La Suisse rompt les négociations avec l'UE : «La Grande-Bretagne a montré qu'on pouvait survivre»
Comme d'habitude, ces chaînes russes destinées aux francophones sont incapables de rester complètement neutres. La journaliste, rompue à l'exercice de poser des questions qui contiennent les réponses attendues, a tout de même l’immense mérite de laisser Addor répondre longuement sans l’interrompre.
Ainsi, les simples faits d’avoir choisi Jean-Luc Addor d’une part et de l’avoir laissé répondre sans le couper d’autre part, font de cette interview un délice auquel nous ne pouvons même pas rêver avec la RTS.
Extraits:
Journaliste de RT : Vous aviez peur de quoi? La peur de voir débouler les migrants sur votre sol ?
Addor : Oui, c'est exactement ça. Nous ne voulons pas nous soumettre à une politique migratoire à … Vous savez, le contrôle de l’immigration c’est un attribut très important de la souveraineté. La souveraineté ce n’est pas juste une question militaire. […] et nous tenons dans ce pays à conserver notre souveraineté en matière migratoire. […]
Addor parle du diktat de l'UE et de ses pseudo-négociations qui sont non négociables. Le Conseil fédéral a refusé de ne pas pouvoir négocier d'égal à égal, et il a su défendre l'indépendance de la Suisse, et sa démocratie directe.
La Suisse n'accepte pas cette relation de maître à vassal.
L'esprit d'indépendance, et un espoir venu suite au Brexit, ont soufflé sur la Suisse.
Nous tenons à conserver notre démocratie directe.
Ne pas pouvoir remettre en cause la juridiction européenne signifie une perte de souveraineté.
Addor relève le problème de la protection des salaires, les enjeux économiques, institutionnels.
Journaliste RT: Vous avez peur de perdre les privilèges des salaires plus élevés que l'UE ?
Addor: L'UE prétend être partenaire, mais on travaille avec des menaces et du chantage.
Journaliste RT: Qui a le plus à perdre? À vous entendre c'est à l'Europe de regretter ! (sic!)
Addor répond que selon la balance commerciale, c'est plutôt UE qui est bénéficiaire. "Nous avons nos atouts,"
Addor souhaite de vraies négociations entre partenaires. Que l'UE arrête de faire du chantage et de dire que nous allons mourir si nous n'acceptons pas ses diktats.
C'est aussi dans leur intérêt d'avoir de bonnes relations avec nous.
résumé, commentaire: Albert Coroz
MERCI journaliste russe,
pour ce qui n’est pas socialo ou pastèque on a un autre choix que la RT socialo
Ces filous pro-accord-cadre ont déjà par le passé pris la jeunesse en otage, alors qu’ils ont utilisés ces fonds versés par la Suisse, soi-disant au profit d’Erasmus, pour les réexpédier sous forme de “valises” de billets, à des lobbys et des influenceurs et donc nous faire payer leur propagande pro-européenne tout en se foutant complètement du véritable alibi de ces manipulations, qu’étaient les jeunes.
Si on regarde ce qu’il advient aux Anglais, alors nos intoxicateurs font comme d’habitude, volontairement fausse route. Voir aldo démontrant que les anglais ont déjà gagné contre ces faux-culs de l’Europe, sous https://lesobservateurs.ch/2021/05/29/signature-de-delphine-gendre-non-nous-navons-pas-vecu-un-mercredi-noir/
Voir aussi https://lesobservateurs.ch/2021/05/28/la-suisse-rompt-les-negociations-avec-lue-sur-laccord-institutionnel-addor-jean-luc-cn-udc-entretien-avec-rt-france/#comment-333264
Voilà comment il faut traiter avec les voyous de l’UE : les tenir en lisière et refuser de se laisser coloniser.
Nous devons prendre l’initiative et relancer l’AELE en y invitant la GB. La proposer comme une véritable alternative à l’UE dans laquelle les pays seront souverains, respectés et libres. Et commencer à arracher des parts de marché à l’UE.