Mais où sont donc passés les mineurs non accompagnés ?

Céline Amaudruz
Conseillère nationale UDC
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Mais où sont donc passés les mineurs non accompagnés ?

 

La Tribune nous apporte une bonne nouvelle, les mineurs non accompagnés ont presque disparu de Genève. C'est bien mais comment se fait-ce ? L'action policière y est pour beaucoup. Face à la vague de vols commis par ces jeunes gens, la police a créé une brigade dédiée dont l'efficacité est à saluer. Les membres du groupe ont ainsi procédé à 245 arrestations entre le 1er juillet 2020 et le 15 septembre dernier. Sincère félicitations !

 

Manifestement, la peur du gendarme fonctionne. Selon une association gérant un programme d'accueil, les jeunes craignent la police compte tenu de la fréquence des contrôles et des condamnations les menant souvent en prison faute de pouvoir payer les sommes réclamées par la justice. L'action policière paie donc, ce sont les premiers intéressés, les délinquants qui le disent.

 

Bien évidemment, ce n'est pas du goût de la gauche qui regrette que la répression ait été choisie au détriment d'une prise en charge adéquate, s'inquiétant du respect que Genève accorde aux droits humains. N'en déplaise aux bonnes âmes, la prise en charge adéquate des délinquants, fussent-ils mineurs, relève de la police. Les droits humains ne constituent pas une excuse visant à exonérer les criminels de leurs responsabilités voire à leur permettre de poursuivre les activités délictueuses.

 

Lorsqu'on apporte la bonne réponse à un problème, on parvient très largement à le résoudre. L'opportunité de se balader dans nos rues sans se faire délester de son porte-monnaie, de son portable ou de se faire casser la figure fait aussi parties des droits humains tels que nous les concevons.

 

La police veille au respect de nos droits de citoyens et s'occupe de ceux qui les violent. C'est ce qui s'appelle la prise en charge adéquate de notre liberté. Merci à ces femmes et ces hommes qui veillent sur nous.

Céline Amaudruz

Conseillère nationale

Présidente UDC Genève

5 commentaires

  1. Posté par Informez nous le

    Y a qu’en Suisse, qu’on peut voir une ancienne cadre de l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés devenir juge à la cour suprême chargée de statuer sur les demandes d’asile…. va-t-elle se récuser à chaque fois que l’OSAR est partie à la procédure?

  2. Posté par aldo le

    @Question le 19 octobre 2021 à 19h37 c’est une question très intéressante, d’autant plus qu’il ne s’est apparemment trouvé aucun candidat issu de l’UDC. Ce qui est troublant c’est déjà que non seulement on ose proposer des personnes étrangères pour un poste aussi important mais qu’on peut s’inquiéter que ce choix soit aussi le résultat de la quota-mania féministe, avec ces horaires boiteux qui favorisent les femmes au détriment de la qualité de leur travail. C’est en tout cas l’expérience de la mienne, qui a remarqué que dans les postes à mi-temps un relatif dilettantisme permettait à des gens sans trop de scrupules de se reposer en bonne partie sur les personnes à plein temps.

    Ceux qui ont eu à faire à l’Assista dans des conflits avec des étrangers, pourraient peut être enfin comprendre pourquoi, si leurs dossiers ont été sciemment sabotés, puis clôturés sans explications. Donc une autre inquiétude relative à la perspective d’un noyautage dans cette même fournée, par des gens un peu trop portés sur une défense partiale et unilatérale de l’asile, qui pourraient être entièrement soumis aux intrigues de Bruxelles déjà sérieusement sous la coupe des sectes de Soros. N’est-ce pas Madame Calmy-Rey qui impliquée dans une des sectes de Soros, a mis à la porte nombre de diplomates hommes dans un arbitraire, typiquement bolchévique, de quotas favorisant finalement les intransigeances de Bruxelles et les chantages à l’accord-cadre unilatéralement profitable à l’UErss. https://lesobservateurs.ch/2016/11/13/berne-a-verse-500000-francs-a-clinton/

  3. Posté par Question le

    Chère Madame,
    Pourquoi alors avez-vous voté en faveur de l’élection d’une juge de nationalité allemande (pas binationale) au Tribunal fédéral pour statuer sur les demandes d’asile ?

    https://www.parlament.ch/de/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20210201

    Et dont la famille s’est consacrée à une fondation pour le soutien des mineurs non accompagnés…

    Où est votre cohérence ?

  4. Posté par Sergio le

    Merci Madame Amaudruz de rappeler ici quelques vérités essentielles inconnues du camp du bien. Font également partie des droits du citoyen, le fait de ne pas risquer de se faire détrousser, violer, agonir d’injures ou de se retrouver aux urgences à cause des délinquants qui sillonnent la ville. On leur accorde le gîte, le couvert, l’argent de poche et l’autorisation de vendre de la drogue, ce n’est apparemment pas suffisant pour racheter notre prétendue faute originelle.

  5. Posté par Whragrhrebbh le

    Ces MNA n’ ont probablement pas quitté notre sol.
    Vu qu’ ils se foutent des  » programmes d’ intégration » que la gauche leur offre, comprenez  » qu’ il faut y étudier et travailler » , alors que la délinquance rapporte nettement davantage , ils squattent chez leurs coreligionnaires ou dans des structures d’ accueil, mises sur pied par les mêmes aveuglés , au sein desquelles nul n’ est tenu de présenter de documents officiels.
    Donc tout est bénéfice pour eux…

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