », la pénurie de bulletins de vote en papier, le tsunami des bulletins postaux et tardifs, la fermeture temporaire et les ralentissements des bureaux de vote, etc. ont été suffisants pour déterminer le résultat électoral.

L’année 2020 était un coup d’essai pour 2022, qui va être, à son tour, considéré comme un modèle pour 2024.

Je suis absolument certain que les Démocrates sont en train, au moment même où nous parlons, de préparer un terrain favorable pour la prochaine élection présidentielle. Comme Staline est réputé l’avoir dit, «Ce ne sont pas les gens qui votent qui comptent, ce sont les gens qui comptent les votes.» Rendre Donald Trump responsable de la malfaisance des Démocrates est totalement erroné.
Ron DeSantis est maintenant le favori de nombreux électeurs républicains et de presque tous les commentateurs conservateurs pour la nomination présidentielle du GOP.

Ces défenseurs passionnés semblent n’avoir pas remarqué deux points essentiels :

[…]

Les défauts de caractère de Donald Trump – et qui en est dépourvu? – ne changent rien au fait qu’il est un combattant indomptable et le président le plus performant de l’histoire récente. […]

Les Républicains doivent se ressaisir au lieu de justifier involontairement la trahison des élites machiavéliques RINO et de consolider bêtement la campagne démocrate contre la nation qu’ils sont censés chérir.

© Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source: L’Establishment de Washington souhaite que Ron DeSantis remplace Donald Trump - Dreuz.info