Cenator, 04.05.2022

Ce genre d'injonction d'un média hongrois est impensable en Suisse, qui accueille actuellement d'une manière illimitée des réfugiés venant d'Ukraine, des familles se bousculent pour les loger, et la compassion envers "le pays agressé sans raison" fait aussi bien l'unanimité dans les médias que dans la population.
Personne n'a bronché lorsque des organisations ukrainiennes ont manifesté avec l'extrême gauche, main dans la main.

Pourtant, la mentalité de beaucoup d'Ukrainiens est quand même très éloignée de celle des Suisses, nourrie au politiquement correct. Les Ukrainiennes qui ont été interviewées à la RTS ou dans la presse romande ont attesté cette différence et nous ont laissé également perplexe. Nous analysons ci-dessous trois exemples, [1] [2] [3].

Jusqu'à maintenant, la Hongrie, qui a accueilli 650'000 réfugiés, les a nourris, logés, etc. et une armada de bénévoles œuvrent pour les aider. Malgré cela, d'autres voix s'élèvent ouvertement – car la censure en Hongrie est limitée au strict nécessaire (appels au meurtre, etc.), contrairement aux pays qui l'accusent du contraire.

Notons que le peuple hongrois est pleinement solidaire avec la partie des réfugiés qui vivent une tragédie innommable, les Ukrainiens victimes de la guerre, de réels réfugiés au sens de la Convention de Genève, des femmes, enfants, vieillards, qui ont dû réellement fuir pour se mettre en sécurité, des personnes tout à fait civilisées, et ayant tout perdu...

Oui, mais il n'y a pas seulement ceux-là, disent les Hongrois!
Il y a par exemple parmi eux des femmes jouant les victimes, qui racontent un peu trop systématiquement avoir été victimes ou témoins de viols commis par des soldats russes. On peut voir sur les réseaux sociaux que la population hongroise juge ces plaintes mensongères (p. ex. venant de régions où les soldats russes n'ont pas stationné), au point que lorsqu'il y aura réellement une femme violée par un soldat russe, plus personne ne la croira ( car la sanction est alors immédiate et radicale des autorités russes).
Les spécialistes parlent aussi d'infiltration de réfugiés par des agents secrets de tout bord.

Par ailleurs, une majorité des réfugiés sont imbibés par la propagande anti-russe, sont pro-UE, pro-atlantistes, souvent gauchistes et très politisés, exigeant que la Hongrie s'engage plus et mieux du côté des Ukrainiens, qu'elle leur livre des armes, prenne des positions tranchées de leur côté. Une partie des revendicateurs se lancent dans des manifestations, ce qui est très mal vu par la population.

L'Ukraine a une histoire très dure, c'est le pays de Baby Yar, ses SS étaient féroces au point d'étonner même les nazis. Ce pays est encore plus corrompu que bien des pays d'Afrique.
Des vidéos venant des zones de guerre tournent sur les réseaux sociaux et illustrent l'état d'esprit de la population en montrant des jeunes soldats russes capturés, attachés à des poteaux, fouettés, pantalon baissé pour plus les humilier, parfois tabassés même par des vieilles femmes, et personne ne songe à les détacher, alors qu'il fait -5 C°.

 

Les sacrifices financiers de la population hongroise dans l'accueil des réfugiés sont énormes. Et cela arrive dans un contexte où la Hongrie est déjà exsangue à la suite des confinements successifs, sans compter qu'elle est aussi sous procédure de la Commission Européenne sous prétexte de manquement à l'État de droit, si bien que les fonds qui devraient lui revenir en toute légalité, selon le contrat avec l'UE, sont confisqués. La procédure a été initiée par von der Leyen le lendemain de la réélection de Viktor Orban, pour punir le peuple hongrois d'avoir mal voté.

Majoritairement, le peuple hongrois est totalement désabusé et dégoûté de ce qu'est devenu l'Occident.
La Chine a récemment publié qu'à la fin de la guerre en Ukraine, l'UE allait probablement s'effondrer. Ce n'est pas le souhait du gouvernement hongrois, qui pense que cela amènerait un chaos inimaginable au plus mauvais moment, étant donné l'invasion extra-européenne pire qu'en 2015. En revanche, la seule idée de l'effondrement possible était accueillie avec ferveur par les quidams.

D'autre part, si le discours officiel est que la Hongrie est unanimement solidaire de l'Ukraine, et que l'agresseur est la Russie, l'opinion publique est tout autre. En effet, la population hongroise est bien renseignée, par sa minorité vivant dans la région subcarpatique, sur la vie en Ukraine depuis le coup d'État de 2014 et en particulier sur les exactions et les persécutions par des milices sadiques, et la destruction des droits des Hongrois. Il y a donc le discours officiel pour ne pas froisser les alliés (OTAN, UE), et ce que les gens pensent et expriment en toute liberté.

L'UE a participé jusqu'à présent aux frais d'accueil des 650'000 réfugiés en Hongrie à hauteur de 2% (!) – ce qui est déjà un peu mieux que sa participation aux frais de sécurisations des frontières du Sud de la Hongrie (qui est aussi celle de l'UE), alors que la défense des frontières est une obligation de la Hongrie découlant de ses traités avec l'UE.

Quoi qu'il en soit, l'appel au retour de certains réfugiés ukrainiens en Hongrie n'est nullement lié aux sacrifices financiers, mais répond au danger de l'importation idéologique et subversive.

"Pas de Maïdan chez nous" - disent ces opposants hongrois.

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Voici la traduction de cet article:

« Ukrainiens, rentrez chez vous ! Vous avez déjà détruit votre pays, vous n’allez pas détruire aussi la Hongrie ! »

Des Ukrainiens ont manifesté à Budapest aujourd'hui [30 avril]. Ce ne serait pas en soi une nouvelle particulièrement importante s'il n'y avait pas la guerre en Ukraine et si l'afflux de réfugiés ukrainiens en Hongrie s'accompagnait au moins d'un remerciement de la part du gouvernement ukrainien. Au lieu de cela, cependant, nous recevons quelque chose de complètement différent, tant de l'est qu'à l'ouest.

Les  Ukrainiens ne s'en doutent peut-être même pas, mais une majorité, sans doute, des Hongrois ont une vision très sobre de ce qui se passe en Ukraine, et nous n'avons pas oublié toutes les exactions infligées aux Hongrois en Transcarpatie. La page Facebook Számok - a baloldali álhírek ellenszere (Des chiffres - l'antidote aux fake news de la gauche) a bien résumé les opinions de la majorité des Hongrois sur les "réfugiés" ukrainiens temporairement en Hongrie, et Vadhajtások a publié une vidéo prise en direct.

Internetfigyelő

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Des anarchistes ukrainiens payés pour cela ont manifesté à Budapest, scandant des slogans nationalistes ukrainiens et souhaitant la mort de leurs adversaires. Nous demandons aux autorités hongroises d'interdire ce genre de manifestation ! C'est ainsi que les choses ont commencé en Ukraine en 2014, débouchant sur un coup d'État sanglant et anticonstitutionnel, suivi de la guerre civile qui se poursuit à ce jour.

Nous ne voulons pas que des étrangers maintiennent nos enfants dans la peur ! Comme on le voit sur la vidéo, cette foule, pacifique en apparence, a incité à la violence par les slogans scandés, les bannières portaient des symboles étrangers et des croix gammées, et ce n'est pas un jeu. Nous savons que ce sont des symboles interdits en Hongrie, et dès lors nous ne comprenons pas pourquoi les autorités ont permis cela.

Nous envoyons le message aux Ukrainiens que si le Premier ministre n'était pas Orbán, mais n'importe lequel d'entre nous, vous seriez depuis longtemps dans un train et ne pourriez plus remettre les pieds en Hongrie. Il n'y aura pas de Maïdan ici ! Gravez-vous cela dans la cervelle.

Pourquoi n'avez-vous pas protesté quand des gens ont été brûlés vifs à Odessa par Azov et autres néo-nazis ?
Et quand le régime ukrainien a interdit l'usage des langues minoritaires ?
Pourquoi n'avez-vous pas marché quand la police lançait des cocktails Molotov sur la place principale de Kiev ?
Et quand les États-Unis ont créé des laboratoires pour produire des armes biologiques en Ukraine, où étiez-vous ?
Lorsque les médias d'opposition et les partis d'opposition ont été interdits, où étiez-vous ?
Quand les politiciens de l'opposition ont été jetés à la poubelle, où étiez-vous ?
C'est seulement maintenant que vous ouvrez vos grandes g****** ?

Y a-t-il quelque chose qui ne vous plaît pas, cher réfugié ukrainien ?

Eh bien, vous pouvez retourner à la démocratie de Zelensky, là où ses copains néo-nazis attachent nus à des poteaux les gens qui pensent autrement !

Vous pouvez dire une chose à la Hongrie : merci pour votre aide !

Nous avons accès aux informations, y compris ce que vos conservateurs américains tentent de cacher en désactivant les médias russes sur toutes les plateformes qu'ils gèrent. C'est pour cela qu'au lieu de YouTube, RuTube a été créé, où le revers de la médaille est également disponible : preuves documentées de crimes contre l'humanité commis par des formations néonazies ukrainiennes, rapports de génocide depuis 2014, vidéos de l'armée ukrainienne utilisant des civils comme boucliers et les empêchant de sortir dans les couloirs humanitaires.

Calmez-vous ! Nous ne sommes pas sur les chaînes de télévision des oligarques ukrainiens ! Les médias d'opposition et les partis d'opposition ont été interdits non pas en Hongrie, mais en Ukraine !

Nous ne généralisons pas : sûrement la grande majorité des personnes qui ont fui l'Ukraine pour la Hongrie ne sont pas de pareils invertébrés, même selon eux, il y en a certains. A notre avis, ceux qui ont manifesté aujourd'hui à Budapest sont des provocateurs payés, dont la tâche est de déstabiliser la Hongrie et d'étendre la situation ukrainienne au territoire hongrois. Nous espérons que les autorités sont sur leurs gardes et étoufferont de telles tentatives à leurs débuts.

Nous avons déjà dépensé des milliards de forints pour les réfugiés, et notre économie souffre de centaines de milliards de forints parce qu'un État néonazi a émergé dans notre région, et maintenant ils veulent déménager ici ?

Allez la Russie ! Mettez de l'ordre, démantelez les formations néo-nazies, elles n'ont rien à faire en Europe. Ceux qui défendent le régime ukrainien défendent les nazis.

P.S. : Si des HONGROIS manifestaient à Kiev, seraient-ils arrêtés ou seraient-ils fusillés sur-le-champ ?

Sources: https://internetfigyelo.com/ukranok-haza-a-sajat-orszagotokat-tonkretettetek-magyarorszagot-nem-fogjatok-📺/ , https://www.vadhajtasok.hu/2022/04/30/ukranok-haza-a-sajat-orszagotokat-tonkretettetek-magyarorszagot-nem-fogjatok

Traduction: Ukrainiens, rentrez chez vous! Vous avez détruit votre pays, mais vous n'allez pas détruire la Hongrie. Des anarchistes, payés pour cela, ont manifesté à Budapest, scandant des slogans des nationalistes ukrainiens et souhaitant la mort de leurs adversaires. Nous demandons aux autorités hongroises d'interdire ce genre de manifestation.

Nos médias mainstream rapportent seulement que le "monde entier" est contre Poutine, mais la réalité est tout autre.

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France:

Le Figaro a rapporté que de nombreux Français étaient frustrés et fatigués de soutenir les réfugiés ukrainiens.

Comme le note le journal, il y a actuellement environ 70'000 réfugiés ukrainiens dans le pays, qui reçoivent en principe 426 € par mois d'aide de l'État. Cependant, cet argent ne suffit pas pour permettre aux Ukrainiens de subvenir à leurs besoins, et en plus il ne leur parvient pas.

Sophie Agier, une mère de quatre enfants de Tours, a déclaré qu'elle avait fourni un logement à une famille ukrainienne avec deux enfants, mais n'avait pas encore reçu d'aide de l'État :

Nous savions que nous accepterions la famille pendant un certain temps sans le soutien de l'État, mais nous ne pensions pas que ce serait le cas aussi longtemps, dit-elle.

Jean-Michel Allix, de Bordeaux, a fourni un logement à cinq citoyens ukrainiens. En conséquence, ses dépenses ont plus que quintuplé. L'homme a dit qu'il espérait que les Ukrainiens trouveraient rapidement un emploi et seraient capables de se débrouiller seuls, mais qu'ils ne pouvaient pas trouver d'emploi parce qu'ils ne parlaient pas français.

Nous devons toujours les accompagner lors de leurs déplacements, courses, démarches administratives. Je me sens surmené et je dors très peu,

se plaint Jean-Michel Allix.

source: https://internetfigyelo.com/a-franciak-csalodtak-az-ukran-menekultekben/

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Suisse:

La Suisse neutre confisque les biens des Russes, la seule voix audible venant des médias est pro-ukrainienne, et le pays laisse en toute liberté les Ukrainiens vivant sur notre sol faire de la politique anti-russe, du côté de la Gauche bien entendu... En plus, une partie de la classe politique veut envoyer des armes à l'Ukraine, quitte à jeter à la poubelle notre neutralité précieuse.
La mise en place d'un groupe de pression gauchiste "pro-ukrainiens" si bien organisé en si peu de temps ne présage rien de bon.

https://comite-ukraine.ch/2022/04/ Calendrier mai

21 mai • Journée culturelle ukrainienne à Lausanne

12 mai • « Guerre contre l’Ukraine: quelles leçons et conséquences pour la Suisse? », conférence de Jo Lang

5 mai • Réunion du comité genevois

5 mai • Rassemblement sur la Place des Nations

2 mai • Lettres d’Ukraine, exposition à Genève

2 mai • Réunion du comité de solidarité vaudois

1er mai • Les images des manifestations

30 avril • Stand au marché de Lausanne

avril 2022mars 2022

février 2022

28 avril • Manifestation devant le siège de Rosneft à Genève

Lausanne : nouvelle manifestation en soutien à l’Ukraine 22 Mars 2022

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Notre exemple [1] de la représentation du conflit en Suisse

RTS – Forum – interview de Alina Datsii, Ukrainienne, doctorante de l’UNIGE : C’est la Russie qui doit être démilitarisée et devenir neutre, pas l’Ukraine ! L’Ukraine a besoin de l’OTAN !

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Notre exemple suisse [2]

Le témoignage ci-dessous a paru dans le Matindimanche, le 3 avril 2022:

https://www.facebook.com › lematindimanche › posts › ukraine-logée-chez-un-couple-prorusse-une-famille-ukrainienne-a-vécu-une-arrivée › 5340464169298292 (abonnés)

Guerre en Ukraine - Pour ces réfugiés, l'accueil en Suisse a tourné au cauchemar. Logée chez un couple prorusse, une famille ukrainienne a vécu une arrivée des plus chahutées dans notre pays. [...]

Résumé:
Une mère, sa fille probablement adulte et son fils de 11 ans ont quitté Kharkiv pour se réfugier en Pologne, où ils étaient en sécurité et se débrouillaient avec la langue.
Néanmoins, il n'était pas question d'y rester, en dépit du fait que le pays est farouchement anti-russe, car la gamelle y est bien trop maigre pour eux.

Malgré le fait qu'aucun d'eux ne parle le français, le trio a décidé de mettre le cap vers une lointaine cousine ukrainienne vivant en Suisse, qui a accepté d'héberger les trois migrants. Hélas, le mari de la  cousine en Suisse est Russe, et pire, il défend Poutine.
"Il parlait tout le temps de la guerre en suivant la propagande de Vladimir Poutine", ce qui était insupportable pour les invités!
Et les plaintes de ces réfugiés des bombardements continuent: il n'y avait pas assez de lits, l'un d'eux devait dormir sur le canapé.
Il nous semble que pour des réfugiés fraîchement débarqués en Suisse, dormir sur un canapé ne devrait pas poser de problème majeur, surtout avec un garçon de 11 ans, mais les gémissements ne s'arrêtent pas là.
Les deux femmes devaient aussi aider au ménage chez leurs hôtes, et en plus, aider à la cuisine au lieu de simplement mettre les pieds sous la table, et le comble, s'occuper des enfants de leurs logeurs.

Tout cela a posé un problème insoutenable à ces deux femmes, au point qu'elles étaient en larmes lorsqu'une compatriote est venue à leur secours, qui les a immédiatement prises sous son aile. Cette compatriote s'est même demandé, lorsqu'elle les a vues en larmes, s'il ne fallait pas appeler la police!

Nous pouvons conclure que dans la tête de ces réfugiés, tout leur est dû, absolument tout!

À présent, les trois ont reçu un appartement à Morges, "avec de l'espace".
Madame dit qu'elle aimerait rester en Suisse, "car nous ne sommes plus seuls, désormais". Elle précise qu'en Ukraine, ce n'est pas dans leur culture de demander de l'aide. Dommage qu'elle n'ait pas gardé cette bonne habitude...

Car c'est bien notre culture d'aide universelle inconditionelle qui attire des masses de profiteurs du monde entier. Ce masochisme finira par nous détruire, par faire disparaître la Suisse en tant que pays sur la route de l'histoire.

Le fils de 11 ans va à l'école, fait du foot, mais pas un mot sur sa fille aux cheveux d'or. Madame a commencé les cours de français, elle espère travailler bientôt, l'article précise vaguement qu'elle a un diplôme dans le secteur médical.

Nous parions qu'avec le regroupement familial, cette famille sera au grand complet d'ici un an. La Suisse doit s'attendre à recevoir jusqu'à 60'000 réfugiés ukrainiens ... pour le moment.

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[3]  RTS – Forum – interview de Alina Datsii, Ukrainienne, doctorante de l’UNIGE :
"C’est la Russie qui doit être démilitarisée et devenir neutre, pas l’Ukraine ! L’Ukraine a besoin de l’OTAN !"

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En conclusion, quel que soit le permis d'établissement, nous parions que la grande majorité des réfugiés d'Ukraine ne voudront pas retourner dans leur pays.

Les témoignages de réfugiés ukrainiens et de leurs familles d'accueil sont nombreux dans nos médias.
Leur intégration est toujours exemplaire dès les premiers jours, les difficultés seront surmontées et nous avons la garantie de nos autorités que grâce au permis S, ils vont tous retourner chez eux après la guerre pour reconstruire leur pays.
Le dernier cas cité en exemple, un pharmacien venant d'une ville ukrainienne où il exerçait comme pharmacien à succès, se nomme Saïd. Il a épousé une Ukrainienne et a vécu 27 ans avec sa femme et leurs deux enfants, et vit maintenant... à Buchillon. Saïd parle couramment le français, l'arabe, le russe, l'ukrainien. Son fils Amir, 13 ans, se trouve dans une classe d'école où il sert de traducteur. Dans cette classe, il y a d'autres enfants migrants, comme Awa, la Sénégalaise, qui ne parle que le wolof.

Nous aimerions savoir quel est le pourcentage de musulmans faisant partie du lot des réfugiés ukrainiens.

Quant au retour des réfugiés ukrainiens dans leur pays d'origine après la guerre, nous allons peut-être avoir un cas de figure similaire à ce qui s'est passé avec les 15'000, puis 30'000 réfugiés de l'ex-Yougoslavie, que la Confédération a réussi à "vendre" à la population suisse pour qu'elle leur ouvre son cœur et ses frontières. Les 30'000 sont devenus rapidement 400'000, et majoritairement musulmans. Les socialistes et leurs ministres de l'époque nous ont également "vendu" l'idée géniale voulant qu'en reconnaissant l'indépendance du Kosovo, les réfugiés accueillis auraient enfin une patrie et pourraient retourner chez eux. Comme de bien entendu, il n'en fut rien, très peu quittèrent le paradis suisse pour rentrer au paradis kosovar.  Les dirigeants suisses  concernés porteront cette responsabilité sur leur conscience tant qu'ils vivront.

Et nous parions que nombre de réfugiés ukrainiens resteront chez nous, aussi longtemps qu'économiquement parlant, l'Ukraine ne leur offrira pas un niveau de vie comparable à celui de la Suisse. En d'autres termes, lorsque la Suisse disparaîtra, qu'il n'y aura plus rien à en tirer et qu'elle aura perdu son identité nationale. Et alors là, peut-être que même les réfugiés sénégalais qui auront fait carrière sous nos cieux par des travaux académiques sur le racisme systémique en Suisse, ou se seront spécialisés dans les études de genre, devront chercher un autre débouché, car il ne restera plus personne à culpabiliser, ni de payeur en la matière.

PS: Certains journalistes de la RTS, trépignent quant à une éventuelle participation de la Suisse à la guerre en Ukraine, en demandant quel devrait être le rôle de la Suisse, en sous-entendant que la Suisse DOIT y jouer un rôle.
Nous avons appris lors d'une de ces émissions que le rôle essentiel de la Suisse sera la reconstruction de l'Ukraine. La Suisse accueillera à Lugano, les 4 et 5 juillet la cinquième conférence sur l'Ukraine, consacrée cette année à la reconstruction du pays.
En résumé, les USA, voulant nuire à la Russie, se servent de l'Ukraine pour la provoquer, jusqu'à ce qu'on se retrouve au seuil d'une nouvelle guerre mondiale. Ensuite, la facture des dégâts de cette sinistre farce est présentée, entre autres, aux contribuables suisses.