Mesdames et Messieurs de la compagnie des pasteurs.es et des diacres de Genève,
Suite à l’émission Forum du 14 février dernier, sur TSR 2, j’entends vous communiquer ces brèves remarques.
Le genre de Dieu, dont il a été débattu, n’est-il pas une nouvelle action menée par les adeptes de la vague woke, minorité cherchant à imposer sa dictature et sa cancel culture ?
Selon votre modératrice, le nom de Diel plutôt que celui de Dieu, répondrait à certaines revendications à prendre en considération …
Intervient donc derechef l’opposition masculin/féminin.
Si la question a sa pleine légitimité dans plusieurs aspects de la vie sociale, a-t-elle sa place en Eglise et dans le religieux ?
Dieu, s’il existe, est l’infinie transcendance, il n’est ni masculin, ni féminin, ni confusion des genres. La féminité est cependant très présente dans la Bible, ancien et nouveau Testaments. Ainsi la reine de Saba, Marie, mère de Jésus, Marie-Madeleine, d’autres femmes encore qui ne faisaient pas que suivre Jésus mais assumaient de véritables fonctions pratiques et même, pour certaines, aidaient financièrement le collège apostolique.
Le croyant et pratiquant que j’étais encore dans ma jeunesse n’avait, en invoquant le nom de Dieu, aucune image paternelle ou maternelle, masculine ou féminine, en tête, mais éprouvait la présence toujours mystérieuse de l’Etre divin.
Sur le Sinaï, lorsque Moïse, bouleversé par ce qu’il voit et entend, demande à Dieu quel est son nom, Il lui répond : « Je suis ce qui suis. C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle Je suis m’a envoyé vers vous ». (Exode 3,13-14 / traduction de Louis Segond).
Dieu, qui est aussi la compréhension parfaite de toute l’histoire du monde, n’a-t-il pas, ainsi, déjà répondu à la question du genre qu’agitent aujourd’hui des personnes faisant davantage de la sociologie woke que de la théologie sérieuse ?
Il est vivement regrettable que, de plus en plus, au sein de la chrétienté, les Eglises ou associations proches, cèdent à l’air du temps alors qu’elles doivent, par les hommes et les femmes qui les représentent, laisser pénétrer en elles le vent de l’amour, de la foi et de l’espérance que souffle l’Esprit !
Veuillez agréer ; Mesdames et Messieurs de la compagnie des pasteurs.es et des diacres de Genève, mes salutations distinguées.
François Berger, écrivain, avocat,
membre de la Société européenne de culture
2068 Hauterive
Ils sont des milliers les chrétiens qui ne se reconnaissent plus dans leur conviction, ils ferment la porte sans la claquer et ne reviendront plus, leur descendance fera de même. C’est bien le but du cornuto Bergoglio: ni dieu ni diel.