Chaque jour amène son lot de malheurs annoncés par nos médias. Mercredi, la recherche suisse était aux abois, bien que la Suisse apporte plus à l'UE qu'elle n'en reçoit. Hier, nous avons appris que les Tribulations ont débuté, car il y aura de telles taxes douanières que plus personne ne pourra vendre ou acheter. Aujourd'hui, c'est l'avenir de la jeunesse estudiantine qui serait compromis: plus d'Erasmus et en plus, les diplômes suisses ne seraient plus reconnus à l'étranger! Mais heureusement, nos caricaturistes sont là et grâce à leur sens de l'humour hors pair ils nous empêchent de sombrer dans le désespoir.
Nous nous souvenons que durant des années, dans 24heures, Burki a représenté Christoph Blocher comme un chien agressif ou comme un nazi. Des abjections sans limite, qui salissaient la personne la plus diabolisée alors par la Gauche. C'était censé être de l'humour.
Ludovic Monnerat a écrit en 2007: [...] L'Union Démocratique du Centre, parti de droite nationaliste dont la figure de proue reste le Conseiller fédéral Christoph Blocher (je précise pour les lecteurs peu au fait du microcosme politique suisse), n'a pas son pareil pour faire perdre la boule à ses adversaires. Regardez le dessin ci-dessus, publié aujourd'hui par 24heures, et qui associe ouvertement Blocher au nazisme : comment peut-on parvenir à de telles extrémités ? Comment un quotidien grand public et son dessinateur Burki peuvent-ils traiter de nazi un membre du Gouvernement pour la simple raison qu'il ne partage pas leurs opinions et poursuit une politique opposée ? A croire que la presse suisse souffre toujours d'une sorte de Blocher Derangement Syndrome étrangement similaire au BDS originel. [...] http://www.ludovicmonnerat.com/archives/infosphere/
Burki out, Benedicte in et la même saleté continue, avec le talent en moins.
Agir de la sorte, c'est trahir totalement ce que la caricature politique devrait être. L'insolence, le sens critique ne s'applique presque qu'à la Droite; au final, lécher les bottes de la Gauche serait quasiment le seul rôle de ces fonctionnaires subventionnés.
Lorsqu'on songe que durant les années totalitaires, la tradition des caricaturistes reflétait le courage d'exprimer par l'image ce qui était inexorablement censuré dans l'écrit, nous pensons que les "Bénédictes" et autres "bouffons du roi" déshonorent profondément cette profession.
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L'humour selon Bénédicte: Parmelin serait même incapable de planter un clou.
Ci-dessous, l'éditorial de
publié à côté du dessin de Bénédicte:Face à l’Europe, Berne se la joue No Future
Le Conseil fédéral ne peut pas se contenter de mettre un terme aux négociations institutionnelles avec l’Union européenne sans esquisser des perspectives d’avenir.
Cela devait être simple. Entre la Suisse et l’Union européenne, il fallait passer de la photo au film, faire en sorte que la Confédération reprenne le droit européen de manière dynamique, moyennant un nouveau mécanisme pour régler les conflits.
[...]
Aujourd’hui, le Conseil fédéral met un terme à l’exercice. Sans larmes, ni cris. L’absence d’un cadre institutionnel pour la voie bilatérale n’est pas un drame immédiat. [...]. Pour quel avenir? On verra. C’est un beau gâchis.
«Ce qui choque, au fond, c’est moins l’échec que l’incapacité du Conseil fédéral, des partis ainsi que des cantons à se projeter.»
[...] Seuls les Vert’libéraux et l’UDC ont réussi l’exercice et ont tenu leur ligne.
[...] La Suisse ne parvient décidément pas à objectiver les avantages – et inconvénients – du développement de ses relations avec sa principale partenaire économique, sœur de valeurs, voisine, qu’est l’Union européenne. Il a fallu attendre le point de non-retour pour commencer à évaluer les conséquences d’un échec. [...]
Elles doivent au minimum donner des perspectives à une génération qui se prépare à arriver sur un marché du travail déjà perturbé, en pleine crise climatique et qui, elle, a besoin de s’imaginer un avenir.
Roger Nordmann: C'est un mercredi noir
Débordant d'originalité, Roger Nordmann, du PS vaudois, siégeant au Conseil national depuis 2004, copie la fameuse phrase de Jean-Pascal Delamuraz du 6 décembre 1992: "C'est un dimanche noir" – verdict rendu lorsque le peuple suisse a refusé l'adhésion de la Suisse à l'Espace Économique Européen.
Conversation Roger Nordmann@NordmannRoger
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Aujourd'hui, presque 30 ans plus tard, nous savons que M. Delamuraz avait tort. Par son refus de l'EEE, la Suisse s'en est mieux tirée.
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Enterrement de l’accord-cadre: «Mercredi noir», «aveu de faillite» ou «meilleure issue»
par Gilles Martin - 20minutes.ch
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«C’est un mercredi noir» a twitté mercredi le socialiste vaudois Roger Nordmann ¨[...] Pour son parti, «il est regrettable que le Conseil fédéral n’ait pas examiné sérieusement d’autres voies de négociations, [...]
Mais le PS va plus loin: [...]
La question des négociations d’adhésion ne doit pas être taboue», indique-t-il dans un communiqué.
A droite aussi, certains regrettent cette décision. «Une très mauvaise nouvelle pour la Suisse et une décision qui pose plus de questions qu’elle ne donne de réponses», résume le conseiller national PLR valaisan Philippe Nantermod. [...] Les vert'libéraux qualifient cette décision d’«aveu de faillite du Conseil fédéral» après avoir «tergiversé pendant des années sur le dossier européen sans direction ni ligne claire».
[...]
Souverainistes ravis
[...]
L’UDC se dit «heureuse» de l’abandon de l’accord-cadre. [...] «C’est une victoire pour la démocratie directe», [...]
Vers une initiative proeuropéenne?
Chez les pro-européens, en revanche «c’est avec effroi et consternation» que le Mouvement européen suisse a pris connaissance de l’abandonner d'un «accord clé». Il dit étudier le «lancement d’une initiative populaire visant à garantir l’intégration européenne de la Suisse». Selon son président Eric Nussbaumer, «l’isolement n’est pas tenable pour une Suisse profondément incrustée dans le tissu européen».
https://www.20min.ch/fr/story/mercredi-noir-aveu-de-faillite-ou-meilleure-issue-818466025385
Ça ne peut plus durer avec cette libre circulation. Lors de la votation sur les bilatérales nos autorités parlaient d’une immigration de 8000 à 10000 personnes par an. On voit le résultat. Il y en a chaque année 10 fois plus.
Super! Maintenant la Suisse pourra négocier en bilatéral d’égal à égal, sans pression de L’UE. Bilatéral veut dire bien pour les deux parties. Si l’UE se cabre, on le fera aussi! Le transport terrestre et la libre circulation des personnes profitent aussi à nos voisins, je dirais: surtout. L’UE sait très bien ses intérêts avec nous. Donc: cool, négocions d’égal a égal. Pas sous le diktat.
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L’accord-cadre est mort. Que pensez-vous de l’interruption des négociations ?
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C'est certainement plus prudent...
Albert Coroz
Des larmes de crocodiles, oui! Déjà prendre la jeunesse en otage alors qu’ils ont utilisés ces fonds versés par la Suisse, soi-disant au profit d’Erasmus, pour les réexpédier sous forme de “valises” de billets, à des lobbys et des influenceurs et donc nous faire la propagande pro-européenne tout en se foutant complètement du véritable alibi, de ces manipulations, qu’étaient les jeunes.
Si on regarde ce qu’il advient aux Anglais, alors nos intoxicateurs font comme d’habitude, volontairement fausse route. Voir aldo démontrant que les anglais ont déjà gagné contre ces faux-culs de l’Europe, sous https://lesobservateurs.ch/2021/05/29/signature-de-delphine-gendre-non-nous-navons-pas-vecu-un-mercredi-noir/
Comme on s’en fout de l’opinion des journalopes d’ultra-gauche. Quel affront cela serait pour un parent d’entendre son enfant déclarer: « quand je serai grand je veux être journaliste ». Ah non, c’est vrai, aucun enfant ne dit cela. Comme aucune petite fille ne dira: « quand je serai grande je veux être p… ».
Ces créatures ne sont d’aucune utilité, leur profession est en faillite, ils en sont réduits à faire les catins à subventions tout en bossant pour des groupes milliardaires. Ils sont des fossiles remuant encore. Un anachronisme. L’intelligence artificielle rédige mieux qu’eux, elle fait moins de faute et évite la moraline gauchiste.
En Suisse Romande la presse c’est 50% de dépêches AFP qui ne le rappelle est une agence étatique sous supervision de l’Elysée. Voilà quelle soupe on nous sert. De l’influence étrangère. 10 titres qui contiennent les mêmes articles, la même daube.
Qu’ils crèvent.
Maintenant les tenants de l’anti-suisse sortent du bois tels des zombies en mal d’être hués.
Mme Sommaruga (PS) et M. Berset (PS) font partie tous les 2 du NOMES – Nouveau Mouvement Européen Suisse.
Ils briguaient secrètement un poste mirobolant, au titre ronflant et à la paie comme il faut, au sein de l’UE.
Adieu veaux, vaches, cochons, couvée … snif, il n’y aura PAS de prochaine fois !
M. Parmelin (UDC) a mis les points sur les ”i” et le Conseil Fédéral a pris la décision d’arrêter ces négociations qui ne mènent nulle part !
Comme la décision a été prise collégialement, il y a forcément au moins 2 autres conseillers fédéraux qui se sont joint à M. Parmelin (UDC) et M. Maurer (UDC).
Mme Sommaruga (PS) et M. Berset (PS) : ce sont des pro-européens
Il ne reste que 3 conseillers fédéraux :
M. Cassis (PLR) : Je le vois assez mal interrompre les négociations avec l’UE … !!
Il ne resterait que 2 femmes !!
Mme Keller-Sutter (PLR) et Mme Amherd (Centre)
A moins que …
Un internaute avait infiniment raison d’affirmer que les difficultés des médias et en particulier de la presse sont dues à leur médiocrité. Les subventions et les aides financières n’y changeront rien.
« Le Ministère public de la Confédération a précisé avoir ouvert une procédure pénale contre inconnus pour soupçon de violation du secret de fonction. »
http://www.tdg.ch/le-conseil-federal-porte-plainte-pour-indiscretion-288290771242