Le bon sens commun, la décence, l’humain et les valeurs spirituelles avant tout…

Il y a encore dans ce pays des esprits généreux mais naïfs qui pensent que l’on peut discuter ouvertement de tout, que le pluralisme existe, que le débat d’opinion est possible, qu’il y a des alternatives à proposer, à défaut de compromis.

Mais ils se trompent lourdement…Le nouvelle religion arc-en-ciel dont les commandements sont aujourd’hui : Diversité, Parité, Lutte contre les discriminations, Sauver la Planète, Combattre le réchauffement climatique,  Devoir de Mémoire, Repentance de l’homme occidental colonialiste,  théorie fumeuse du Genre avec le droit subjectif à se ressentir dans une identité fluctuante, Migration pour tous, s’impose avec l’autorité morale d’une minorité agressive et dominatrice. Imposée par les organismes supranationaux, promus par des influenceurs qui savent circonvenir les derniers pans de souveraineté nationale, démocratique ou politique. On ne saurait s’opposer, ni même exprimer de simples questions ou doutes, à l’avancée lumineuse du progrès sociétal. Le monde a changé, les stéréotypes tombent en ruine, la déconstruction des liens sociaux, de la filiation, de la parentalité s’imposent comme libératoires et jubilatoires. Il n’y a pas besoin de discuter de telles évidences. Et ceux qui oseraient s’y risquer sont diabolisés : réactionnaires, fascistes, racistes, homophobes etc. La question posée le 26 septembre est simple : vous devez accepter tout de suite le mariage pour tous et surtout la suite (PMA, adoption, naturalisation facilitée, don de sperme pour pallier l’impossibilité de procréer quand on est des « paires ») viendra automatiquement juste après.

Il est pour le moins surprenant qu’une communauté qui avait toujours eu peu de considération pour le mariage (car le but est   d’abord de donner naissance à des enfants dans un cadre stable et sûr et de transmettre filiation et biens) se mobilise pour imposer une égalité juridique artificielle. Les divorces ont devenus une issue fréquente (un mariage sur deux est défait) et d’autres alternatives existent déjà comme contrat alternatif. Alors pourquoi tout ce théâtre politico-communautariste si impératif ?

La nouvelle religion insatiable de l’égalité et des droits à tout prix veut sans cesse des avancées maximalistes…Les revendications LGBT s’inscrivent avec d’autres stratégies des réseaux globalistes à la Soros (et autres Gafam) pour accélérer la déconstruction des valeurs sociales, enracinées, spirituelles, de souveraineté démocratique, la complémentarité des sexes. L’autonomie dans la sexualité, la conception et l’éducation d’enfants, la protection de la propriété, le droit de gérer soi-même, selon son besoin,  sa santé.

Ce démontage s’appuie  en partie sur un féminisme revanchard et de l’inversion qui veut sortir le père de la filiation en le remplaçant par des techniques médicales qui permettent dorénavant de réaliser des fantasmes et de modifier la réalité à sa guise. On oublie les contributions psychanalytiques de Lacan qui avait démontré le rôle favorisant la psychose de l’éviction du nom du père dans le discours de la mère. Le mariage pour tous n’est pas le but principal mais l’accès aux néo-besoins de procréation que permet le transhumanisme, la technologie médicale, la sortie de la nature au bénéfice d’une technologie déshumanisée, lucrative, élitiste. Limitant la croissance démographique et les étapes symboliques de la vie comme la sexualité, la conception, la naissance naturelle, la construction de l’identité et de l’autonomie en se confrontant aux étapes symboliques et à la différence des sexes, des générations, des rôles.

Les talibans partout…

Si le pouvoir Etatsunien a laissé après une guerre gâchis, la place à des rigoristes religieux dont il prétendait combattre l’archaïsme, il est piquant de constater  que chez eux, les talibans du nouveau moralisme et puritanisme de la gauche sociétale et arc-en -ciel usent des mêmes méthodes : déboulonnement de statues, racisme victimaire de compensation, interdits universitaires avec la culture « Woke », désexualisation des rôles sexuels par la chasse à l’homme suspect d’abus et de harcèlement. Sans oublier la distanciation sociale et la phobie du toucher.

Ces dérives qui visent à atomiser les sociétés, à isoler en cassant les structures sociales, de parenté et d’entreprise, à les rendre plus fluides préparent un désastre accompagné par la dictature numérique et son asservissement, le recul de l’humain face à la technologie et l’intelligence artificielle, le transhumanisme, la gestion du génome par les machines et l’informatique, la privatisation par accaparement de notre immunité, la marchandisation de l’humain. Sans compter la fabrication d’enfants rois et autistes.

Religion covidienne, technologie médicale pour tous fantasmes, Droit individualiste, contrôle des opinions et de nos actions quotidiennes, tout cela obéit à la même dynamique de déshumanisation, de contrôle social et mental totalitaire. Cette votation est importante. Le rouleau compresseur de la tyrannie sanitaire et idéologique peut être freiné. Pour la classe politique, le Covid commande, les experts devinent ses intentions et les politiques disent aux « déplorables » du bon peuple comment ils osent encore se comporter. Il suffit.

Dominique Baettig  Ancien conseiller national, militant souverainiste