Une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays de l'aile orientale de l'OTAN se tient en Estonie. Péter Szijjártó, ministre hongrois des Affaires étrangères et du commerce, qui y participe à Tallinn, a déclaré:
Les organisations internationales commencent à perdre tout leur bon sens sur la question des migrations, alors que c'est précisément maintenant qu'elles devraient parler clairement et rassurer tous les pays sous pression quant à l'importance de la gestion des frontières.***
Szijjártó a écrit sur sa page Facebook: Nos frères polonais et nos amis baltes voient maintenant de première main le flux organisé de migrants violents transportés depuis l'Est vers leurs frontières.
S'exprimant lors de la réunion des neuf pays de l'Est de l'OTAN, les Neuf de Bucarest, le ministre a souligné que deux éléments constituent aujourd'hui une menace sérieuse pour la sécurité de l'Europe centrale:
Szijjártó: "La pression migratoire et la position de plus en plus dangereuse et irrationnelle de l'ONU et de l'Union européenne. Cette dernière est pratiquement aussi dangereuse que la migration elle-même."
En plus des migrants arrivant depuis le Sud, les migrants arrivent désormais dans l'UE depuis l'Est, de sorte que la Pologne et les pays baltes sont désormais physiquement confrontés à la situation dans laquelle la Hongrie se débat depuis 2015.
Szijjártó a déclaré que l'UE et l'ONU devaient faire savoir clairement qu'il n'y avait pas de place pour les flux migratoires illégaux.
Outre les "risques habituels en matière de sécurité et des risques pour notre civilisation", ils présentent également de graves risques sanitaires en raison de l'épidémie de coronavirus. En plus, ces arrivées pourraient donner l'occasion aux terroristes de se cacher parmi les migrants et d'atteindre différentes régions du monde.
Le ministre a déclaré qu'il était étonnant que le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés ait appelé mardi la Lettonie à accepter toute personne se présentant à ses frontières et à veiller à ce que chacun ait le droit de demander l'asile.
- Ils veulent admettre dans l'Union européenne des personnes qui attaquent les gardes-frontières polonais, qui refusent d'accepter nos règles de conduite, nos lois, notre législation, qui se comportent de manière agressive envers nous de quelque manière que ce soit.
Après la prise de position de Bruxelles contre la clôture la semaine dernière, voici une autre perle : le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés a déclaré hier que la Lettonie, qui mobilise toutes ses ressources pour défendre ses frontières, devrait changer d'attitude et laisser entrer les migrants...
Alors laissons entrer ces gens, faisons-les entrer dans l'Union européenne et donnons-leur, bien sûr, beaucoup, beaucoup d'aide sociale, eux qui ont blessé des gardes-frontières polonais ce week-end, qui défient nos règles, nos lois et nos normes de comportement, qui tentent agressivement de nous imposer leur mode de vie.
Si la situation n'était pas aussi grave et ne changeait pas autant la vie, on ne saurait vraiment pas s'il faut pleurer ou rire de ces prises de position des organisations internationales.
Et pour ne rien arranger : ces bureaucrates internationaux vivent aux crochets des contribuables européens...
Enfin, le ministre a souligné qu'il s'agit d'une politique extrêmement dangereuse et qu'en conséquencel'Europe centrale doit s'attendre à ce que si elle ne se défend pas elle-même, elle ne sera défendue par personne d'autre.
Sources:
*** Rappel: Douze États de l’Union européenne, dont l’Autriche, la Grèce, la Pologne et la Hongrie, ont demandé à Bruxelles de financer la construction de barrières anti-migrants à leurs frontières pour empêcher les arrivées de migrants, dans une lettre vue vendredi par. Bien entendu, la demande a été refusée.
Désormais, la Pologne a augmenté à 10'000 le nombre des soldats pour la protection de ses frontières. Les attaques des candidats de l'asile contre les garde-frontières sont quotidiennes; mardi, deux d'entre eux ont été blessés et emmenés à l'hôpital pour soins.
Traduction, commentaire: Cenator
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