Avant Biden, Victoria Nuland avait dit avant Biden que le Nord Stream pourrait être stoppé (Vidéo)

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29 septembre 2022

Comme nous l'avons signalé, le président américain a menacé la Russie en février. Entre-temps, un autre enregistrement, plus ancien, a vu le jour, où la secrétaire d'État américaine chargée des affaires politiques prononçait déjà des menaces.

1) Le 27 janvier 2022, Victoria Nuland, secrétaire d'État adjointe américaine, a déclaré que si la Russie attaquait l'Ukraine, alors, d'une manière ou d'une autre, Nord Stream 2 serait stoppé. (voir tweet ci-dessous)

2) Le 7 février 2022, le président américain Biden a répété que si la Russie attaquait l'Ukraine, Nord Stream 2 n'existerait plus parce que (les États-Unis) l'auraient écarté du chemin pour toujours.
[Voir notre article détaillé: Le sabotage des deux gazoducs Nord Stream 1 et 2]

3) Dans un article de juin sur le Sea Power, les États-Unis se sont vantés que des expériences avaient été menées dans le domaine des drones sous-marins et que des exercices connexes avaient été organisés tout près de l'île de Bornholm, c’est-à-dire près du site des "accidents".

4) Il y a deux semaines, la CIA a averti l'Allemagne, dans son style mafieux habituel, du danger d'éventuelles attaques contre les gazoducs de la Baltique (traduire: "nous allons bombarder Nord Stream 1 et 2, alors évitez d'avoir des idées bizarres dans un avenir proche").

5) Le 2 septembre, l'hélicoptère américain FFAB123, faisant probablement partie de la flotte aérienne du navire d'assaut USS Kearsarge, a volé le long du tracé du gazoduc aux endroits où l'"accident" allait se produire.

6) Le 13 septembre, d'autres avions de chasse américains revenaient par le même chemin que l'hélicoptère susmentionné.

7) Ces derniers jours, un détachement de navires expéditionnaires de l'US Navy, sous le commandement du navire d'assaut USS Kearsarge, s'est rendu en mer Baltique et se trouvait à une trentaine de kilomètres du lieu de l'"accident".
Mais apparemment, c'est la Russie qui a fait sauter les gazoducs, désireuse de les saboter par des moyens masochistes, alors que, pour diverses raisons, c'étaient/ce sont pour elle deux atouts importants. (Moscou avait déjà "résolu la question" en fermant le Nord Stream 1 au début du mois.)

Heureusement, nous avons les Américains qui nous vendent maintenant plus de gaz - et plus cher !

https://t.me/jerichomasnap/

Du point de vue technique, ce genre d'opération nécessite un navire sous-marin; ce n'est pas possible autrement à cause des satellites d'observation, et parce que les drones sous-marins ne peuvent pas être si fiables.
Ces navires ont des tunnels de sortie, dans un desquels le plongeur militaire spécialisé ("underwater demolition team") s''introduit avec tout son équipement et les explosifs, relié au navire par un câble, puis le clapet du tuyau s'ouvre, tunnels est inondé d'eau et le plongeur nage puis pose les explosifs/les bombes.

C'est seulement s'il y avait un sous-marin ennemi à proximité, qui enregistrerait la présence du sous-marin "saboteur", que l'on pourrait identifier qui a fait cette action.

Pourquoi Nord Stream 2 était-il rempli, alors qu'il n'a jamais été mis en marche?
Les Russes ont tendu une main amicale aux Européens et ils ont tenu à leur disposition Nord Stream 2 prêt à l'emploi, au cas où les Européens reviendraient sur leurs sanctions suicidaires contre le gaz russe.

Avec les alliés qu'elle a, l'Europe n'a plus besoin d'ennemis.

Traduction, commentaire: Carla Montet

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