Soutien à la presse, démontons les arguments

Yvan Perrin
Ancien Conseiller national
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Soutien à la presse, démontons les arguments

 

Les partisans du gaspillage destiné la presse font valoir cinq arguments en faveur de leur projet à cent-cinquante millions. Prenons le premier, "le train de mesures en faveurs des médias renforce l'indépendance des médias suisses." Là, fallait vraiment oser. Comment peut-on être indépendant de la main qui nourrit ? Personne ne prendrait le risque de déplaire au généreux sponsor.

 

Les défenseurs ne s'arrêtent pas là, estimant que "les débats politiques et de société ont besoin d’informations diversifiées, crédibles, fondées et parfois aussi critiques pour que notre système démocratique puisse fonctionner." C'est beau, surtout l'adverbe "parfois" qu'il faut comprendre ici dans un sens très restrictif, genre tous les tremblements de terre.

 

D'autant plus lorsqu'on sait que le patron d'un important groupe de presse suisse-alémanique a exigé de ses troupes qu'elles soutiennent le Conseil fédéral au sujet du Covid. Peu de risque donc de voir surgir une opinion hétérodoxe. Ce qui contribue bien sûr à ces fameuses informations diversifiées dont les promoteurs du texte se gavent.

 

En fait de renforcer l'indépendance des médias suisses, le soutien à la presse aura pour principal effet de remplir les poches des actionnaires de grands groupe médiatiques possédant plusieurs titres proposant une information gauchisante, unilatérale et univoque. Ce n'est pas un hasard si les camardes soutiennent le projet.

 

Pensez-vous vraiment que Verts et Socialistes défendraient un texte favorisant la diffusion de points de vue différends des leurs ?

 

Yvan Perrin, 14.01.2022

2 commentaires

  1. Posté par antoine le
  2. Posté par Sergio le

    Autre particularité notable qui ne figure dans aucun autre programme politique hormis le gauchisme: “mutualiser les pertes et privatiser les bénéfices”. Les grands groupes de presse ont immédiatement compris et répercuté le message. NON à Billag vers. 2.0.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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