Coup d’arrêt à l’écriture « inclusive » et à ses dérives égalitaires !
(UDC-Genève, 18 mars 2022) Le linguiste Alain Rey estimait que l’écriture inclusive était vouée à l’échec. L’adoption par le Grand Conseil de la motion 2697-A de notre député Stéphane Florey « pour le respect du français académique : non à l’écriture inclusive ! » semble lui donner raison. Genève suit le canton du Valais dont le Parlement a adopté au début du mois un texte similaire.
Depuis maintenant quelques années, la langue française fait l’objet d’incessantes attaques provenant de milieux politisés qui essaient par tous les moyens de déconstruire le langage à des fins idéologiques. Un des exemples le plus clair et limpide est l'écriture dite «inclusive» ou langage épicène. L’Académie française, seule institution et autorité morale, intellectuelle et référentielle garante de la langue française, a élevé à l’unanimité une solennelle mise en garde contre l’écriture inclusive. La multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité.
Instrument d’une certaine idéologie, l’écriture inclusive n’apporte rien à la langue française. Elle ne peut pas se parler et constitue une complication inutile qui rend difficile l’apprentissage de la langue française pour les enfants et les personnes allophones notamment. Son caractère intrinsèquement absurde ne favorise par ailleurs en rien l’égalité entre hommes et femmes. La motion votée invite le Conseil d’Etat à demander à tous les services de son administration et aux institutions décentralisées cantonales de droit public de proscrire l’usage de l’écriture inclusive, c’est-à-dire le recours à des pratiques rédactionnelles ou typographiques au moyen notamment de barres obliques, de parenthèses, de points médians ou de tirets.
Pour tous renseignements :
Stéphane Florey, député, auteur de la motion, 079/471 44 85
Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale, 079 / 874 83 97
L’écriture inclusive est une imbécilité totale.
On savait que l’idéologie de l’écriture inclusive allait exploser en plein vol. Car qui dit écriture, présuppose que l’individu soit apte à écrire, ce qui chez les tenants de wokisme est loin d’être le cas. Deuxième obstacle, le but de l’inclusion tient à la manière très particulière de faire les accords. Ce qui nécessite quelques connaissances en matière d’orthographe et de grammaire. Rien que ces menus détails sont de nature à mettre définitivement hors de portée toute velléité rédactionnelle aux amoureux du déconstructivisme.