Albert Coroz: Nous avons appris aujourd’hui par 24heures, dans l’interview par la journaliste Catherine Cochard de la thanatologue Alix Noble Burnand (La mort a fait son retour: on a dû la regarder en face), que lorsque ce 5 mars, date où, il y a un an, décédait la première victime du virus en Suisse, le Président de la Confédération Guy Parmelin a demandé que les cloches sonnent à midi en souvenir des victimes et que tout le monde observe une minute de silence,
« [...] cela avait soulevé de nombreuses critiques. On lui avait reproché d’utiliser un symbole religieux, de ne rendre hommage qu’aux défunts du coronavirus et pas aux autres. [...] »
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Citations du livre de Philippe De Villiers:
"Les cloches sonneront-elles encore demain ?"
«Malheureux les peuples qui n'ont plus d'histoire et perdent la mémoire ! Car avoir une histoire, c'est en avoir deux, la sienne et la grande. Si on perd la grande, on perd la petite. Avoir une histoire, c'est avoir deux vies, celle qu'on traverse et celle qu'on reçoit. Celle qu'on prolonge et celle qui vous surplombe. Il y avait à Sparte un hymne qui était l'abrégé de toute patrie : "Nous sommes ce que vous fûtes, nous serons ce que vous êtes".»
«On va sélectionner les commémorations, trier, "halaliser" le livre d'heures. Nouvelles vision doloriste et repentante. L'objectif n'est plus de faire des citoyens, des Français. Il est de former des individus prémunis contre le retour du mal. Et bientôt "du mâle blanc hétérosexuel, esclavagiste, colon, collabo, raciste". On fera la chasse aux dates, trop blanches pour être honnêtes.»
«Ce n'est pas que les hommes d'aujourd'hui soient pires que les hommes d'autrefois, mais ils ne sont plus reliés les uns aux autres. Il n'y a plus vraiment de communauté de destin.»
«Nos élites prétendent qu'il est possible d'échapper à la tenaille en proposant "les valeurs de la République". C'est une illusion : ce sont des valeurs froides, formelles. Elles relèvent d'un code de bonne conduite et non pas d'un embrasement de l'imaginaire. On respecte les valeurs de la République comme on respecte le code de la route.»
Personnellement, aucun problème avec les cloches. Je suis chrétienne, cela n’a rien de dérangeant, c’est même positif. Aucun problème non plus avec le fait de rendre hommage à une catégorie de personnes et pas une autre. Mon problème est avec l’intention derrière le geste : peut-être est-ce le timing, ou peut-être suis-je trop méfiante, mais j’ai beaucoup de mal à ne pas voir l’enjeu politique (regardez-moi, j’ai grand coeur et j’utilise mon pouvoir pour réaliser cette bonne action), le message anxiogène (regardez tous ces morts, cette épidémie est extrêmement grave, cela justifie ma gestion de la crise et les mesures décidées), derrière un hommage que j’espère sincère.
Silence total sur celui ou ceux… qui ont fait ces reproches à Monsieur Guy Parmelin, Président de la Confédération ! Ce silence traduirait-il le drame que va constituer une grande diaspora de la part de ceux qui ne supportent plus la présence d’une religion étrangère à celle du pays qu’ils ont quitté ; à moins qu’ils réussissent à nous imposer leur religion judiciaire (étrangère par ailleurs à notre système de lois). Ambiance ambiance garantie.
Respect envers nos morts et très bonne initiative de notre Président M. Parmelin de faire sonner les cloches.
Si cela gêne certaines susceptibilité ou sensibilité, il y a assez de pays d’accueil de par le monde …
Presque la moitié des Suisses ont voté pour la burqa. L’acceptation est simplement reportée. Mais les conséquences de la soumissions à l’Islam se font de plus en plus pressantes. C’est exactement ce que veulent nos élites, les politiciens de tout acabit et nos médias.
Ici on est chez nous et c`est simplement rendre un hommage aux personnes mortes du Covid.
Ral bol de toujours trouver à redire pour tout et pour rien.
Bravo Monsieur Parmelin vous avez tout mon soutien pour les cloches.