Carla Montet: Récemment, Zelensky a donné une interview au Washington Post nous apprenant que la CIA l'avait avisé en octobre 2021 que la Russie allait attaquer l'Ukraine, mais qu'il n'a pas jugé opportun d'aviser la population, afin d'éviter la fuite des capitaux et des personnes et d'avoir suffisamment de temps pour s'armer et préparer l'armée pour la guerre. [voir annexe 1 ci-dessous]
Bien entendu, l'OTAN a préparé longuement le gouvernement de Zelensky à cette guerre, et bien que l’Ukraine ne soit pas membre de l'OTAN, il y a eu en 2021 des exercices militaires conjoints à répétition.
Comme il a été si bien dit: l'Ukraine n'est pas dans l'Otan mais l'Otan est dans l'Ukraine...
QUASIMENT AUCUN journal occidental n'a relevé la contradiction entre l'interview de Zelensky, et les attaques virulentes qu'il formulait contre Orban qui aurait manqué de solidarité avec l'Ukraine pour n'avoir pas transmis l'information concernant "l'opération spéciale" à venir.
En effet, Zelensky avait accusé Orban d'avoir été au courant de l'attaque des Russes du 24 février – sans en avoir la moindre preuve – suite à sa visite à Poutine du 1er février, une rencontre qui avait duré quatre heures, un record qui avait beaucoup intrigué....
QUASIMENT AUCUN média occidental n'a mentionné la responsabilité écrasante de Zelensky dans le déclenchement de cette guerre, et le fait qu'il a choisi de détruire tant de vies humaines (morts, blessés, handicapés à vie), de villes, d'infrastructures de son pays, plutôt que d'entamer des négociations avec Poutine.
QUASIMENT AUCUN média ne dit que la guerre a définitivement ruiné son pays, que la perte de population et des forces vives du pays sont infiniment plus élevées que tout ce qu'il aurait pu perdre en respectant les accords de Minsk, ou avec un accord de cesser de feu au Donbass avec Poutine.
QUASIMENT AUCUN média ne relève que Zelensky a œuvré, de fait, en faveur des intérêts du camp atlantiste et non de ceux de son peuple. Autrement dit, il aurait tout fait pour éviter la guerre.
La culpabilité de Zelensky est énorme car, alors qu'il savait que ses prises de position allaient amener la guerre, il est devenu président en promettant à ses électeurs qu'il allait amener la paix avec la Donbass et mettrait fin à la guerre. Les persécutions de toutes les minorités ukrainiennes ont redoublé durant son règne, également contrairement à ses promesses.
Mais le résultat des élections était probablement "maîtrisé" par les Atlantistes.
Encore actuellement, ce Golem des atlantistes refuse toute négociation avec les Russes, et continue de sacrifier des humains sans aucun scrupule.
De même, les milliardaires qui ont acquis en Ukraine des mines, des industries et 30% des terres agricoles ne veulent pas être dépossédés de leurs biens mal acquis, suite à une éventuelle victoire des Russes.
Désormais les «va-t-en-guerre» sont en roue libre et c'est la centrale de Zaporijia qui est la cible, et nous avons là un danger mortel non seulement pour l'Ukraine, mais aussi pour toute l'Europe.
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Extraits: LeTemps - L’écrasante responsabilité du FSB dans l’échec de la guerre éclair russe en Ukraine
Le Service fédéral de sécurité russe, successeur du KGB, a très mal évalué la situation avant la guerre déclenchée par Moscou le 24 février, selon des documents obtenus par le «Washington Post». Kiev se bat depuis des mois contre les traîtres ou suppôts de Moscou qui travaillent toujours au sein du renseignement ukrainien (SBU)
Des officiers du Département de l’information opérationnelle avaient pourtant tout prévu: un plan audacieux visant à décapiter le gouvernement ukrainien et à prendre tous les contrôles du pouvoir à Kiev.
Les agents du FSB en Ukraine avaient même prévu de loger les collaborateurs supplémentaires que Moscou aurait envoyés en Ukraine dans les appartements des informateurs sur place. Tout cela a largement échoué. Non seulement la guerre dure déjà depuis bientôt six mois, mais Volodymyr Zelensky est toujours bien assis dans le fauteuil de président et de commandant en chef de l’armée ukrainienne. [...]
suite réservée aux abonnés: https://www.letemps.ch/monde/lecrasante-responsabilite-fsb-lechec-guerre-eclair-russe-ukraine
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annexe 1- extraits de l'interview du Washington Post de Zelensky, par Russia Today: [...]
Zelensky: «Nous n'aurions plus été qu'une loque, pas un pays»
Presque six mois après le lancement de l'opération militaire russe en Ukraine, Volodymyr Zelensky explique pourquoi il a sciemment évité de préparer la population ukrainienne à cette éventualité.
Dans un entretien publié le 16 août par le Washington Post, le président ukrainien Volodymyr Zelensky est revenu sur ses choix de communication au moment de l'escalade des tensions qui a précédé l'offensive militaire russe en Ukraine.
Il a notamment assuré s'être volontairement abstenu de «préparer les gens» à l'imminence d'un conflit militaire frontal avec la Russie, expliquant qu'il disposait alors pourtant d'éléments probants en ce sens, communiqués par les États-Unis.
D'abord pour éviter une fuite de capitaux, et plus globalement, pour préserver son pays d'une situation chaotique avant que ne débute l'opération militaire russe.
«Si nous avions communiqué cela [...], j'aurais perdu sept milliards de dollars par mois depuis octobre dernier, et au moment où les Russes ont attaqué, ils nous auraient pris en trois jours. [...] Si nous [avions] semé le chaos dans la population avant l'invasion, les Russes nous [auraient] dévoré. Parce que pendant le chaos, les gens fuient le pays», a expliqué le dirigeant ukrainien selon qui le fait de ne pas avoir contribué à semer la panique dans la population a participé à la défense du pays.
Dans le cas contraire, «au moment de l'invasion, nous n'aurions plus été qu'une loque, pas un pays», explique-t-il encore au Washington Post, ajoutant : «Mais nous ne sommes pas tombés dans ce panneau».
Pour rappel, jusqu'à l'annonce officielle de Vladimir Poutine d'une opération militaire dans la nuit du 23 au 24 février, Moscou avait à de multiples reprises démenti tout projet en ce sens.
Lors de son allocution, le président russe a finalement justifié l'intervention de son armée en estimant qu'il était devenu nécessaire de venir en aide aux populations russophones du Donbass face à l'armée ukrainienne, et en faisant également valoir la nécessité selon lui de «dénazifier l'Ukraine».
La crainte d'une «guerre politique à l'intérieur du pays» Au cours de cet entretien, Volodymyr Zelensky s'est ainsi félicité d'avoir fait en sorte qu'une grande partie de sa population soit restée sur place au moment du lancement de l'opération russe en Ukraine.
Dans le cas contraire, il estime qu'il y aurait eu «une guerre politique à l'intérieur du pays» : «Notre gouvernement n'existerait pas, c'est sûr à 100%. Oubliez-nous», a-t-il encore confié. [...]
Un scénario à travers lequel Volodymyr Zelensky entendait bénéficier de garanties de sécurité pour son pays, tandis que Moscou s'y est toujours opposé, dénonçant une politique d'élargissement de l'Alliance atlantique en direction de ses frontières, y voyant une trahison des promesses occidentales faites à l'URSS à la fin de la guerre froide.
En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/international/100390-zelensky-confie-avoir-craint-que-chaos-empare-ukraine-avant-offensive-russe
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Exercices militaires conjoints Ukraine-OTAN en mer Noire en 2021
Mise à jour: 11/07/2021
L'Ukraine et l'OTAN ont mené des exercices militaires conjoints en mer Noire impliquant des dizaines de navires de guerre.
Les manœuvres appelées "Sea Breeze 2021" se sont tenues du 4 au 10 juillet.
Elles s'inscrivent dans un contexte de tensions entre la Russie d'une part et l'Ukraine et les pays occidentaux d'autre part.
https://fr.euronews.com/video/2021/07/11/exercices-militaires-conjoints-ukraine-otan-en-mer-noire
https://fr.topwar.ru/184539-voenno-morskie-manevry-sea-breeze-2021-uchene-svet-a-neuchenyh-tma.html
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Au Royaume-Uni, dans les centres d’entraînement de soldats ukrainiens
Reportage - jeudi 18 août 2022
Plusieurs milliers de soldats ukrainiens s’entraînent sur sol britannique aux techniques de combat urbain dans le cadre d’un programme de formation plus large réparti sur plusieurs semaines.
Les premières explosions retentissent sur la droite du bâtiment, tandis qu’une rafale de coups de feu se fait entendre. Sous couvert de volutes de fumée, les soldats se précipitent contre le mur. L’un d’entre eux vérifie que la porte de la maison n’est pas piégée, puis l’enfonce. Un autre monte à l’étage et agite finalement à la fenêtre un chiffon rouge, marquant la ligne de front: derrière lui, le périmètre est sécurisé, devant lui, l’ennemi guette. [...]
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